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Je ne connaissais pas Lansdale, je découvre ses personnages déjantés, Hap le blanc négligé aux slips sales et au coeur tendre,et son pote Léonard, noir homo maniaque et impitoyable tueur.
Ce dernier ne supporte plus son copain squatteur qui a perdu sa maison dévastée par une tornade et le pousse à se mettre en couple avec Brett, femme cool de caractère impétueux.
Cette dernière à une fille, prostituée à sauver d'un cloaque perdu en cambrousse.
Évidemment Hap s'y colle et Leonard ne peux le laisser y aller seul...

Lors de cette mission ils vont croiser un tas de personnages atypiques, dont à plusieurs reprises tel un fil conducteur un nain particulièrement bavard, et son frère ex-gangster et tueur et maintenant pasteur.

Bref pas le temps de s'ennuyer, des dialogues et situations humouristiques et hallucinés, de l'action, des coups dont certains de feu, du bourre-pif et des règlements de comptes tordus...
Évidemment la mission sera un succès pour ce duo improbable - ayant déjà 11 tomes d'aventures à leur actif- mais in fine au détriment du brave Hap et par ricochet du pauvre Léonard qui le récupère encore.

Ce n'est certes pas le chef d'oeuvre du siècle, mais il faut le prendre pour ce qu'il propose, un bon moment de lecture facile, amusante et réjouissante.
Je continuerai la série.
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Comment que ça faisait longtemps que je n'étais pas venu faire une petite critique…

Le blues du retour les copains : quand je reviens de voyage, je n'ai plus envie de bouquiner, j'ai juste envie de repartir loin… de la France… et des Français… Comme je ne comprends pas ce qu'ils racontent dans les autres pays, j'ai l'impression que c'est plus intéressant et donc je m'intéresse encore plus à ne rien comprendre…. Bref je suis resté en mode « surfeur beau gosse »... et visiblement Choupette tique sur « surfeur » et « beau »… Choupette est Myope en même temps…

Depuis que je suis rentré, j'ai lancé une campagne Facebook pour attirer des petites chattes pas trop farouches dans mes filets, juste pour faire connaissance, quelques réponses positives, quelques réponses négatives (d'ailleurs j'ai retenu les noms…), mais dans l'ensemble tout se passe très bien selon mes plans, peu de photos de nus certes, mais quelques échanges très sympathiques entre gens ordinaires et moi (exceptionnellement ordinaire)… Donc voilà ça me fait plus de potes, plus d'espionnage aussi, un peu de bavardage, enfin bref quelques rencontres très cool…

Sinon j'ai fini « Tape cul » : la suite des aventures de « Hap » le héros au grand coeur et aux traces dans le slibard, « Léonard » le noir PD très vilain, « Brett » la rouquine pyromane très bonnasse (d'après tous les connards du bouquin)… Il y a aussi sa pute de fille « Tillie », un nain très bavard se nommant « Red », son frère « Herman »pasteur anciennement biker psychopathe, et quelques indiens un peu shootés : « Bill » et un autre… Des gros méchants un peu racistes, et un gros paquet de sacs à merde…

Donc ça se passe au Texas, un chouille au Mexique, ça canarde, ça
bastonne, ce n'est pas franchement cérébral, les dialogues sont exquis et courtois, c'est court, sympathique, les personnages sont attachants, une belle tranche de déconnade à coups de fusil à pompe dans le derrière, des gens meurent, d'autres souffrent, ça crie, ça gueule… Bref l'auteur a de l'humour et j'aime ça…

Sinon il faut que je me bouge le popotin car sur ma page d'accueil il y a un compte à rebours très flippant qui me dit : « plus que 26 jours pour publier votre chronique »...

