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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après Marguerite n'aime pas ses fesses sorti en 2016 chez Quidam éditeur puis le livre que je ne voulais pas écrire un peu plus d'un an plus tard, Erwan Larher revient avec Pourquoi les hommes fuient ?, toujours au même endroit. Un texte fort, qui danse sur le son des guitares électriques. On tente l'aventure ?

# La bande-annonce

Jane a 21 ans. Hyperconnectée, elle vit au présent entre jobs d'hôtesse et menus larcins, boîtes et soirées branchées, ses amants d'une nuit et ses deux colocataires. Rien n'existe que par sa volonté ; ses actes tracent les contours du monde.

Un soir, le hasard la jette malgré elle sur les traces de son père, qu'elle n'a jamais connu. Est-il cette pop star dont on a perdu la trace ? Ce guitariste punk passé à côté de sa vie ? Ou ce solitaire retiré de la compagnie des hommes ?

Jane se prend au jeu des vérités parfois contradictoires tandis que son environnement se détraque. La violence du réel, son humanité aussi, s'engouffrent dans les brèches à mesure qu'elle perd le contrôle.

Après le succès du Livre que je ne voulais pas écrire, Erwan Larher revient, avec ce septième roman, à la pure fiction. Un texte up tempo, énergique et moderne, entre intime et sociétal.

# L'avis de Lettres it be

C'était un retour attendu dans les rayonnages de nos librairies, celui d'Erwan Larher. D'emblée, Pourquoi les hommes fuient ? de distingue par une trame plutôt éclatée, rarement linéaire, souvent surprenante et déroutante. Une trame à l'image de son auteur ? C'est la conclusion que l'on serait tenté de faire, chapitre après chapitre. En effet, ce roman est celui de la recherche du père et d'une époque, celui du questionnement du rôle que joue la musique dans nos vies. Après avoir quitté le monde de la musique au cours de sa carrière professionnelle, Erwan Larher semble y revenir, déguisé en Jane, le personnage principal de son nouveau roman. Et le rock, quoi qu'il en soit, est toujours là !

Erwan Larher, écrivain, acteur et rescapé du Bataclan est de ceux dont la figure peut éclipser les écrits, ceux pour lesquels le jugement de l'oeuvre se fausse facilement derrière l'humain, les émotions remportant le bras de fer. Et pourtant, on prend plaisir à lire les ouvrages de notre homme malgré ce contexte. Et Pourquoi les hommes fuient ? confirme la tendance : c'est fort, c'est rapide, c'est bien construit, Jane illustre plutôt bien cette époque contemporaine qui aurait troqué, en ne le regrettant pas encore, Bieber contre Cobain.

On croirait ne pas avoir complètement apprécié ce nouveau roman d'Erwan Larher la faute à une structure parfois hâtive, on croirait avoir été complètement déboussolé par une fin abrupte au possible… Et pourtant, Pourquoi les hommes fuient ? est un roman qui reste dans la tête. La quête du père sur fond de rock'n'roll, la bataille des générations et des époques, en plus de tout ça, on prend plaisir à se lier d'amitié avec Jane, l'héroïne doucement destroy de ce livre. Une belle lecture de rentrée littéraire, sans prétention mais pas sans ambition.

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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3 éléments qui pourront vous permettre de savoir s'il vous faut fuir le nouveau roman d'Erwan Larher.

L'histoire :
Accrochez-vous aux rayons de votre bibliothèque, car nous frisons la grande originalité : une fille veut retrouver son père ! Au moins, du repos pour les neurones, on se glisse dans cette trame les yeux fermés ...heu...pas trop....faut découvrir quand même ce que l'auteur en fait de cette intrigue. Si l'on considère la fin de l'ouvrage ( rassurez-vous, je ne divulgache rien), pas grand chose. Mais là, je pointe d'emblée les deux points faibles de ce roman qui par ailleurs possède quelques qualités propres à intéresser un lecteur qui aimera se plonger à la suite d'une certaine Jane ( prononcez djène SVP). Jane est jeune, sa mère vient de quitter notre monde de brute sans beaucoup attrister sa fille unique qui a d'autres chats à fouetter, surtout des mecs à baiser ou à entourlouper. Au moins une héroïne qui prend sa vie en main et qui n'a pas froid aux yeux ! Un peu nombriliste, elle caracole dans la vie sans trop se soucier du monde extérieur pourtant en grève et en quasi révolution. Elle fonce, portable greffé dans sa main .... même si celui-ci l'intrigue pas mal quand ce salaud de Google ne veut pas lui donner les renseignements demandés...

Le style :

Assurément le point fort du livre. Avec un vocabulaire en parfaite adéquation avec l'âge de son héroïne ( un petite vingtaine), les phrases percutent, groovent ( c'est pas démodé ce terme ? ) , fusent, comme un Queneau actuel le ferait pour mettre en scène une jeune adulte d'aujourd'hui. La quête au paternel devient alors pas mal hilarante et se dévore comme une bonne sitcom ( très bien dialoguée). On ne fuit donc pas puisque l'on se régale du franc parler et des pensées sans filtre de Jane.

Les personnages :

Vous l'aurez compris, Jane occupe un très grande place dans le livre, tellement énorme que les autres protagonistes n'ont guère de place pour exister.
La fin sur le blog
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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J'avais découvert Erwan Larher avec son magnifique le livre que je ne voulais pas écrire et le découvre ici dans un roman 100%.
C'est l'histoire de Jane, jeune adulte complètement paumée, dont la mère est décédée en ne souhaitant pas lui révéler l'identité de son père. N'ayant plus rien à perdre, de conjoncture en conjoncture, elle part à la recherche de celui-ci, tentant de démêler le faux du vrai, de faire la part des choses entre Johann et Joris.
Le narrateur alterne entre Jane et Jo (Johann ou Joris?), le tout est une boule de tendresse, un vrai récit initiatique, une réelle quête de ses origines.
Erwan Larher maîtrise le jeu du bon mot (on sourit, on rit à de maintes reprises), le langage des « djeunes » (enfin ceux de Paname car, hum, les miens n'y comprennent rien), l'idiome japonais (bukkake fait maintenant partie de mon vocabulaire, merci! mdr), la bonne musique (vive Nirvana, encore et toujours) et ne se fait pas que des amis en expliquant pourquoi les hommes fuient
Lien : https://letempslibredenath.w..
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