Sept, tome 5 : Sept Guerrières

Dans "Sept Guerrières", 5e épisode de la saison 1, nous sommes dans un Proche-Orient partagé entre l'imperator romain Valérius et le shahanshah perse Shâpur qui ici font une trêve pour se débarrasser conjointement du peuple Nasamons. L'armée du peuple du désert est balayée par les deux superpuissances de l'Antiquité, et les heures de leur royaume sont désormais comptées... Tandis que les mercenaires crétois, thraces, vandales et sarmates se préparent au siège de la capitale, la reine Tsin'Inan recrute un commando formé par les amazones Tanaïs, Kobyak Yevan, Belyaka, Makosh et Yaga pour exfiltrer son fils Aksamon destiné à épouser sa cousine réfugiée à Jabbaren / Pétra et ainsi à perpétuer coûte que coûte la lignée royale nasamone...
On pardonnera aux auteurs de ne pas appeler un chat un chat, puisqu'ici nous suivons la version fantasmée donc presque fantasy de la chute du Royaume de Palmyre (confère le peplum "Sous le Signe de Rome" de Guido Brignone, avec une Anita Ektberg plus bimbo que jamais en Reine Zénobie ^^)... Nous suivons un schéma ô combien classique mais ô combien efficace : quitter le point A brièvement en sûreté mais en danger mortel court terme, pour rejoindre le point B prétendument en sûreté à long terme en traversant le no man's land plein de périls qui les sépare... La cavale emprunte à "Prince of Persia" et à "Tomb Raider", donc aux "Mille et Une Nuits" et à "Indiana Jones" ! Car oui, une fois de plus le Facteur X vient d'Izza-Maya la fille du vizir ici follement amoureuse du prince, personnage destiné à compléter le groupe des guerrières pour atteindre le chiffre 7 ^^
J'ai beaucoup aimé ce tome que j'ai lu en écoutant la magnifique chanson de Sting intitulée "A Thousand Years"
https://www.youtube.com/watch?v=3V3woe3kuzk
Toutefois je n'accorde pas la 4e étoile pour quelques bémols (mais peut-être que je chipote ^^) :
- sur le fond le relationship drama de Michaël le Galli ne demandait qu'à se développer entre l'humanisme de Sergio Leone et le LGBT de "Xéna, la guerrière" (le plus frustrant étant que les auteurs ont bien senti cela, mais ne vont pas réellement au bout de leurs ambitions)
- sur la forme nulle surprise de voir Francis Manapul le dessinateur américain né aux Philippines oeuvrer dans un style comics qui n'est pas sans rappeler le travail de certains de ses collègues sur la série "La Geste des Chevaliers Dragons", mais il y a des cases où les mouvements qui défient les lois de la gravité m'ont sorti du truc... (bravo néanmoins à Christelle Moulart qui a joliment colorisé l'ensemble, prouvant une fois de plus que les femmes superchromates sont destinées à faire la pluie et le beau sur le milieu ^^)
La cerise sur le gâteau, c'est quand même que le dénouement est bien réalisé :
Après tant de pertes, c'est une fois arrivée à destination les Amazones échouent dans leur mission à cause de l'une des l'une qui n'a pas supporté l'absurdité de tous les efforts qu'elles ont fournis... Mais on aurait dû s'en douter dès le départ avec les atermoiements des médecins royaux, la reine a multiplié ses chances de réussite par sept en sélectionnant en urgence sept pouliches royales ! Les survivantes se consolent donc avec leurs enfants, Kobyak, Belyaka et Aksamon juniors : il y avait presque matière à jolie suite ^^

PS: je ne sais pas ce que Michaël le Galli a fait aux prescripteurs d'opinion, mais ses bons scenarii se font presque tout le temps dézinguer sur la Toile, les moutons de Panurge se chargeant des basses besognes des commissaires culturels dont on se passerait bien...

Sept guerrières était le dernier de cette collection que je n'avais pas encore lu. J'ai un peu retardé l'échéance car les critiques plutôt unanimement négatives ne m'y incitaient guère. Cependant, c'est comme tout : il faut se faire sa propre idée par soi-même.

La lecture de cette aventure de sept guerrières qui tentent de sauver l'héritier d'un trône menacé par les armées perses et byzantines n'a pas été du tout désagréable. le trait du dessin manque encore un peu de maturité dans la finesse mais cela passe encore.