A plus les copains…
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Après avoir vu sa maison s'envoler dans une tornade et toutes ses affaires mises cul par-dessus tête, Hap Collins squatte depuis plusieurs mois chez son Léonard. de longs mois pour ce dernier qui ne supporte plus de voir ses vieux slips puants sur les bras du canapé ou ses chaussettes sous le fauteuil. Mais, il ne perd pas espoir. En effet, Hap vit une relation passionnée et torride avec la belle et voluptueuse Brett. Alors qu'il est question que les deux tourtereaux emménagent ensemble, lui hésite encore. Il faut dire que sa rouquine a quand même défoncé à coup de pelle la tronche de son mari. Un tempérament de feu et un foutu caractère qui le fait douter. Les choses se précipitent alors: Brett a reçu le coup de fil d'un homme qui dit détenir des informations sur sa fille Tillie, une prostituée qui, visiblement, a décidé de décrocher. Evidemment, son mac, Big Jim, ne l'entend pas de cette oreille et la retient plus ou moins prisonnière. Brett veut aider sa fille à s'en sortir. Aussi a-t-elle besoin de l'aide de Hap, qui accepte aussitôt, pour se rendre au rendez-vous dans ce motel miteux. Leonard ne peut décemment pas non plus laisser son ami dans la mouise...

Joe R. Lansdale nous trimballe du Texas à la frontière mexicaine. Brett, cette rouquine qui a du sang et de la rage dans les veines, n'en a que faire de ces mafieux. Elle manie le fusil comme personne. Hap, son ami, n'a pas d'autres solutions que de l'accompagner dans cette galère (c'est beau, l'amour !). Evidemment, Leonard, ne pouvait être que du voyage aussi (c'est beau, l'amitié!). Alors, ce voyage fut quelque peu mouvementé. Il n'aurait pu en être autrement, vu la bande de bras cassés qu'étaient ces compagnons de voyage. de Wilber, le monsieur-muscle, à Red, le nabot, (qui n'aime évidemment pas qu'on fasse une quelconque réflexion sur sa taille) en passant par Herman, le dealer devenu pasteur de Hootie Hoot ou encore Bob, le tatou adopté par Leonard, la galerie de personnages est à la fois drôle, cocasse et émouvante. C'est musclé, loufoque et drôle à la fois. Les dialogues font mouche et aucun d'entre eux ne manquent pas de bagou ni de répartie. L'auteur, de par son écriture crue et directe, nous emmène loin, bien loin de nos campagnes...

Un Tape-cul, ce polar !
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Hap broie du noir. Et je ne parle pas de son pote Leonard chez qui il squatte en ce moment au plus grand désarroi de ce dernier.
Un boulot de merde, une valse-hésitation à sauter le pas et aller conjuguer la vie à deux chez sa belle, Brett. Faut dire que la donzelle a retourné la tête de son dernier mec à coups de pelle, ça peut faire réfléchir.
Il est à un tournant. Il le sait.
L'amour rend con, dit-on.
Aveugle ? Au temps pour moi.
Ceci dit, une fois qu'il aura accepté d'aller récupérer la fille de sa douce désormais localisée chez un gang de bikers pour y tapiner, se droguer, voire les deux de concert les jours de grosse fiesta, c'est certainement pas l'image d'un prix nobel que lui renverra son miroir mais bel et bien le reflet d'un mec ayant le chic pour se fourrer dans les merdes les plus noires. Je n'évoque toujours pas Leonard, là, que ce soit bien clair entre vous z'et moi.

Encore un bon Lansdale. Ouais, on frôle l'euphémisme, je sais.
Particularité notoire de cet opus, une omniprésence féminine rafraichissante.
Faut dire que Brett n'a rien à envier à nos deux compères, que ce soit au niveau de l'humour ou celui de la baston.
Le trio diabolique n'aura de cesse de jouter verbalement et physiquement tant que la gamine de notre Clamity Jane, version mannequin de compet', n'aura pas réintégré le bercail saine et sauve.
A noter la présence d'un nain volubile étonnamment prolixe à l'approche d'une mort imminente, ce qui aurait plutôt tendance à nous le rendre sympathique et ce malgré une certaine propension entubatoire. Comme un p'tit côté Tyrion Lannister éminemment plaisant chez ce Red abonné aux taloches taille XXL.

Toujours aussi déjanté avec de vrais morceaux d'amour à l'intérieur, ce Lansdale ne dépareille pas dans l'excellentissime série Collins/Pine !
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Septembre est déjà bien entamé et je ne vous ai toujours pas raconté mon dernier voyage. Direction donc l'East Texas pour une petite visite à mes deux vieux potes Hap et Leonard. Quand je me suis pointé, comme un cheveu sur la soupe, ça chauffait dur. Leonard en avait plein le cul de devoir ramasser les slips sales, jaunes devant et marrons derrière, de Hap qui prenait de plus en plus ses aises. A la décharge de Hap, je crois qu'il était un peu perdu, entre l'envie de se mettre en ménage avec Brett, sa flamboyante infirmière rousse au tempérament de feu, et la peur que ce changement vienne mettre à mal leur relation. Je me suis donc fait tout petit, enfin, autant que faire se peut bien sûr.

