Un assassin parmi nous

Beaucoup d'écrivains, ou scénaristes se sont amusés avec l'oeuvre d 'Agatha Christie, ce n'est pas toujours fidèle ( dans l'esprit ), ce n'est pas toujours réussi... Un Assassin parmi nous est à la hauteur, tout en s'éloignant vers la fin dans un ultime clin d'oeil et pirouette, que La Reine du Crime aurait appréciés , j'en suis sûre...
Collant parfaitement au “cahier des charges” des Dix Petits Nègres ( rebaptisé Ils étaient dix en 2020), Shari Lapena tire donc son épingle du jeu avec brio.
Elle a remplacé "l' île" par un hôtel de charme perdu dans la forêt. Afin , d'éviter la fuite lorsque les résidents commencent à mourir, et le rendre inaccessible aux autorités, elle y a ajouté une tempête suivie d'une méchante coupure d' électricité.
C'est bon, l'ambiance est posée ? Brrrrr...
Rajoutez des “touristes” venus se reposer le temps d'un week-end dans l'établissement tenu par un père et son jeune fils .
On a deux couples d'amoureux, une écrivaine venue terminer son prochain roman dans un calme blanc... , un avocat, deux amies dont l'une souffre de stress post-traumatique, ainsi qu'un couple au bord du divorce .
Ils sont bien dix... et un premier cadavre est retrouvé au pied de l'escalier, suivi d'un deuxième...
A cause de la tempête, l'assassin est forcément dans l'hôtel, hôte ou intrus ?
Les regards commencent à être soupçonneux, les masques tombent, d'autant que comme dans le roman d'Agatha Christie, tous ne sont pas blancs comme neige...
...Neige qui tombe sans discontinuer , accentuant le danger, l'hostilité, l'isolement.
Huis-clos, murder party, suspens, grand froid.
♫ Plouf, plouf♫: qui sera le prochain à tomber ?
Le roman de la reine du crime , daté de 1939 (tout de même !) , n'a pas pris une ride, et " l'hommage" de Shari Lapena est à la hauteur, même s'il est plus doux, moins machiavélique et s'il finit par une “pirouette”.
Je me suis régalée dans cet hôtel de charme qui n'a rien de charmant...
♫Tombe la neige...♫

Un quartier résidentiel tranquille, les voisins se connaissent bien, se reçoivent autour d'un verre ou pour un club de lecture. Mais avec l'arrivée d'un couple qui pourrait faire la une d'un magazine branché, quelque chose se brise dans le train-train de la vie quotidienne. Et puis les ados sèment la zizanie, entre Raleigh qui s'introduit en douce dans les maisons et Adam qui rentre ivre mort tous les soirs…La coupe déborde lorsque la sulfureuse voisine disparait, et que l'on retrouve son corps au fond d'un lac.

Pour Webb et Moen, les policiers chargés de l'enquête, il faudra faire le tri et isoler le faux du vrai dans le tissu de mensonges que les témoins élaborent pour se protéger, eux et leurs proches…

Une voisine encombrante appartient clairement au genre thriller domestique. L'ambiance évoque beaucoup la série Desperate housewives : la communauté de voisins apparemment sans histoires est en fait un repaire de meurtriers !

La suspicion évolue avec les aveux à demi-mots et on devine un peu avant la fin le noeud de l'histoire. Polar très vite lu, et apprécié.

Je remercie Netgalley et les éditions Presses de la cité.
Lien : https://kittylamouette.blogs..

Les uns après les autres les clients arrivent, non sans peine, à l'hôtel Mitchell's Inn, pour y passer un week-end de détente. C'est un hôtel de charme, loin de tout, sans Internet, Wi-Fi et autres joyeusetés indispensables pour certains… tenu par James et son fils Bradley.

