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3,99

sur 1191 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si vous êtes amateurs de BD, vous connaissez certainement Timothé le Boucher pour son précédent titre "Ces jours qui disparaissent" que j'avais pour ma part adoré ! En ce qui concerne le Patient, je l'ai adoré aussi.

Je trouve que l'auteur s'est encore amélioré au niveau du dessin qui est magnifique. Quel talent ! En matière de narration, c'est toujours aussi bon. Timothé le Boucher sait raconter des histoires. Il pourrait sans soucis être scénariste de films ou de séries car il sait développer des intrigues qui rendent accro. Il sait créer du suspens et captiver son lecteur de bout en bout.

Le patient est un énorme pavé et pourtant on se sent obligé de le lire d'une traitre pour connaitre la fin. C'est hyper bien ficelé. Pierre, un jeune homme de 21 ans est le seul survivant du massacre de sa famille. Sa soeur ainée est désignée coupable. le jeune homme est amnésique et ne se souvient de rien. Une psychologue tente de lui faire recouvrir la mémoire, cette dernière n'étant pas totalement convaincue par l'innocence du jeune homme.

Un coup de coeur !
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Ce gros roman graphique me laisse très ambivalente. En effet, j'avais adoré "Ces jours qui disparaissent" du même auteur, dont je découvrais la qualité des illustrations et du scénario, mais là, j'avoue que "Le patient" m'a mise mal à l'aise.
Sans raconter l'histoire, le personnage principal est survivant du massacre des corneilles, massacre de sa famille, dont sa soeur survivante aussi a été accusée car trouvée l'arme en main, hospitalisée et suivie avant de se suicider. Notre patient, lui, s'éveille d'un long coma et, accompagné par une psychologue, tente de récupérer physiquement et psychologiquement.
Nous assistons alors à des réminiscences en hypnose de sa vie passée : désirs, frustrations, violences, etc. en même temps que l'on est témoin de celui qu'il devient à présent, avec ces mêmes émotions, malgré les nouvelles relations dans la clinique où se rétablit. Thimothé le Boucher traite le sujet avec brio, dans une ligne claire et des couleurs plates, tendres ou sombres, des détails récurrents, selon l'impression à rendre, comme dans un véritable thriller. Tout y est tellement plus complexe que ce qu'il n'y parait, et nos projections sont tour à tour déjouées, par manipulation de l'auteur ou de ses personnages, avant la fin ouverte, qui pour ma part me semble être un mauvais présage.
L'oiseau, même en cage, reste un oiseau, surtout si c'est une corneille.
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Encore une très belle lecture, grâce à Timothé le Boucher, cette fois-ci : le Patient.

L'histoire de Pierre, rescapé du massacre de sa famille, que les médias ont surnommé "massacre de la rue des Corneilles". Pierre sort du coma après des années et Anna, une psychologue qui est peut-être plus liée à lui qu'on ne le pense, va s'occuper de lui et chercher à connaitre la vérité sur le drame.

J'ai beaucoup aimé l'histoire, les embranchements scénaristiques et autres retournements auxquels je ne m'attendais pas. L'histoire est très bien menée du début jusqu'à la dernière case.

Toujours chez Timothé le Boucher, j'apprécie ses dessins, magnifiques, toujours empreints de poésie, d'onirisme et de métaphores.

