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Citations sur Roman (13)

Je l'ai dans l'esprit comme on a une femme dans la peau.

Karin Pozzi à propos de Paul Valéry
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Ces héroïnes, si fières, si pleines de talent quand elles avaient rencontré le grand homme qui devait marquer leur existence, n'eurent d'autre choix, au bout de quelques années, que de rompre. C'était pour leur propre sauvegarde, mais c'était aussi trop tard. Elles s'étaient renfermées en elles-mêmes, elles étaient d'autant plus exposées au délire d'interprétation. L'objet de leur amour hier était devenu l'objet de leur ressentiment.
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À vrai dire il pratiquait surtout les poètes morts, ce qui lui évitait de se demander s'il pourrait nouer des relations avec celui ou celle à qui il devait de s'être livré intensément et impunément à son vice solitaire, la lecture d’œuvres que certains trouveraient pleines de poison. (p.73)
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[...] B., qui les balayait d'un revers de main, refusait de trop s'analyser, tordait le nez à l'évocation de ce qui à ses yeux relevait de la charlatanerie freudienne, se riait du complexe d’Œdipe et du complexe de castration, ces révoltantes plaisanteries inventées par des escrocs, et fuyait tout ce qui lui paraissait obscur, vénéneux ou décadent. (p. 63)
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Elle tirait autant de bénéfice à être à l'écoute qu'à se confier.
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[...], car nombreux étaient les liseurs, rappelait-il, qui s'en tenaient à la superficie de ce qui était écrit et à la superficie d'eux-mêmes. Ils ne formaient pas, avec l'auteur et les autres liseurs, une communauté invisible pour qui les mots créaient une véritable dynamique perturbatrice. (p. 46)
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[...] le travail les délivrait quand tout autour d'eux tanguait. (p.52)
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[…], il pensa que s'il rassemblait en un volume des extraits des Carnets de Taos Amrouche, des journaux de Karin Pozzi et des lettres de Camille Claudel, il choisirait d'y placer en exergue cette phrase de la Religieuse portugaise à son amant parjure : J'ai éprouvé que vous m'étiez moins cher que ma passion. (p.78)
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Elle qu'avait toujours fascinée le couple formé par les poètes Elizabeth Barrett et Robert Browning rêvait d'un double exil où le double se fond, d'un mariage qui célébrerait aussi une communion intellectuelle.
(p. 37)
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Seuls ses rendez-vous avec elle lui donnaient une raison de vouloir encore remettre les pieds en France, ce pays qui avec les années lui paraissait de plus en plus étranger au point qu'il était d'une certaine manière content d'être né ailleurs.
(p. 155)
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