La route est verglacée et déjà, Gwen et son amie Riley se font remarquer : sous l'effet du stress, Gwen perd le contrôle de sa voiture qui se retrouve dans le fossé. Il faut dire que conduire à côté d'une journaliste de terrain qui a été longtemps sur les scènes de guerre, notamment en Afghanistan, dont elle est revenue avec un SSPT pas trop pris en charge…

Parmi les autres clients, David un avocat pénaliste reconnu, dont la femme a été assassinée dans des conditions bizarres. Un couple venu se ressourcer avant le mariage : Matthew, riche famille, sa fiancée Dana beauté qui rend les autres femmes jalouses ; Beverly et Henry dont le couple bat de l'aile depuis que les enfants ont grandi, et enfin, un dernier couple Ian et Lauren.

Tout ce petit monde fait connaissance et semble aller pour le mieux. Une autre cliente, Candice White est dans sa chambre penchée sur son ordinateur pour avancer dans l'écriture de son nouveau roman.

Soudain un cri, Lauren vient de découvrir le corps de la belle Dana au pied de l'escalier, morte. Chute accidentelle ? Meurtre ? C'est ce que pense David qui va tenter de comprendre et décide qu'il faut laisser le corps dans l'escalier, afin que la police puisse procéder à son enquête.

Dehors, règne une magnifique tempête de neige qui va provoquer une panne d'électricité et enfermer tout ce petit monde, incapable de vivre sans être connecté dans un huis-clos féroce, un autre meurtre ne tardant pas à être commis, et avec la météo la police ne risque pas d'arriver rapidement.

En fait, on comprend vite que chacun a un secret enfoui dans le placard, et tout le monde va se mettre à suspecter tout le monde avec, pour pimenter le tout, Riley qui noie son stress post traumatique dans l'alcool et probablement les médicaments et en rajoute une couche avec ses idées délirantes, à l'affut du moindre bruit….

Au début, un peu dubitative, je me suis laissée emporter par l'habilité avec laquelle Shari Lapena fait monter la tension, étoffant l'histoire de chaque protagoniste au fur et à mesure qu'on avance avec un final que je n'ai pas vu venir. C'est la marque de fabrique de l'auteure, il semblerait, de jouer sur le contexte psychologique, alors qu'on a l'impression qu'on n'avance pas : j'ai découvert son style avec « L'étranger dans la nuit » que j'ai plutôt apprécié, mais celui-ci m'a plu davantage.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Presses de la Cité qui m'ont permis de découvrir ce roman et de mieux connaître l'univers de son auteure. Il me reste encore « le couple d'à côté » qui a eu pas mal de succès.

#Unassassinparminous #NetGalleyFrance
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Des personnes réunies dans un endroit clos, des meurtres. L'assassin est l'un d'entre eux, mais qui ?
Voilà un scénario qui ne peut que nous rappeler nos moments de lecture avec Agatha Christie. Cela n'est pas pour me déplaire, j'aime de temps en temps jouer à ma Miss Marple et tenter de deviner qui est le loup !
Ici, le décor est particulièrement bien choisi, la caricature n'est pas loin, un hôtel perdu au beau milieu de la forêt, une tempête isolant l'hôtel du reste du monde, plus d'électricité, pas de connexion internet !
12 personnes, 10 vacanciers plus le propriétaire de l'hôtel et son fils. Voilà de quoi se tirer les cheveux . Qui est le coupable ? j'ai retourné ma veste plusieurs fois et je n'ai eu aucun scrupule à en accuser quelques-uns ;-)
Est-ce que j'ai été surprise finalement ? Ben oui ! le coupable m'a une fois de plus échappé.
J'ai passé un moment sympa, mais c'est un peu long, j'ai fini par me lâsser un peu dans ce huis clos, j'ai eu envie de sortir , le confinement ça va un temps...

Tout a été dit déjà mais quand même :
On se croirait dans «  Dix » de Marine Carteron ou un ouvrage d'Agatha Christie .
Nous voici dans un hôtel cocooning, au charme désuet , perdu au coeur de la forêt .

Ses pensionnaires , deux couples d'amoureux, une écrivaine Candice, ,homosexuelle , célibataire , sur le point de terminer son dernier livre, deux amies chères , dont l'une souffre d'un syndrome post - traumatique , un avocat spécialisé, un couple au bord du divorce , Henry et Beverly , lui ne supportant plus sa femme , ils sont Dix.

