Le mot Chakra est sanscrit et signifie une roue ; il est encore employé
dans divers sens subsidiaires dérivés et symboliques, tout comme son
équivalent anglais. Si nous parlons de la roue du destin, le bouddhiste parle
de la roue des vies et des morts, et il donne au premier grand sermon par
lequel Notre Seigneur le Bouddha exposa sa doctrine, le nom de
Dhammachakkappavattana Soutta (chakka étant en pali l'équivalent du
sanscrit chakra), rendu poétiquement par le professeur Rhys Davids en ces
termes : "qui met en mouvement la roue du char royal d'un empire
universel de vérité et de justice". C'est exactement l'idée que suggère cette
expression au pieux bouddhiste, bien que la traduction littérale soit : "la
révolution de la roue de la Loi". Nous emploierons ici le mot chakra dans
un sens particulier pour désigner une série de tourbillons rotiformes qui
existent à la surface du double éthérique de l'homme.
Afin d'écarter les inévitables malentendus préliminaires, il faut bien comprendre que la vue qui permet à certains hommes de percevoir plus de choses que ne le peuvent leurs semblables, n'a rien d'imaginaire, rien que de très naturel ; c'est tout simplement une extension de facultés qui nous sont à tous familières ; en l'acquérant, l'homme se rend sensible à des vibrations plus rapides que les vibrations susceptibles d'être enregistrées par les sens physiques normalement exercés. Tout homme développera ces facultés au cours régulier de l'évolution, mais certains d'entre nous se sont donné spécialement la peine de les développer dès aujourd'hui, avant le reste de l'humanité, au prix d'un travail soutenu pendant de longues années et de difficultés qui rebuteraient bien des gens.
L'énergie divine qui, venant du dehors, se déverse dans chaque centre, met en action, perpendiculairement à elle-même (c'est-à-dire à la surface du double éthérique), des forces secondaires, dont le mouvement est ondulatoire et circulaire. C'est ainsi qu'un aimant entouré d'un conducteur électrique, et se déplaçant, produit dans ce fil un courant électrique dont le sens est perpendiculaire à l'axe de l'aimant. La force primaire elle-même, ayant pénétré dans le vortex, en rayonne de nouveau à angle droit, mais en lignes droites, comme si, le centre du vortex représentant le moyeu, les rais de la force primaire figuraient les rayons de la roue. Au moyen de ces rayons l'énergie semble attacher l'un à l'autre, comme par des grappins, les corps astral et éthérique. Le nombre de ces rayons n'est pas le même dans tous les centres de force, et détermine le nombre des ondes ou pétales présentés par chacun. C'est pourquoi, dans les ouvrages orientaux, ces centres ont été souvent décrits en termes poétiques comme semblables à des fleurs.
Le mot Chakra est sanscrit et signifie une roue ; il est encore employé dans divers sens subsidiaires dérivés et symboliques, tout comme son équivalent anglais. Si nous parlons de la roue du destin, le bouddhiste parle de la roue des vies et des morts, et il donne au premier grand sermon par lequel Notre Seigneur le Bouddha exposa sa doctrine, le nom de Dhammachakkappavattana Soutta (chakka étant en pali l'équivalent du sanscrit chakra), rendu poétiquement par le professeur Rhys Davids en ces termes : "qui met en mouvement la roue du char royal d'un empire universel de vérité et de justice". C'est exactement l'idée que suggère cette expression au pieux bouddhiste, bien que la traduction littérale soit : "la révolution de la roue de la Loi". Nous emploierons ici le mot chakra dans un sens particulier pour désigner une série de tourbillons rotiformes qui existent à la surface du double éthérique de l'homme.
Dans les conversations superficielles ordinaires un homme mentionne parfois son âme, donnant ainsi à penser que le corps par lequel il s'exprime est l'homme véritable et que cet objet nommé l'âme est une possession ou apanage du corps, une espèce de ballon captif flottant au-dessus de lui, mais se rattachant à lui sans que l'on sache comment. Tout cela est imprécis, inexact, trompeur et diamétralement le contraire de la vérité. L'homme est une âme qui possède un corps – et même plusieurs corps, car sans compter le véhicule visible dont il se sert pour agir dans ce bas monde, il en a d'autres, invisibles pour la vue ordinaire, dont il se sert pour agir dans les mondes émotionnel et mental ; mais pour le moment nous ne nous occuperons pas de ceux-ci.