C'est justement grâce ou à cause de Brett que la tournure de mon séjour a pris un sacré virage. Apprenant que sa fille Tillie, prostituée de son, triste, état, était retenu plus ou moins prisonnière par un maquereau de la pire espèce, elle était déterminée à la tirer de ses griffes. L'aventure s'annonçait risquée. Impossible de connaitre vraiment les risques encourus sur place ni même si Tillie voudrait sortir des dites griffes. Mais Brett était déterminée et ce que Brett veut, Brett l'obtient. Sacrée bonne femme ! Aucune hésitation pour Hap et du coup, aucune hésitation pour Leonard qui n'est pas du genre à laisser son pote prendre des coups et des risques sans bouger le petit doigt.

On s'est donc tous embarqués en direction de la frontière mexicaine pour une expédition semée d'embuches et de rencontres plus pittoresques les unes que les autres. Un vendeur d'armes dégénéré vivant au milieu de nulle part, des chiens de prairie ou ce qu'il en reste, des tueurs à gages, des tatous, étonnantes bestioles, et surtout un nain aussi insupportable que mémorable du nom de Red. Alors lui, c'est sans la moindre vergogne que je lui aurai bien latté la gueule, quelle plaie putain ! Quel casse-couille ! J'ai connu un nain galeux dans une autre vie, bon OK il n'était pas tout à fait nain mais il était vraiment galeux, au propre comme au figuré, mais ce nain teigneux-là, c'est vraiment l'incarnation de l'abjection… En plus, il est tellement saoulant qu'il m'a plus d'une fois fait trouvé ce périple en sa compagnie bien long.

Bon, vous comprenez bien que si je vous écris, c'est que je m'en suis sorti de toute cette pénible histoire et ce ne fut pas le cas de tout le monde. Mais après un vol en rase motte dans un vieux coucou à la carlingue déglinguée, piloté, mais peut-on parler de pilotage dans son cas, par un indécrottable ivrogne, j'ai tendance à faire dans mon froc rien qu'à l'idée de monter dans un avion.

Et dire que j'ai prévu de retourner voir Hap et Leonard un de ces quatre, rien que d'y penser, j'en ai les boyaux qui se tordent et pas seulement de rire…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Cela fait quelques mois que je me suis lancée dans la relecture dans l'ordre de la série Hap et Leonard. Ce tome-ci faisait partie de ceux que je n'avais encore jamais lus. Et si ce « tape-cul » est un peu moins ultime que « Bad chili » il est néanmoins un très bon cru.

Encore une fois, j'ai passé un très bon moment de lecture. Rien de nouveau sous le soleil dans ce volet, on y retrouve les ingrédients connus des amateurs de la série : une histoire riche en baston et en action, une galerie de personnages pittoresque, des dialogues drôlatiquement vulgaires, des situations inattendues, un ton décontracté et une bonne dose d'émotion. Et oui, car, comme d'habitude dans les aventures des deux compères texans, derrière la marrade décontractée du gland, il y a aussi une dimension émotionnelle. Ca passe dans le thème abordé par le roman, après le racisme et l'homophobie, Lansdale nous plonge dans un univers de salopards qui exploitent des femmes prostituées. Mais cette émotion passe aussi à travers l'évocation des liens affectifs qui unissent les personnages. Putain, qu'est-ce qu'on les aime Hap, Leonard et Brett ! Dire qu'ils sont attachants est bien en-dessous de la vérité.

Le prochain tome, c'est « Tsunami mexicain » dont je ne me souviens pas mais qui, d'après ma critique, postée il y a 8 ans, m'avait un brin déçue. On va bien voir ce que ça donne à la relecture.

