Les crimes de nos pères

Quels sont "Les crimes de nos pères"? Assurément les loooooongueeeeeurs et les digressions 😨😳...

Rebecka Martinsson a par la force des choses fui sa confortable vie d'avocate à Stockholm pour se réfugier à Kiruna, dans le Nord de la Suède. Elle travaille à présent pour le ministère public où elle est confinée à des tâches ingrates plus proches du simple "gratte papier" que du noble droit.
Jusqu'au jour où un cadavre, puis deux, puis trois, puis quatre sont retrouvés, dont l'un dans un congélateur. L'homme ainsi congelé avait disparu depuis près de quarante ans. L'enquête peut alors débuter...

Ce polar est le dernier volet d'une série mettant en scène Rebecka Martinsson. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle l'auteure a fait traîner en longueur cette histoire, redoutant d'abandonner sa chère Rebecka ? Parce que c'était vraiment long et lent.
Les passages relatant la vie des personnages sont longs et sans intérêt. Ceux racontant les combats de boxe sont... trèeeeeeees longs également. L'enquête n'avance pas ou si peu avec un manque d'action évident. C'est lourd et pataud.

Pour autant, et pour faire taire les mauvaises langues 😉, je ne dirais pas que ce polar est un navet. Non, ce n'est pas ça. Il est juste trop lent, sans véritable rythme, avec beaucoup de digressions, ce qui me gêne grandement dans ce genre littéraire. A mon sens, un polar n'est pas un roman contemplatif !

En revanche, pour les fans de boxe, allez-y, vous allez vous régaler ! Il y a des pages et des pages consacrées aux entraînements, aux combats amateurs et professionnels. Ça sent la sueur et la testostérone !
🥊🥊

En attendant, ce polar m'a laissée KO 😴💤

D'habitude,j'aime les polars nordiques mais cette fois-ci j'ai été plutôt déçue. Je n'ai pas apprécié les nombreuses descriptions trop longues à mon goût; en plus les retours en arrière sont beaucoup trop fréquents et cassent le rythme. J ai pour principe de toujours lire un livre jusqu'à la fin mais ici j'ai dû faire un effort...

Version audio
Que de détails ! Que de digressions ! Que de chiens ! Que de choses inutiles qui font traîner en longueur ce polar !
J'ai pourtant été intéressée par la vie à Kiruna, cette ville minière du Grand Nord, sur les terres des Samis. Il y a peu, on n'y parlait même pas le suédois et des sectes religieuses extrêmement puritaines et machistes corsetaient les habitants. La vie y est toujours rude et, seul, l'alcool semble pouvoir réchauffer les âmes. Ce récit ne donne vraiment pas envie d'aller vivre à Kiruna.
Je n'ai pas lu les autres polars de Asa Larsson. C'est donc avec Les crimes de nos pères, que j'ai fait la connaissance de Rebecka Martinsson, la procureure. Elle ne m'a pas semblé bien sympathique. Pas plus que Ragnhild Pekkari, la tante infirmière, ou Anna Maria, la policière. Leurs problèmes personnels délayés au fil du récit ne m'ont pas touchée.
De plus, je n'ai pas du tout aimé la lecture qu'en fait Odile Cohen. J'ai trouvé qu'elle interprète les dialogues avec une vulgarité qui ne semble pas apparaître dans la traduction d'Anne Karila (je suis allée feuilleter l'édition papier à la librairie). Il est vrai que le langage employé par Asa Larsson est souvent cru. Je n'en pouvais plus des j'te rappelle…, j'suis …, est-c'qui…, et j'en passe.
J'ai failli arrêter plus d'une fois l'écoute de ce texte. Je suis un peu maso… Heureusement il y a l'exotisme du Grand Nord !
#LesCrimesdenospères #NetGalleyFrance

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