AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 93 notes
5
8 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il est salement teigneux, ce Nain. Bon, il a des excuses : pour commencer, sa famille l'a vendu. Pas vendu comme vous l'envisagez (quand Petit Chéri dessine au feutre sur le papier peint) : nan nan, vendu pour de vrai, vendu comme bouffon à un prince italien de la Renaissance.
Alors là son prince, il le kiffe : c'est "mon maître" par ci, "mon seigneur" par là...
Quitte à appartenir à quelqu'un, autant se persuader qu'il est le meilleur des maîtres. le reste de la maisonnée, par contre, ne mérite que sa haine.
Après cette présentation de la cour, voici qu'arrive Léonard de Vinci (renommé ici Bernard, carrément moins stylé). Mais c'est trop cracra ce qu'il fait celui-là, à disséquer les cadavres ! Et puis ses peintures, ça n'avance pas ! Mais au moins, il dessine de chouettes machines de guerre.
Et la voilà, la guerre : vêtu de son armure, le Nain vit sa meilleure vie - même s'il continue juste à servir à boire au prince (Oui, vous aussi vous voyez Tyrion Lannister)
Bon, j'arrête là cette tentative. C'est un flot d'acide qui s'écoule de la plume du Nain, cet homme pitoyable, hérissé contre le monde entier - surtout les personnes qui lui montrent de l'amitié, ce qu'il ne saurait tolérer.
Ce roman d'une extraordinaire virtuosité est traduit à la perfection par Marguerite Gay.
LC thématique d'octobre 2021 : "Cap au Nord !"
Challenge Nobel
Commenter  J’apprécie          90
Bienvenu dans le monde de Piccolino. Piccolino n'est pas un bouffon risible, un pantin ridicule. Piccolino est un nain. Mais de la pire espèce. Luciférien, inhumain, pervers. C'est un être odieux, antipathique, haïssable, monstrueux - physiquement et moralement. En plus d'être laid, il est vieux comme le monde. Et cela semble lui convenir à merveille. Sur son visage difforme, disgracieux, circule toutes les haines, les rancoeurs, les méchancetés qu'il pense et qui exsudent, qui suintent le long de ses rides nombreuses et profondes.

Piccolino déteste tout le monde à la cour du prince, particulièrement Théodora, épouse de son seigneur. Pourtant, il la tient entre ses mains parce qu'il lui sert de confident, de confesseur, d'émissaire secret de ses amours clandestines. Son amant du moment - Don Ricardo - est son pire ennemi. S'il en avait le pouvoir, Piccolino les enverrait tous les deux rôtir dans les feux de l'enfer. Il tire de son animosité contre la société de son époque, contre les grands de la cour, contre le peuple, contre les artistes, les savants, les humanistes, les sages une jouissance extatique.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
Commenter  J’apprécie          70
« Je mesure vingt-six pouces mais je suis parfaitement bâti, avec les proportions requises, sauf que j'ai la tête trop forte… J'ai une force physique considérable, surtout quand je suis en colère. Lorsqu'on nous fit lutter, Josaphat et moi, je le mis sur le dos au bout de vingt minutes et l'étranglai. Depuis, je suis le seul nain de la cour. » Piccolino est physiquement et moralement un monstre. Il épie, méprise, dénonce, torture et tue. Il est incapable de pitié, de respect, d'amour, ou simplement d'affection. Mais sa haine est le reflet désespéré de sa solitude. C'est le livre qui m'a fait découvrir Lagerkvist. Un livre marquant, sublime.
Lien : https://thedude524.com/2008/..
Commenter  J’apprécie          30
Quattrocento, quelque part en Italie, dans une cité-État que l'on peut identifier à Florence avec l'édification de ses campaniles, Piccolino le nain sert son maître Leone, « fidèle comme un chien ». le récit du nain reconstitue un morceau de vie quotidienne d'une Cour dans la Renaissance italienne. On pourra aisément reconnaître en Leone la figure de Laurent de Médicis : comme lui, il est mécène et protecteur des arts, un guerrier belliqueux et rusé. de même, on reconnaît dans la figure du dirigeant ennemi, Il Toro, celle de Ludovic Sforza, dit « Il Moro », duc de Milan. Maître Bernardo, mécéné par Léonce, n'est-il pas le double fictionnel de Léonard de Vinci, philosophe, inventeur de machines intrigantes, peintre de la Cène et du portrait de la princesse Angelica au sourire énigmatique ? Enfin, le redoutable condottiere Boccarossa n'évoque-t-il pas Andrea Doria ou Prospero Colonna, qui vendaient leur fidélité au plus offrant ?

Dans le soin apporté aux descriptions des costumes, les détails des étoffes et des parures, les odeurs, les banquets et les mets servis, les moeurs et les préoccupations de la Cour, le récit nous plonge dans ce siècle en faisant appel à nos cinq sens.