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J'ai retrouvé mes 2 vieux potes : Hap et Léonard, ça faisait un moment qu'on n'avait pas vécu une de leurs aventures rocambolesques et ça me manquait. Encore une fois, le dépaysement a été immédiat et je me suis bien marrée. J'adore leurs dialogues truculents, la façon imagée et pour le moins explicite avec laquelle ils présentent les choses. C'est sans détour, sbrut de décoffrage et ça ne laisse place à aucune ambiguïté.
Ça tape, ça cogne dure, ça saigne et ça tire dans tous les coins. Tout le monde en prend pour son grade et pourtant impossible d'avoir le moral dans les chaussettes avec ces deux là. Attention on n'est pas dans le feel good. Évidemment non ! c'est beaucoup mieux et beaucoup plus drôle ! Au menu : répartie cinglante, grossièreté assumée voire même savamment cultivée. Exit mièvrerie et répliques cul cul la praline ! Faites sortir les enfants car non seulement ils ne savent pas se tenir mais en plus ils n'essaient même pas.
Alors non ce n'est pas de la grande littérature et oui, finalement l'histoire est un peu convenue mais Hap et Léonard sont attachants et très bien travaillés. Si l'auteur utilise parfois les clichés il sait les manier avec dextérité et modération. Résultat, on s'attend à voir ces deux gaillards sortir du bouquin pour aller se servir une bière dans le frigo avant de venir squatter le canapé. Les autres personnages ne sont pas en reste : crédibles et bien ficelés. Il n'y a rien à redire et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont surprenants : un nain, un géant, des putes, des bikers et des mafieux dignes du parrain. Un casting prometteur qui vous fera passer un bon moment. Mais surtout merci monsieur Lansdale de ne pas avoir affublé Hap d'une petite copine du genre desperate housewife. J'ai adoré le personnage de Brett déjantée juste ce qu'il faut.

Ça se lit vite, on se vide la tête à coup sur et on rigole. Que demander de plus ? D'ailleurs je repartirai bien pour une petite virée moi.
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Le jour où Hap Collins et Leonard Pine n'auront pas d'emmerdes, ne partiront pas en croisade pour aider une copine ou toute autre femme, leur vie sera ennuyante au possible et les romans de leur père littéraire seront fadasses.

Bon, prévenons tout de suite les futurs lecteurs ou lectrices qui ne connaîtraient pas le duo formidable qu'ils forment, que pour lire leurs histoires, il ne faut pas sursauter à chaque mot cochon ou politiquement incorrect.

Donc, si les mots/verbes tels que chatte, bite, nichons, cul, anus, rondelle, zizi, zob, baiser, s'astiquer, nègre et pédés, vous donnent des aigreurs d'estomac, il vaudrait mieux passer votre chemin, parce qu'ils font partie du langage des personnages.

Oui, même le N-Word est présent, puisque Leonard, qui est un Afro-américain homosexuel, se définit souvent comme un pédé et les racistes blancs le qualifieront souvent de nègre. Lorsque l'on va acheter des armes non traçables, le vendeur ne vous donnera pas du monsieur… Les membres des gangs parlent mal, tout comme la plupart des personnages de ce roman.

Une fois de plus, nos deux amis partent en mission sauvetage, pour récupérer la fille de Brett, la petite amie de Hap, qui se prostitue et qui est tombée encore plus bas que bas, d'après deux anciens membres du gang de Big Jim (un balèze un peu con et un nain bavard qu'on pourrait renommer Causeur).

Dans les romans de Lansdale, on a de l'humour dans les dialogues. Humour bien souvent noir, scato, un peu glauque, mais souvent drôle et qui sert à désarmer certaines situations délicates. Ou à l'envenimer…

Il faut dire qu'en plus de Hap et de Leonard, dans leur équipe, on aura Brett, une quadra bien foutue, ancienne pyromane (envers son mari), qui sait manier les armes, Herman, un pasteur ex-tueur à gage (ou un tueur à gage devenu pasteur) et Red, un nain roux teigneux qui parle beaucoup trop (et se plaint tout le temps)… Une fine équipe, oui, on peut le dire.

Il y a de l'action, des armes à feu, des morts, de la violence, des enfants non scolarisés (oui, on en a dans ce récit), des gangs, de la drogue, des putes, de l'injustice, du racisme, des trafiquants, des types louches, de la baise, de la discrimination envers les personnes à la verticalité contrariée (les nains, quoi), bref, rien de politiquement correct, mais de la réalité, tout simplement.