Ce qui a été réellement impardonnable à ce récit, c'est la grande faiblesse du scénario qui ne surprend jamais. On connaît dès le départ le secret et sa révélation en sera manifestement gâchée. On aurait voulu avoir un peu de suspense. Privé de cela, on devient le simple spectateur de scènes d'action classiques qui s'enchaînent inlassablement. Dommage...

Bref, un titre à oublier qui clos une collection bien inégale.

Des royaumes en guerre, une ville assiégée sur le point de tomber, un héritier du trône dernier espoir de la lignée royale...
On commence assez classique. L'héritier va fuir la cité prête à tomber pour la cité sacré de ses ancêtres où il pourra faire naitre une descendance. Pour sécuriser son voyage dangereux, la reine recrute des guerrières.
Un voyage qui recèle son lot de mauvaises surprises et de dangers. Évidemment notre groupe va subir un éclaircissement de ses membres. Un tome ce n'est pas suffisant pour développer la personnalité de tous ces personnages. Les individualités se noient dans le groupe, ça empêche un peu les émotions mais l'ensemble est cohérent et se tient. La conclusion est bien amenée.
Le dessin est plutôt agréable même si les traits des personnages ne sont peut être pas assez différenciés. C'est un peu moins bon dans le mouvement mais dans l'ensemble c'est plutôt un bel ensemble.

Si vous avez aimé les " 7 samourais " , son excellent remake américain " les 7 mercenaires " et qu'Indiana Jones vous rappelle de tres bons souvenirs alors cette BD devrait largement contenter vos attentes !

Une histoire qui peine à décoller mais qui prend sa pleine mesure une fois nos 7 heros en route pour Jabbaren , petite cité que le prince heritier se doit de rallier afin d'y épouser , contre son gré , sa cousine et y assurer sa descendance . Pour assurer la protection de ce grand gaillard , 6 guerrieres dont la réputation n'est plus à faire .
Et c'est parti pour un voyage épique parsemé de pieges , de combats , de désillusions...Les morts violentes s'enchainent , les survivants progressent vaille que vaille...payant un lourd tribut aux Byzantins bien décidés a tous les exterminer quand ce n'est pas un souterrain labyrinthique ou une nature hostile qui s'y essayent !
L'histoire est prenante meme si elle a un p'tit air de deja vu ( ou deja lu ) . le graphisme est plutot épuré ce qui ne l'empeche pas de restituer fidelement les nombreuses scenes d'actions et de combats . Petit bémol concernant l'étude des personnages . J'aurai apprécié en apprendre un peu plus sur le parcours de ces guerrieres meme si quelques trop rares flashbacks viennent , en partie , répondre à toutes ces interrogations .
Une épopée donc , ponctuée par un final de désolation levant le voile sur les véritables motivations de cette aventure . Tres plaisant ..

Six femmes accompagnant ce prince déchu et pourtant 7 guerrieres alors quid de ce titre intrigant ? A vous de découvrir la derniere piece maitresse de ce récit sanguinolent...

Difficile de venir juste après l'excellent « sept missionnaires »… La comparaison ne joue pas en la faveur de ce « sept guerrières ». Pourtant, le contexte est attrayant et prometteur. Mais la B.D n'atteint jamais ce qu'on pouvait en attendre.

L'histoire en elle-même est intéressante mais je ne l'ai pas trouvée très bien menée. Je ne parle pas ici du côté prévisible du dénouement qui, à mon avis, est voulu. J'ai trouvé que les péripéties s'enchainaient un peu vite les unes aux autres sans jamais rendre l'intrigue totalement immersive. Tout ça manque d'ampleur et d'un véritable souffle épique. Et surtout, j'ai trouvé que les personnages des guerrières n'étaient pas suffisamment caractérisés et développés. du coup lorsque certaines sont tuées, il n'y a pas vraiment d'émotion. Dommage car ces guerrières avaient plutôt fière allure.
Ce « sept guerrières » n'est pas une purge. L'ambiance est réussie, l'histoire est prenante malgré ses défauts de traitement, je ne me suis jamais ennuyée, le dessin est chouette. Si je n'en garderai pas un grand souvenir, ce tome m'a permis de passer un agréable moment de divertissement.