Ils sont accueillis courtoisement par James : cuisinier , propriétaire de l'hôtel ,réputé pour sa cuisine gastronomique et son jeune fils , serveur , Bradley., une parenthèse enchantée ….

Ils pensent avoir choisi la destination idéale pour se détendre au coin du feu loin , très loin de la frénésie New-yorkaise.
Hélas , là - bas ni Internet ni réseau .

Une tempête de neige fait rage, après une coupure d'électricité, Lauren découvre le cadavre de la jolie Dana , fiancée de Matthew ,venue pour une escapade romantique , morte au bas de l'escalier .
Chute accidentelle ?
Drame passionnel ?
Qui est le coupable ?
Alors que les conditions météorologiques se dégradent fortement , un deuxième cadavre est retrouvé , l'établissement est maintenant coupé du monde ….

L'assassin serait dans la place? Tapi dans l'ombre? .
L'écriture est sèche, précise , efficace , sans fioritures .
L'auteure fait habilement monter la tension ,s'appuyant sur des ressorts psychologiques , dévoilant au fil des pages l'histoire cachée , les secrets antérieurs de chaque protagoniste.

Tous les clients ont des antécédents peu avouables, , honteux : drame ancien, traumatisme lié à l'enfance ou à une activité , jalousie , haine, culpabilité , amertume , fantasmes, chocs …


Un huit - clos parfaitement agencé , efficace .
Les circonstances , le décor , au départ ——le paysage prend une allure de carte postale —il s'obscurcit , s'assombrit —- —contribuent à l'angoisse, le lecteur , au fur et à mesure que l'on avance vers le final ne voit rien venir , se perd en conjectures ….
Au Mitchell's Inn on assassine !

Au final , j'ai passé un bon moment .

Ce thriller est presque parfait, je dis bien presque parce que j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire mais la fin m'a grandement déçue, car tout est révélé brusquement cinq pages avant la fin, sans que rien n'ait été annoncé au cours de la lecture, pas le moindre indice n'a été disséminé auparavant, le lecteur découvre donc d'un coup qui a tué plusieurs personnes et pourquoi et c'est extrêmement frustrant.
Une dizaine de personnes qui ne se connaissent pas vont aller passer un week-end dans un hôtel somptueux au coeur d'une forêt en plein hiver.
Ils espèrent tous que le luxe, le calme et l'ambiance chaleureuse du lieu vont leur permettre de passer un week-end reposant.
Mais dès la première nuit, une femme décède dans les escaliers, accident ou meurtre ?
A partir de là, l'ambiance se dégrade, la météo les contraint à rester à l'intérieur, une coupure de courant les isole encore plus et les empêche de contacter la police.
Les tensions commencent à monter entre les différents protagonistes.
J'ai beaucoup aimé découvrir peu à peu des bribes du passé de certains des hôtes, mais j'aurais aimé que l'auteur donne des indices, de façon à ce que je puisse me faire ma propre idée de ce qui se passe au sein de cet hôtel.
Au lieu de ça, on découvre seulement quelques pages avant la fin qui a fait quoi et pourquoi, sans rien avoir soupçonné avant, et du coup, ça m'a gâché le plaisir.

J'étais ravie à la perspective de me détendre le temps d'un week-end dans un hôtel au charme suranné, situé en lisière de forêt, sans connexion Internet. Une parenthèse de quiétude hors du temps, sauf que Shari Lapena, maîtresse des lieux, en a décidé autrement.

Le calme a été de courte durée, perturbé par la découverte d'un corps sans vie au pied du majestueux escalier.
Et me voilà prise au piège d'un huis-clos étouffant, malgré les conditions atmosphériques extérieures : températures glaciales, tempêtes de neige, rafales de vents plongeant brusquement l'hôtel dans le noir, ce qui rajoute à l'angoisse.

Comment cohabiter avec un cadavre, une poignée d'inconnus qui semblent tous avoir des « valises » plus lourdes que celles prévues pour leur séjour et un assassin qui n'a pu quitter les lieux ?