J'aime également tous les personnages qui peuplent et font vivre ses BD, tous plus variés et différents les uns des autres. Cela m'avait marqué dans 47 Cordes, un des personnages principaux étant métamorphe on voit passer une grande quantité de représentations différentes. Mais c'est finalement le cas dans toutes les bandes dessinées que j'ai pu lire de lui et c'est un vrai plaisir.
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Amateurs de thrillers hitchcockiens tordus à souhait, cette BD est faite pour vous. Timothée le Boucher signe le Patient aux éditions Glénat : une petite merveille, après le remarqué Ces jours qui disparaissent (qui devrait être adapté au cinéma).
Cette bande dessinée somptueuse plonge dans l'histoire d'un crime familial sordide. Une famille est retrouvée assassinée à l'arme blanche après que Laura Grimaud, l'aînée des enfants, ait été croisée déambulant un couteau ensanglanté à la main. Seul Pierre Grimaud, son frère de 15 ans, est retrouvé en vie, gravement blessé et dans le comas. L'adolescente de 17 ans, déclarée coupable de ces crimes, sera enfermée avant qu'elle ne mette fin à ses jours.
Six ans après ce fait divers, Pierre sort de son comas. Une psychologue, Anna Kieffer prend en charge le jeune patient afin de comprendre ce qui s'est passé mais aussi de traiter les traumatismes du jeune homme.
Entre la scientifique et l'ancienne victime du "massacre de la rue des Corneilles", une étrange relation se noue, alors que Pierre se plaint de recevoir des visites dans sa chambre d'un mystérieux homme en noir. Et il est vrai qu'autour de l'hôpital, un étrange individu rôde.
Le moins que l'on puisse dire est que Timothée le Boucher prend son temps pour déplier l'intrigue autour des séquelles d'un crime finalement jamais complètement élucidé. L'auteur a usé d'un soin particulier dans le traitement des lieux, des espaces, des regards et des dialogues dans un huis-clos de plus en plus étouffant. Tel un joueur d'échec, l'auteur avance ses pièces les unes après les autres, avant de dégoupiller sa grenade scénaristique à partir de la moitié du livre.
Manipulation, traumatismes, souvenirs persistants : Timothé le Boucher souligne qu'à l'instar des corneilles, les victimes n'oublient jamais. Anna Kieffer incarne l'héroïne hitchcockienne par excellence : femme fatale mais fragile, c'est elle le fil conducteur de cette histoire de plus en plus intime.
La bande dessinée donne également une large part aux personnages secondaires – patients, infirmières, médecins – dont certains deviennent essentiels à l'intrigue. Une intrigue rondement menée pour un récit sombre et déstabilisant. Une vraie réussite.
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Après "Ces jours qui disparaissent", Timothé le Boucher, nous offre ici un merveilleux thriller psychologique.

Une fois la première page ouverte, il est impossible de le refermer sans en connaître le dénouement. le personnage de Pierre est fascinant par sa complexité ainsi que celui d'Anna qui semble éprouver tout comme nous, lecteur une réelle fascination pour son "patient".

On retrouve les dessins de "Ces jours qui disparaissent" qui nous font éprouver de la peur et du doute sur le véritable assassin de la famille Grimaud.

Un roman graphique que je vous recommande fortement !
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Pierre est le seul survivant du meurtre de sa famille. La coupable ? Sa soeur, Laura. Une fille dérangée, égarée. ⁣⁣
⁣⁣
Pierre se réveille de plusieurs années de coma et commencent pour lui de longues semaines de rééducation. Anna Kieffer, une psychologue, le suit plusieurs fois par semaines afin de l'aider à se réadapter à cette nouvelle vie. En tant qu'homme. En tant que survivant. ⁣⁣

Je me doutais du dénouement mais j'ai vraiment passé un bon moment. le dicton, toujours se méfier des apparences (ou de l'eau qui dort, ça marche aussi) n'a jamais été aussi vrai.⁣⁣
⁣⁣
Lien : https://loeildem.wordpress.c..
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Fan de "Ces jours qui disparaissent", j'ai voulu découvrir "Le patient". Je suis fan du graphisme de
Timothé le Boucher, un talent à suivre.

Une couverture magnifique qui annonce un suspens Hitchcockien, et nous fait penser aux "oiseaux".

Pierre Grimaud, âgé de 15 ans à l'époque est le seul survivant du massacre des Corneilles, c'est ainsi que l'on avait intitulé l'affaire à l'époque, en fait il s'agit du nom de la rue.

Toute la famille avait été assassinée au couteau mis à part deux survivants, Pierre grièvement blessé - dans le coma- et sa soeur Laure considérée un peu "débile", différente, simplette. On l'avait retrouvée errant un couteau à la main.

Quelques temps après le drame, Laure s'était suicidée.

Nous sommes six ans plus tard et lorsque Pierre se réveille, il est amnésique et encore paralysé. Il devra encore passer un petit temps à l'hôpital.

Anna Kieffer est psychologue spécialiste en criminologie, elle fait de la route pour suivre Pierre mais elle y tient car elle s'était occupée de l'affaire et avait suivi Laura. Anna va essayer de comprendre et essayer d'aider Pierre à retrouver la mémoire. Pierre fait des cauchemars et voit continuellement un homme tout en noir qui l'effraie.

Pierre et Anna deviendront complices au fil du temps, ce patient changera la vie d'Anna.

Un véritable thriller hitchockien, je le répète. C'est bien pensé. J'ai aimé la construction même si par moment on se perd un peu, c'est volontaire.

Un roman graphique de 300 pages dans lequel tensions, manipulations sont à l'ordre du jour. le dessin est épuré. la maîtrise narrative est parfaite.

J'ai aimé que l'auteur nous parle également du rapport que l'on a au corps, de notre image par rapport à autrui.

L'auteur nous dépeint le parcours de jeunes adolescents victimes d'accidents de la route, du réapprentissage de la vie, de leur corps et de l'image que l'on peut avoir de soi. Il nous emmène au coeur de l'âme humaine; amnésie, manipulation, perte de la notion du temps et de son identité.