Alors oui, l'intrigue est plus mince que la ficelle d'un string de danseuse, oui, ça ressemble plus à un tome pour faire de la baston pure et dure, oui, certains personnages semblent être un peu à la limite de la caricature, oui, le scénario pourrait être utilisé dans un film de série B, mais malgré tout, j'ai aimé cette lecture, qui m'a divertie, qui m'a amusée, et oui, j'ai aimé le côté horriblement mal poli des personnages et le fait que rien ne soit lisse dans ce récit.

Maintenant, si vous voulez découvrir cette série lorsqu'elle parlait de sujets plus grave, je vous conseille les précédents volumes, qui étaient moins légers que celui-ci.

Si vous voulez rire un coup, vous encanailler à fond, passer la frontière et aller casser du motard au Mexique, vous prendre des plombs dans le gras, admirer un aspirateur de chiens de prairie et adopter un tatou et le baptiser Bob, alors, foncez, ce roman vous fera du bien au moral et aux zygomatiques.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après avoir lu et apprécié « L'arbre à bouteilles », je retrouve nos deux héros Hap et Leonard, chargés de retrouver la fille de Brett (petie amie de Hap), Tillie, prise dans les griffes de Big Jim Clemente, maître-maquereau et seigneur de Hootie Hoot en Oklahoma.
L'ennui, c'est que Big Jim Clemente a revendu Tillie aux Bandidos Supremes, un gang de bikers dont le repère est de l'autre côté de la frontière mexicaine.

Hap et Léonard partent donc dans une nouvelle aventure, des Etat-Unis au Mexique. Des personnages complètement loufoques, comme le nain Red et ses acolytes, jalonnent ce roman plutôt amusant.
Les scènes de bagarre sont particulièrement réussies et les lieux toujours aussi insolites.
Pour ma part, j'ai préféré la deuxième partie du roman se déroulant au Mexique et donnant lieu à une « opération aérienne » ubuesque.

Si vous voulez passer un bon moment, sans vous prendre trop la tête, ce roman est pour vous. Pour les inconditionnels de Collins et Pine, ce livre sera l'occasion de retrouver la compagne de Hap, Brett, infirmière plutôt sexy, découverte dans "Bad Chili".

Il me reste à lire le « Mambo des deux ours » pour compléter la série loufoque et déjantée de Joe R. Lansdale.
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Si Brett n'avait pas eu son instinct de mère et voulut secourir sa fille Tillie, Hap n'aurait pas aidé sa fiancée Brett, Leonard n'aurait pas donner un coup de main à son ami Hap et ils ne se seraient pas tous retrouvés à la frontière mexicaine !
Dès les premières pages, le ton est donné, Hap broie du noir et squatte chez Leonard. Il hésite à s'installer chez sa dulcinée Brett. Il faut dire qu'elle a du caractère à revendre et de toutes façons ça tombe mal, sa fille a des soucis. Tillie, certes, n'est pas une sainte mais difficile pour Brett de rester les bras croisés sachant que cette dernière se trouve prisonnière dans un bouge à exercer le plus vieux métier du monde. le temps de régler deux, trois trucs, les voilà partis à sa recherche.
Bref, ils ont encore réussi à se mettre dans une belle galère. La castagne est au rendez-vous, les flingues sont de sortie alors un conseil faites gaffe, il va y avoir de la casse.
C'est irrévérencieux, déjanté, drôle et tendre aussi. Si Lansdale donne de la profondeur à ses personnages principaux et les rend attachants, il s'évertue à soigner les personnages secondaires tel que Red qui a retenu toute mon attention pour sa désopilance.
Hap et Leonard, eux, je les aime pas un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout… je les aime tout court. J'aime leurs défauts, leurs foutus caractères, leur humour et leur amitié indéfectible. Dès « L'arbre à bouteilles », j'ai su que je serais bien avec eux. C'est rarement de tout repos et qu'est-ce qu'ils me font rire.
J'en suis à peine à la moitié de leurs aventures et je sais déjà qu'ils me manqueront. Alors monsieur Lansdale, si je puis me permettre, n'arrêtez pas d'écrire sur eux, je vous en supplie… n'arrêtez pas !
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le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

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