Tout ne s’explique pas. Bien souvent, la raison ne parvient pas à assimiler les faits et les événements qui surviennent à l’improviste et qui perturbent nos sens.
Certains s’accrochent à leurs croyances, d’autres à l’existence de forces supérieures, et quelques-uns s’en tiennent à penser qu’un jour tout aura une explication logique qui, sur l'instant, leur échappe.
Mais la seule certitude, c’est qu’il arrive des choses extraordinaires et qu’elles sont parfois liées à ce qu’on appelle « le mal ». Et l’on peut en arriver à se demander s’il n’existe pas une divinité monstrueuse, abominable, qui sème la terreur depuis son antre aride : l'Enfer.
À l’évidence, les conclusions des différents légistes se rejoignaient. La cause de la mort des victimes était claire : arrêt cardiaque. Les cadavres ne présentaient pas d’autres lésions, exception faite des dégâts subis par un corps exposé aux intempéries. Arrêt cardiaque. Il éclata de rire, le rire d’un dingue qui vient de prendre conscience de sa folie. Un petit détail, une broutille, faisait que tout semblait sortir d’un film d’horreur, d’un délire épouvantable sans aucun sens : les quatre gamines n’avaient plus de cœur. Elles n’avaient plus de cœur. Comment leur avait-on ôté ?
Les personnes qui se perdent dans le désert souffrent d'hallucinations après avoir passé deux ou trois jours sans boire ni manger. Il y a aussi les gens qui consomment de la drogue, qui souffrent d’un syndrome d’abstinence ou qui sont totalement exténués.
Quand on lit ce genre de truc derrière un bureau à Washington, on prend ça à la légère et on en vient même à choper des fous rires avec nos collègues. Mais quand on les affronte directement...
- Quoi qu’il en soit, vous semblez en bonne forme.
- En apparence. Vu de l’extérieur. Je suis comme ces vieilles voitures dont on répare la carrosserie, mais dont on ne change pas le moteur.
"Desde el Infierno" (2015) - Dirigida por Luis Endera y basada en el libro de Enrique Laso. Tráiler Oficial.