Mais au-delà de son aspect historique, le roman de Pär Lagerkvist c'est le portrait d'un être exclu de toute sphère sociale, Piccolino, qui nous entraîne dans l'obscurité d'une âme dévorée par la solitude et confite de haine envers les hommes. le nain est tout autant le « fléau de Dieu », un nouveau Satan porté sur le mal, qu'un être souffrant de sa difformité qui le tient éloigné de la société des hommes.

Dans sa misanthropie, Piccolino aime à dévoiler ce qui se cache derrière les apparences : « Tous ces êtres qui se donnent le nom d'hommes et vous remplissent de dégoût. Pourquoi existent-ils ? Pourquoi se repaissent-ils de rire et d'amour et règnent-ils si orgueilleusement sur la terre. Oui, pourquoi existent-ils ces êtres lascifs, éhontés, dont les vertus sont pires que les vices. Puissent-ils brûler en enfer ! » et à ramener l'homme à sa part bestiale pour les avilir, il en va ainsi dans sa description d'un banquet somptueux, rendu proprement écoeurant, où la gloutonnerie des gens de la Cour les ramène au rang de bête : « Ils ouvraient de larges bouches pour y introduire les trop gros morceaux, les muscles de leurs mâchoires travaillaient à l'unisson sans arrêt et l'on pouvait voir leur langue triturer la nourriture à l'intérieur de leurs bouches. » Il souligne aussi leurs trop nombreuses contradictions : dans les conversations entre Leone et Maître Bernardo, les voilà qui tour à tour son persuadés de la grandeur de l'homme puis de sa petitesse, de son immense liberté puis des chaînes qui les tiennent prisonniers.

Mais rien n'égale sa haine des femmes, dont il ne supporte même pas l'odeur. La cause de sa misogynie ? sa difformité, qui l'exclut aussi de toute sphère érotique. Il n'aime rien moins que de rabaisser la femme du prince, Theodora, qui le prend pour complice de son adultère en le faisant porteur de ses missives amoureuses. Il se plaît à rapporter dans son journal sa déchéance physique, sa laideur morale, à la tourmenter sur le plan spirituel. Toute forme d'amour le dégoûte et le répugne. Quand il surprend l'amour naissant entre Angelica et Giovanni (le fils d'Il Toro), il bout de colère et d'indignation, incapable de voir en ces deux jeunes gens la pureté spirituelle de leur amour, qui s'oppose à la corruption et à l'abjection du reste de la Cour. Il n'aura de cesse de vouloir le détruire, entraînant des conséquences funestes pour la famille du Prince et le devenir de son état.

Mais cette haine du genre humain est le corollaire de la haine de soi : « C'est mon sort de haïr les gens de mon espèce. Ma propre lignée m'est exécrable ! Mais je me hais aussi moi-même. Je dévore ma chair imbibée de fiel. Je bois mon sang empoisonné. » Se croyant libre du fait de sa marginalité, contempteur de la race humaine, il subvertit toutes les valeurs, même les plus sacrées.

Ainsi, il voit en Boccarossa un chevalier valeureux, à l'image de ceux qui peuplent les romans courtois, lui qui n'est qu'un mercenaire, fidèle à l'argent, pilleur et voleur. Lui-même se voit en guerrier « A mes yeux la guerre n'est pas un divertissement. Je veux lutter, je veux tuer ! Non pour m'attirer la gloire, mais pour le plaisir de l'action. » alors qu'il n'est qu'un vulgaire criminel, méprisable et lâche. Il n'hésite pas à parodier l'Eucharistie (ce qui lui vaudra d'être mis aux fers) et, lors du banquet de réconciliation entre les deux Princes, il le transforme en dernier repas du Christ, jouissant de son pouvoir alors qu'il admire l'agonie des participants, après avoir versé du poison dans leur coupe. Une traîtrise odieuse qu'il prend pour son grand acte héroïque.

Se prenant pour Satan, rival de Dieu, il est dans l'erreur constante, ne comprenant pas son aliénation, aveugle à ses chaînes. Ainsi, le terrible Lucifer sera ramené au rang de bouc-émissaire, portant le poids des fautes et des erreurs de son Prince Leone, qui sacrifie celui qui n'était que son reflet insupportable et grotesque. [...]
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
Commenter  J’apprécie          31
Les deux grandes questions de ce livre de Pär lagerkvist, sont les suivantes :
"Est-ce grand et merveilleux d'être homme et faut-il s'en réjouir? Est-ce dénué de sens et désespérant et faut-il s'en affliger?"

