Une enquête du commissaire Brunetti : Mort à la Fenice

Un génial chef d'orchestre est retrouvé mort empoisonné au cyanure dans sa loge un soir de première de "La Traviata" à la Fenice de Venise. le commissaire Brunetti est chargé de l'enquête sur ce décès embarrassant pour la ville de Venise toute entière selon le Vice-Questeur. D'autant que le maestro qui a eu le mauvais goût de mourir dans la cité des Doges est le plus grand chef d'orchestre "Verdien" de sa génération et peut-être même du siècle .
Pas de pléthore d'experts dans ce roman pour nous mettre sur la piste de l'assassin à partir de poils de zébus ou de micro-traces de sucs végétaux rares retrouvés sur les lieux du crime. Pas de crimes en série ou de mise en scène macabre du meurtre dans ce livre.Juste un flic qui interroge et réinterroge ses témoins; qui analyse et ré-analyse chaque élément du dossier; qui scrute le moindre aspect de la personnalité du défunt; qui examine qui avait la possibilité matérielle? qui avait un motif? qui aurait eu le cran?Bref une enquête à l'ancienne comme Simenon ou Agatha Christie. En clair; du vrai policier où l'enquête est avant tout psychologique et étude des moeurs. L'auteur nous fait en outre visiter Venise et c'est la cerise sur le gâteau. du policier bien classique sans doute, mais à une époque qui ne parle plus que de tueurs en série, de débauche technologique dans les moyens policiers et de profil psychologiques de tueurs sadiques , c'est peut-être là qu'est le plus grand des dépaysement!

"Mort à la Fenice" est la première enquête, suivie d'une vingtaine d'autres, de Guido Brunetti, commissaire de police à Venise.
La petite bio de Donna Leon, l'auteur, m'interpelle: "elle enseigne la littérature dans une base américaine près de la Cité des Doges". On est déjà dans la fiction là, non?

De manière originale, Brunetti est assez équilibré. Ni camé, ni poivrot, il a banalement une famille (si ce n'est que sa femme est l'héritière d'une grande famille aristocrate richissime, quand même).

Je n'ai pas trouvé l'intrigue très emballante, même si elle se suit sans déplaisir.
La découverte de Venise "de l'intérieur" est plaisante.
Le style est plutôt classique et sans fioriture, agrémenté d'un peu d'ironie sur le "système" italien.

Le bon point, je trouve, est un intérêt pour les personnages secondaires.
Le vice-questeur Patta est assez savoureux, par exemple.

Je tenterai le suivant...

Il n'y a pas de temps mort : dès les toutes premières pages, le crime a été commis, et l'inspecteur Brunetti entre en scène. Toute l'originalité de ce roman se trouve dans le cadre de l'intrigue, Venise. On parcourt les canaux, les ruelles étroites formant un vrai labyrinthe… on vibre et on a envie de partir en vacances là-bas (mais sans tous les touristes). Un charme indéniable s'exhale de ces descriptions.
Pour le reste, cela reste du classique mais efficace à n'en pas douter. C'est bien ficelé, l'inspecteur est attachant, un homme comme un autre, qui tient à son métier et à une vie de famille normale. Pas de courses poursuites, pas d'orgies de sang. La solution est bien trouvée et originale : à aucun moment je ne me suis doutée de quoi que ce soit. Les pages se tournent agréablement, un vrai bon moment de lecture. L'histoire se termine comme elle a commencé, un peu abruptement. Mais il reste un voyage avec Brunetti au coeur de la Sérénissime qui marque par l'ambiance générale de ce policier. J'espère avoir l'occasion d'en lire à nouveau bientôt.

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Conseillé par une amie et reçu dans une boîte à livre par le bookcrossing.
J'ai apprécié découvrir le commissaire Brunetti et son terrain d'enquête peu banal, Venise.
Je trouve par contre le rythme du livre un peu lent et le suspense n'est pas débordant ;-)
J'ai eu tout de même du plaisir à le lire.

mon 1er "Donna Leon" pour une petite virée en Italie : découverte du commissaire Brunetti qui opère à Venise.

L'intrigue est intéressante tant pour l'histoire(et sa chute) que pour les lieux. le cadre professionnel et personnel dans lequel évolue le commissaire Brunetti est bien cerné dès ce tome, on trouve aisément ses repères.
Le style me laisse perplexe car si j'ai apprécié l'histoire, je n'ai ressenti ni coup de coeur ni attachement au(x) personnage(s) en lisant, le texte me paraissant plus "cérébral" que "de chair". du coup, j'ai enchainé avec un autre tome disponible,"l'affaire Paola", pour un autre test et là, est-ce dû à une évolution de l'écriture, une maturation des personnages ou à cette nouvelle histoire, les personnages récurrents m'ont paru plus humains et attachants.
Je ne retrouve pas la truculence que le commissaire Montalbano d'Andrea Camilleri m'avait fait associé à un polar italien ni l'amusement trouvé dans le duo opérant à Rome de Iain Pears mais je vais continuer à découvrir cette série.

Je l'ai lu en vacances suivant le conseil d'une amie. C'est bien. On visite Venise et l'inspecteur (Guido) semble ne jamais pouvoir condamner (arrêter) le coupable. Il lui trouve des excuses. Intéressant.

3/5 : policier qui se déroule à Venise. On voyage dans la Serenissime.

Premier livre de Donna Leon, et premier livre que j'ai lu d'elle. J'ai beaucoup aimé son style, et le personnage du Commissaire Brunetti, qui sort du lot des commisaires habituels que l'on a l'habitude de rencontrer.
De plus, je l'ai trouvé intéressant de par le lieu de l'intrigue, situé dans un opéra.

Si vous n'êtes jamais allé à Venise, je ne suis pas sûre que vous apprécierez ce polar car l'intrigue policière n'est ni vraiment développée, ni très bien ficelée
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