De suppositions en fausse piste, je me suis laissée embarquer par l'auteure qui n'a pas sa pareille pour distiller les indices au compte-gouttes.

Découverte avec ses deux précédents romans : « le couple d'à côté » et « L'étranger dans la maison » qui m'avaient emballée, je suis désormais convaincue que Shari Lapena avec une écriture précise et efficace est passée maîtresse dans l'art de décortiquer les caractères complexes de ses personnages.
Elle prend plaisir à jouer sur les ambiguïtés pour mieux nous perturber et nous induire en erreur avec beaucoup de subtilité.
Et c'est un régal !

Un grand merci à NetGalley et aux Presses de la Cité.

Un hôtel en pleine forêt, une tempête de neige qui provoque une coupure d'électricité et voilà qu'une dizaine de personnes se retrouvent coincées alors qu'un tueur circule parmi eux. Suspens garanti ! J'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de ses hôtes infortunés qui pensaient passer un bon moment de détente. Au contraire, les cadavres s'accumulent, les moindres recoins sombres de l'hôtel peuvent cacher l'assassin et chacun soupçonne son voisin, voire son mari ou sa femme. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé l'ambiance et l'angoisse qui monte, on se met à leur place et on se demande qui peut être le tueur. Cela pourrait faire un bon film, les chapitres sont courts, le rythme trépidant. Par contre, la fin est décevante : la résolution de tous ces meurtres nous est balancée en trois coups de cuillère à pot, je m'attendais à quelque chose de plus subtile. A part la fin, un roman qui se lit bien !
Je remercie les Editions Presses de la Cité et Netgalley de m'avoir permis de lire le dernier roman de Shari Lapena.

🧐 Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, forcément, j'ai pensé au premier polar que j'ai lu et qui m'a définitivement fait basculer dans ce genre littéraire, "Les dix petits nègres" de ma très chère Agatha Christie, devenu depuis "Ils étaient dix".
Je n'avais pas envie de lire un réchauffé du roman qui reste LA pépite pour moi en la matière. Mais j'ai voulu faire confiance en Shari Lapena dont j'ai déjà pu apprécier les écrits.

🧐 Il y a de grosses ressemblances bien sûr.
Un huit clos, peu de personnages, des meurtres à la chaîne comme on enfile des perles pour un collier, mais, sans spoiler, ils n'y passent pas tous.
Ils ne sont pas sur une île mais dans un hôtel cerné par la neige.
Il n'y a pas de chanson que le meurtrier suit mais il n'en reste pas moins que l'on cherche le ou les meurtriers et la raison de ces crimes.
Ils ont tous un passé où des événements importants sont intervenus mais aucun lien apparent.

🧐 Bref, je n'ai pas soupçonné l'assassin donc c'est plutôt bon signe.
Evidemment, je recommande, pour ceux qui n'auraient pas lu celui d'Agatha de commencer par lui mais ensuite, venez découvrir la plume de Shari Lapena avec "Un assassin parmi nous".

Quelques personnes, en couple ou non, se retrouvent dans un hôtel pour un week-end, en pleine forêt, et en pleine tempête de neige. C'est une ambiance pour voir pleuvoir des cadavres. Comme tout le monde est coincé au même endroit, qui cet endroit est lui-même innaccessible au monde extérieur temporairement, l'assassin est forcément là.
Non seulement tout ceci n'est pas très original, mais en plus, ça fait écho à un autre grand roman policier célèbre. Je l'ai déjà dit dans de précédents chroniques, je n'ai pas besoin d'originalité pour passer un bon moment de lecture. Et ici, ce fut le cas . Ce n'est certes pas le roman de la décennie, mais c'est facile et agréable à lire. Les personnages sont un peu superficiels, mais on ne leur en demande pas plus pour une ambiance angoissante réussie. Et j'ajoute une fin que je n'ai absolument pas vu venir. Bon, je sais que je suis particulièrement bon public, mais moi, ça me va. D'autant plus que je traverse une panne de lecture depuis quelques mois, c'était tout à fait le genre de lecture dont j'ai besoin en ce moment.
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