Le nain, personnage éponyme du livre, vit dans une cour De La Renaissance italienne, Florence(?), auprès d'un Prince qui pourrait être celui de Machiavel et qui est peut-être un mélange de Médicis, Lorenzo le Magnifique et de Sforza, Ludovico, duc de Milan, tous deux mécènes de Léonard de Vinci, ou de bien d'autres encore. Nous ne le saurons pas! Cela n'est pas dit mais nous reconnaissons pourtant un grand peintre, Maestro Bernardo, savant et philosophe, traité comme un égal par le Prince, qui peint la Cène, réalise le portrait d'une femme, la princesse, au sourire énigmatique, et imagine pour son maître des engins de guerre mystérieux : Vous savez qui? bien sûr! Et ajoutez à cette évocation un grand Condottieri et la guerre entre deux cité italiennes.

Le roman de Pär Lagerkvist n'est pourtant pas un roman historique à proprement parler bien qu'il nous fasse voir cette période brillante mais trouble et mouvementée De La Renaissance et qu'il nous promène dans les rues de la ville, hérissée de campaniles encore en construction et en proie à la peste; bien qu'il nous fasse assister à de somptueux banquets, à des fêtes éblouissantes qui se terminent dans un bain de sang, bien qu'il nous dépeigne les préoccupations et les mentalités de ces hommes De La Renaissance qui émergent d'un long Moyen-âge… Et cet aspect du récit n'est pas un des moindres plaisirs du texte. Mais le nain est aussi un roman philosophique où l'écrivain explore toutes les facettes du Mal et questionne le sens de la vie.
Le journal du nain, Piccolino, nous fait pénétrer, en effet, dans l'obscurité d'une âme sombre, pétrie de haine pour les hommes. le nain, c'est le Mal, il se compare lui-même à Satan mais c'est aussi la souffrance lié à la difformité, à la différence, tout ce qui fait de lui un être solitaire. C'est à travers lui que nous découvrons les hommes et les femmes de cette cour où règnent le savoir, l'amour des arts et de la philosophie et les instincts les plus bas, l'ivresse de la guerre, la trahison, le meurtre. Nous sommes à une époque où les hommes craignent Dieu mais se livrent à leurs instincts d'une manière effrénée.
Derrière les somptueux pourpoints en velours des gentilshommes et les robes inscrutées de pierreries des femmes, se cachent des sentiments violents que le nain, dans sa misanthropie exacerbée nous révèle en termes apocalyptiques : « Tous ces êtres qui se donnent le nom d'hommes et vous remplissent de dégoût. Pourquoi existent-ils? Pourquoi se repaissent-ils de rire et d'amour et règnent-ils si orgueilleusement sur la terre. Oui, pourquoi existent-ils ces êtres lascifs, éhontés, dont les vertus sont pires que les vices. Puissent-ils brûler en enfer! Je me sentais comme Satan lui-même, entouré des esprits infernaux qu'ils invoquaient dans leurs réunions nocturnes et qui maintenant, affluant vers eux le visage ricanant, tiraient de leurs corps leurs âmes encore chaudes et puantes pour les emporter dans le royaume de la mort. »
le nain qui se croit héritier d'une très ancienne race n'appartient pas à cette espèce humaine qu'il méprise. Il se complaît à mettre en évidence la part bestiale qui est en eux; ainsi la description du banquet et de la gloutonnerie des Grands qui les ravale au rang de bêtes rappelle ce passage où dans l'Odyssée, les compagnons d'Ulysse sont métamorphosés en porcs par Circé. Il éprouve de la répugnance envers l'amour et la luxure, envers les femmes qu'il juge laides et dont l'odeur l'incommode, envers la mort dans ses manifestations physiques, cadavres, maladies, puanteur, sang, viscères, pouvant même apparaître comme délicat et sensible. Mais il n'a aucune pitié et compassion, même envers la jeune princesse Angélica et Giovanni, le fils de Ludovico, qui, par leur jeunesse et leur sincérité échappent à la corruption ambiante : L'amour est toujours répugnant. Mais l'amour entre des deux-là me parut encore plus déplaisant que ce que j'avais connu auparavant. Je brûlais de colère et d'indignation d'en être le témoin. Ces deux jeunes gens, n'en déplaise au nain, sont pourtant ceux qui représentent l'amour et la spiritualité face à l'abjection humaine.
Ravalés au rang de l'animal, en proie aux instincts les plus vils, quelle est notre espérance d'atteindre un jour la liberté s'interroge Maestro Bernardo : « Notre parcours est déterminé; après un petit essor qui nous remplit d'espérance et de joie, nous sommes tirés en arrière, comme le faucon ramené en arrière par la corde que tient le fauconnier.Quand obtiendrons-nous la liberté?Quand la corde sera-t-elle coupée, laissant le faucon s'élancer dans l'espace. »

A travers la vision de Piccolino, Pär Lagerkvist souligne donc la part animale qui est en chacun d'entre nous et explore toutes les grands questions que l'être humain se pose sur la Mort, sur religion et sur Dieu, le mal et le Bien, sur la liberté humaine mais aussi sur le futur de la race humaine. Piccolino en écoutant les conversations des maîtres, du Prince et de Maestro Bernardo, révèle leurs contradictions. Une fois, les voilà certains de la grande destinée de l'humanité, prévoyant que l'homme percera les mystères qui l'entourent et dominera le monde; une autre fois, persuadés de la petitesse de l'homme et de l'étroitesse de son savoir, ils doutent : et nous sommes ainsi toujours ramenés aux deux Infinis de Pascal : qu'est-ce que l'Homme? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout..

