Bien, il est dit en quatrième de couverture, que «
Capitaine frites » devait me permettre de faire travailler mes zygomatiques, belle promesse s'il en est. Et qui ne fut pas tenue !
Arthur Chevillard, ivrogne invétéré décide devant la paranoïa de sa femme de partir au loin, très loin. Morgane en effet se fait un malin plaisir, de le rabaisser, voire le martyriser, donc pas d'autre solution que la fuite. Il trouve dans un beau pays africain, un havre de paix ; mais qui deviendra au fur et à mesure un enfer inéluctable, quand Morgane décide de continuer son travail de sape pour le détruire, moralement et pourquoi pas physiquement, en décidant de venir le retrouver !
Arnaud le Guilcher me semble un fervent adepte de la pêche : en effet que ce soit le capitaine, les piranhas ou l'arapaïma ; et tout ceci en écoutant
Michel Sardou et en lisant
Marguerite Duras...Une description de la vie quotidienne africaine guère enthousiasmante qui n'incite peu ou prou à la découvrir en réalité ; une volonté de l'auteur de rédiger ce roman sous forme de satire - non, non pas satyre !
En bref, un style agréablement léger joint à une lecture rapide, qui ne permettront pas d'oublier ce récit. À vrai dire, ce livre se résume à quelques bons mots ; un émule de
Michel Audiard et
Frédéric Dard sans doute.
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