J'ai passé un excellent moment.

Ma note : 8.5/10
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Après avoir lu 47 cordes, un coup de coeur, j'ai décidé qu'il fallait absolument que je me penche sur les autres romans graphiques de Timothé le Boucher ! C'est donc avec le patient, un thriller psychologique, que j'ai poursuivi ma découverte de cet auteur.

Une nuit, la police trouve une jeune fille en pleine rue, ensanglantée et un couteau à la main. Ils se rendent alors à son domicile et découvrent que toute sa famille a été assassinée. Seul un de ses frères, Pierre, a survécu au désormais célèbre "massacre de la rue des Corneilles", mais suite à ces évènements il est resté plongé dans le coma pendant 6 ans. À son réveil, Pierre a 21 ans et doit rester à l'hôpital le temps de s'acclimater tout en suivant une thérapie avec Anna, psychologue spécialisée en criminologie et victimologie.

La plus grande partie de l'histoire se passe à l'hôpital où nous suivons l'avancée de Pierre, qui doit récupérer le contrôle de ses membres et surmonter son traumatisme, le quotidien du personnel hospitalier et des autres patients. J'ai beaucoup aimé le petit groupe qu'ils forment pour tromper l'ennui. Les séances avec Anna permettent à Pierre de se plonger dans ses souvenirs pour essayer de comprendre ce qui s'est passé la nuit du massacre, un mystère qui n'a jamais vraiment été élucidé. L'enquête est captivante et fait de ce roman graphique un véritable page turner. L'ambiance est oppressante et la tension omniprésente. Pierre souffre de paranoïa et on se demande au début si la menace qui semble peser sur lui est réelle ou imaginaire.

On retrouve le côté malaisant qui m'avait beaucoup plu dans 47 cordes. L'auteur a un style bien à lui, que ce soit au niveau du dessin ou du scénario. C'est surprenant, bizarre, troublant mais passionnant. La fin est intéressante, l'auteur cherche à mettre le doute dans l'esprit du lecteur mais j'ai trouvé le dénouement trop rapide par rapport à tout ce qui avait été mis en place avant. C'est tout de même pour moi un coup de coeur car j'ai dévoré ce roman graphique qui confirme à mes yeux le talent de Timothé le Boucher.

Ces jours qui disparaissent du même auteur est également dans ma PAL et j'ai hâte de lire cette histoire qui me fait envie depuis longtemps.
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Cette bande dessinée était vraiment très sympa ! Elle était longue et m'a pris plus de temps qu'à l'accoutumée, ce qui est rare pour une BD. La famille Grimaud est morte, il ne reste que Pierre et Laura qui sont les survivants de cette tragédie familiale. Pierre a été poignardé à plusieurs reprises et Laura, est sortie errante de la maison avec un couteau ensanglanté à la main. Elle est donc la principale accusée du meurtre de sa famille, de plus son frère Pierre est dans le coma et ne se réveillera qu'au bout de 6 longues années. Lorsque celui-ci émergera enfin de ce coma, il est passé de l'âge de 15 ans à 21 ans. Il a tout perdu, d'autant plus que même sa soeur principale accusée, s'est suicidée. Était-elle la véritable coupable ou n'était-ce qu'une victime collatérale ? Au court de son rétablissement et de ses rendez-vous avec sa psychologue, Pierre retrouvera sa véritable facette. Nous suivront donc ses bribes de souvenirs qui refont surfaces et des rebondissements auxquels personne ne s'attendait. Un ouvrage complet, avec des illustrations sympathiques et une histoire qui nous fait passer de la compassion à la dureté envers un seul et même personnage.
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Après Ces jours qui disparaissent, c'est donc le second roman graphique de Timothé le Boucher que je découvre. Suite au “massacre des Corneilles” qui a vu disparaître toute sa famille, Pierre alors adolescent, va passer 6 ans dans le coma. Il se réveille à l'hôpital, et nous allons suivre sa rééducation et son suivi par une psychologue particulièrement intéressée par son cas.
Là encore, c'est ce qu'on appelle un “page-turner” : malgré la longueur de l'album (environ 300 pages), le lecteur est happé par l'histoire, l'atmosphère, et les personnages, et ne peut résister à continuer sa lecture. Nous avons entre les mains un thriller psychologique tendance horreur. Une galerie de personnages secondaires viennent animer le scénario, offrant parfois des pauses un peu décalées entre deux scènes glaçantes. Bien que très proche, j'ai préféré le style graphique au précédent, mais peut-être m'y étais-je habitué. Seul bémol, et sans vouloir rien dévoiler, je n'ai pas été complètement convaincu par le dernier twist.
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