♪♫ Ohé, ohé, capitaine abandonné ♫
Abandonné, plus ou moins mais il a le mérite de garder la frite le gars. Parce qu'il faut dire que dans sa situation, croire que Hollande était de gauche ou que Macron va oeuvrer pour autre chose que la finance, serait plus facile que de garder le moral. Rassurez vous, il n'y a aucun rapport avec les Dupont et Dupond cités mais c'est pour dire à quel point Arthur est positif.
Toi, lecteur mâle, tu seras compatissant, forcément. Si tu as déjà vécu avec une espèce de psychopathe, même gaulée comme une bouteille de Contrex, tu comprendras. Si tu as déjà quitté (ou essayé, ou fait en sorte de lui suggérer de te quitter… Ah la lâcheté masculine^^) une tordue de compétition qui te pourri la vie, et essuyé des dommages collatéraux, tu comprendras. Si tu n'as jamais eu affaire à ce style de tarée génétiquement à modifier, tu auras forcément un jour été confronté à la mauvaise foi chronique féminine et tu comprendras.
Si en plus, par le plus grand des hasards, tu es en mission en Afrique pour l'introduction de poissons amazoniens, que t'es entouré d'amis neuronalement déficients et d'opportunistes en phase terminale, ben… je crois bien que t'es célèbre et qu'il y a un gars qui s'appelle
Arnaud le Guilcher qui a écrit un bouquin sur ta vie.
Toi, Oh Femme, tu ne comprendras rien… puisque tu sais déjà tout (ouais je sais les gars, mais en terre inconnue faut y aller avec des pincettes). Tu sais que quoi qu'il se passe, tu as le bouton magique, genre nucléaire, qui fait faire à l'homme, ce que tu veux. Un bout de sein, un bout de ci, un bout de ça, et l'hormone couillue de la connerie masculine fait le reste.
Encore une fois
Arnaud le Guilcher nous emmène dans un univers déjanté tout comme j'aime. Des dialogues savoureux où on ne peut pas s'empêcher d'avoir les voix d'un Blier, d'un Ventura ou d'un Blanche qui les accompagnent.
Pourtant des trois titres lus de le Guilcher, ce n'est pas celui que je préfère. Peut être parce que l'histoire est moins « absurde » que dans
Pile Entre Deux et
Ric Rac.
Ca n'a toutefois pas gâché mon plaisir de lecture ni ces rires répétitifs au fil des pages.
Toujours un bémol (le même sur les trois livres lus de le Guilcher), j'ai du mal avec la fin. Sur ce
Capitaine Frites, je prendrais bien du rab parce que, comme le dit Lolokili dans son billet,
Arnaud le Guilcher ne peut pas nous laisser comme ça, il va forcément y avoir une suite.
Merci m'sieur le Guilcher et laisse pas refroidir les frites trop longtemps, j'ai faim.