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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le dernier livre d'Antoine Laurain ne fait pas exception à ses autres écrits, il est superbe.
Subtile, tortueux, comme un faux air de Fenêtre sur cour (Rear Window) d' Alfred Hitchcock.
Nathalia une jeune femme, photographe débarque un beau jour dans le cabinet du Docteur Faber, psychanalyste, elle a perdu le gout de son métier depuis qu'elle a photographié un meurtre.
Il lui demande de parler de son métier, de ce qu'elle fait, et au lieu de lui répondre oralement, elle va le faire à travers des histoires qu'elle va envoyer avant chaque séance, chaque histoire concerne un des voisins qu'elle aperçoit depuis son appartement. le docteur Faber va d'abord hésiter entre imaginaire ou réalité de ces histoires. Elle va pousser le vice jusqu'à donner des preuves de l'existence de ces personnes.
Petit à petit le lien entre Nathalia et son psychanalyste se resserre.
Un style toujours très agréable, très imagé, un rythme constant, et un suspens fort bien mené. Un livre a dévorer.


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J'ai lu ce livre à la demande de mon libraire et je n'avais lu aucun livre de cet auteur que je ne connaissais pas. Une photographe en peine d'inspiration vient consulter un psychanalyste... à partir de ce postulat un curieux livre démarre dans lequel on est gentiment perdu. Entre le récit des séances par le psychanalyste, des bribes de sa vie entre les séances, les écrits qu'il a demandé à sa patiente de lui remettre qui s'apparentent à des nouvelles, on est baladé et on cherche le lien. Toujours rédigé a la première personne dans un style simple, clair et remarquablement efficace, une construction audacieuse finissant en pied de nez aux deux derniers chapitres confinent à rendre ce récit extrêmement intelligent, captivant et agréable. Un livre qui se dévore.
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Nathalia est dangereusement douce et ce roman est dangereusement prenant... attention, vos tâches ménagères pourraient en pâtir.

Nathalia, photographe, a photographié un meurtre et maintenant, elle n'arrive plus à photographier.

Le Docteur Faber, psychologue, va la recevoir, et surtout recevoir les portraits qu'elle ne peut plus photographier.

Des portraits sous forme de petites nouvelles qu'elle va écrire pour son Docteur qui apprécie ses lectures autant que nous. Mais de portraits en portraits, une énigme se dénoue sans que nous nous en doutions. le Docteur Faber sait pourtant.

Un roman bien plus sombre que ce à quoi je suis habituée avec cet auteur. J'ai adoré cette nouvelle facette d'un auteur que je ne loupe que rarement.
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L'histoire débute dans le cabinet du Docteur Faber, psychanalyste. Il y reçoit une nouvelle patiente Nathalia. Celle-ci est photographe, mais elle a perdu le goût de son métier depuis qu'elle a assisté à un meurtre. Au départ, on n'en sait pas plus. Comme elle avoue passer ses journées à observer les personnes vivant dans l'immeuble en face de chez elle, Faber lui donne comme tâche d'écrire ce qu'elle voir. Nathalia va alors lui déposer dans sa boîte aux lettres (elle ne souhaite pas qu'il lise devant elle) ses petites histoires. le lecteur les découvre donc en même temps que le docteur. Et avec lui, on s'interroge, « comment peut-elle connaître tant de choses ? » « Qu'est-ce que ces textes disent de la personnalité de Nathalia ? »
Ce roman présente une structure très originale, alternant les chapitres en « Je » quand le psychanalyste parle et les chapitres reprenant les récits de Nathalia.
J'ai beaucoup aimé suivre les questionnements et les interprétations du docteur, en savoir « un peu » plus sur Nathalia et ses voisins. J'ai pris le temps de faire une pause à la fin de chaque petite histoire, mais pas trop longue tant j'avais envie de connaître la fin.
Cette fin totalement surprenante !
J'ai lu plusieurs romans de Antoine Laurain, avec une affection particulière pour le chapeau de Mitterrand et La femme au carnet rouge. Dangereusement douce rejoint donc mon Top 3 de cet auteur.
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« Dangereusement douce » : c'est ainsi que le Dr Faber, psychanalyste, qualifie sa nouvelle patiente, Natalia, qui lui confie d'emblée ne plus être en mesure de photographier – alors qu'il s'agit de sa profession – depuis qu'elle a fixé un meurtre sur la pellicule.

Dans un suspense psychologique, qui n'est pas sans rappeler a priori le très hitchockien « Fenêtre sur cour », Natalia va narrer par écrit pour son thérapeute la vie de chacun des habitants de l'immeuble qu'elle observe. Ces récits ont pour effet de déstabiliser le Dr Faber, qui cherche en vain de distinguer la vérité de l'imagination. « Pourquoi tenez-vous tant à ce que ces gens n'existent pas docteur ? » interroge Natalia.

Roman de suspense, certes, qui tient sa promesse d'un épilogue inattendu. Mais aussi un beau parcours d'humanité, si bien résumé par la citation d'exergue de Susanne Sontag, qui met l'accent sur la nécessité de ressentir de l'empathie, d'apprendre, de pardonner – « Devenir, en somme, autre que nous-mêmes ? ».
L'exergue est la véritable conclusion des livres, écrit Antoine Laurain.

Comme souvent chez cet auteur, des objets anciens, porteurs de sens et de transmission, offrent une métaphore du récit ; il s'agit ici d'une collection de clés passe-partout du XVIIIè siècle, ornées d'un coeur.

Antoine Laurain compte parmi les auteurs favoris de la Reine Camilla – mais aussi de Joconde ! (voir la photo)

Si ce n'est déjà le cas, je vous invite à faire connaissance avec son univers par le truchement de son dernier roman, à la trame subtile.

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