Un hiver long et rude peut se résumer à son titre. Long, long, long. Et du coup il est bien mais sans plus.
En 1966, Megan a envie de partir de chez elle, de Struan où elle s'occupe de sa famille depuis 15 ans. Avec l'aide de son père, elle part à Londres, où après avoir fait des petits boulots, elle gagnera sa vie grâce à un hôtel. le lecteur suit son parcours à Londres en même temps que de suivre la vie de la famille de Megan durant l'hiver 1969, du point de vue de son père, Edward, et de son grand frère, Tom.
En fait, les seules parties qui m'ont plu sont les chapitres où l'auteure raconte la vie Megan à Londres. La vie de la famille Cartwight durant l'hiver 69 est ennuyante, on ne trouve pas d'éléments qui a mon goût donne envie de continuer et qui accrochent le lecteur. En vérité, j'ai eu l'impression qu'il ne se passe rien à part que la famille se disloque complètement.
Je trouve que ce livre est plus une description de personnages. le père, bien caractéristique de la gente masculine de l'époque, ne se bouge absolument pas, ne fait rien pour arranger les choses, se dit juste "Oh si Megan était la ce serait mieux" et "Oh Emilie (sa femme) ne fait rien. Est-ce normal?". Bref il m'a soulé. Son fils Tom se retrouve seul à essayer d'améliorer la vie de famille, surtout pour son petit frère Adam, qui est bien seul et perdu au milieu de cette famille.
C'est certes une histoire intéressante, mais il y a beaucoup de longueurs, et j'ai dû m'accrocher, surtout au début.
Donc, ce livre a été pour moi une lecture en demi teinte d'où le fait que c'est un livre qui est à mon goût bien mais sans plus.
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