Un haïku, aussi naïf que profond, comme un haïku se doit d’être, dit que l’on fete chaque année sans le savoir l’anniversaire de sa future mort.
À son amir Oskar Pollak, Franz Kafka, dit qu'" un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous".
(p. 17)
Cet automne de 1972, alors que je lisais le livre de Primo Levi, un parti était fondé, le 5 octobre exactement, le « Front national ». On parle évidemment du « nouveau », pas du vrai, celui de la Résistance, l’extrême droite ayant toujours aimé brouiller les repères, défaire le sens des mots, et les salir au passage.
On y découvre, libres depuis longtemps, bien des rescapés du radeau nazi
Car durant l’Occupation, la France, qui manquait de pommes de terre, d’essence, de charbon et de vaillance, allait au cinéma.
Le nazisme a catalysé chez certains spécimens d'humanité leur extraordinaire aptitude à l'inhumanité.
(p. 68)
Oscar Wilde disait a peu près que la jeunesse a souvent raison de la fidélité, avant que la vieillesse ne vienne à bout de l'infidélité.
(p. 49)
"Tourner la page", métaphore qui dit que la vie est peut-être un livre.
(p. 42)
« …
Tous ont, quelque part, leur nom dans du marbre.
Mourir à vingt ans pour la liberté, mon Général (de Gaulle), pour une « certaine idée » de la France, ce n’est pas une mascarade. »
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