Pourquoi donc cet infini existe-t-il autour de nous, autour de la vie, si nous sommes comme des prisonniers impuissants et que la vie reste confinée en nous? Pourquoi cet incommensurable? s'écrie le maestro Bernardo/

Une philosophie pessimiste donc (écrite par un protestant qui croit à la prédestination??)( Je sais que Pär Lagerkvist est très religieux) un roman pas obligatoirement facile mais passionnant! le style est très beau, très âpre et évocateur, suggestif. le genre de livre sur lequel il faut revenir en arrière pour en mesurer la portée! Il sort de ma lecture tout hérissé de marque-pages et il faudrait que je le cite en entier pour vous en montrer l'intérêt.


Lien : http://claudialucia-malibrai..
Commenter  J’apprécie          30
On va suivre ici le journal intime d'un nain et plus ou moins homme à tout faire d'un seigneur italien de la renaissance. Faire le portrait moral de ce nain (pardon d'insister sur le cote nain plutôt que sur le coté homme, mais ça a dans ce livre une telle importance que c'est le mot nain qui me vient en premier pour parler de lui, et ça vous semblera naturel aussi si vous l'avez lu) serait trop long tant je le trouve complet et réussi, mais disons en gros que ce n'est pas quelqu'un de très sympathique, et il ne s'en cache pas.

J'ai eu un peu de mal a entrer dedans, en particulier à cause de la forme je pense. En effet bien qu'il s'agisse d'un journal intime il n'y a pas la moindre date pour nous repérer entre deux différentes journées où il écrit, ce qui m'a un peu perturbé au début et m'a même fait éprouver un certain sentiment de confusion dans le récit. Mais ce sentiment s'est vite effacé (pas sûr que vous le ressentiez également, c'est surement moi qui ai eu du mal) et le fait que ce ne soit jamais daté n'a en fait aucune importance, l'histoire se suit très bien sans cela. Je pourrais même ajouter maintenant que j'ai fini le livre que des dates auraient été superflues. Bref j'ai finalement beaucoup aimé, l'histoire est plutôt prenante et les personnages très réussi, celui du nain (et narrateur) en particulier. En un certain sens, ''Le nain'' m'a fait penser au roman ''Les vestiges du jour'' de Kazuo Ishiguro, c'est à dire que l'on a là aussi affaire à un narrateur non pas menteur, mais pas honnête envers ses propres sentiments. C'est à nous lecteurs de deviner les vrais sentiments du narrateur et ce grâce à de nombreuses subtilités très bien amenées ici, tout comme c'était le cas pour le roman d'Ishiguro que j'avais par ailleurs énormément aimé. La ressemblance entre le nain et Mr Stevens s'arrête cependant là (encore que je pense que l'on pourrait faire un plus long et intéressant parallèle entre ces deux personnages), le roman se lit vite, les épisodes s'enchainent assez rapidement et l'histoire contient certaines surprises, pas renversantes mais agréables. Une très bonne découverte.
Commenter  J’apprécie          10
Dans une Italie imaginaire, un nain de cour raconte son amour inavoué pour le prince, amour qui le conduira jusqu'au meurtre. Une atmosphère shakespearienne à souhait, décrite par un auteur suédois, Pär Lagerqvist, prix Nobel de littérature en 1951.
Commenter  J’apprécie          11
Le narrateur est le nain d'une cour princière De La Renaissance. Mal-aimé, mal connu, solitaire, humilié par son statut d'amuseur et de curiosité, il traverse cette époque agitée la tête haute et cherche le sens de la vie des Hommes. Cette vie, il l'observe de sa position de "nain officiel", depuis les coulisses de la cour, avec un cynisme et une violence qui n'ont d'égal que le rejet que son nanisme lui vaut. A sa vie à lui, il donne ce sens : servir son Prince au delà de ses désirs les plus secrets.
Le livre est souvent drôle mais on rit jaune car il est très dur. Doubles témoins de l'histoire réelle et de l'interprétation du Nain, on s'amuse du décalage mais on absorbe les deux souffrances.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (238) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3224 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}