Il n’avait pas été victime d’une hallucination dans la lumière livide du marécage. La bête existait vraiment, aussi démesurée qu’il l’avait vue la première fois, plus haute même qu’il ne l’avait imaginée quand elle marchait dans l’eau jusqu’au ventre, aussi puissante, aussi lourde. On ne pouvait la confondre avec aucune autre [...]. L’orignal de légende qui hantait depuis toujours les tavernes et les camps de bûcherons, et que personne n’avait jamais vu. En forêt, o...
>Voir plus