Ce roman est le second d'une trilogie, aussi je vous recommande fortement de lire le précédent opus (
La part du démon) avant de vous attaquer à celui-ci. En effet, les deux romans s'enchainent, car
La part du démon se termine par un évènement inattendu qui introduit directement une des deux intrigues de ce nouvel opus. Impossible d'en dire davantage sans spoiler donc je m'arrête là pour garder la surprise si vous n'avez pas encore lu
La part du démon (honte sur vous !).
J'ai trouvé cette lecture très prenante. La plume de
Mathieu Lecerf est toujours aussi efficace et addictive. Sur les deux intrigues, une m'a bien plus passionnée que l'autre, mais le juste dosage et l'alternance des deux histoires ne laissent pas de place aux temps morts et oblige le lecteur à tourner les pages pour découvrir la suite.
Malgré le coté «basic» du récit, l'auteur est parvenu à me happer. Ce n'est clairement pas donné à tout le monde de réussir à captiver de la sorte avec un scénario relativement simple. C'est remarquable !
La force de ce roman se trouve dans ses personnages. Ils sont parfaitement peaufinés, et font partie de ceux dont on se souvient du nom même longtemps après avoir refermé le livre.
On connait tous Martin Servaz, Victor Coste, Helen Grace, DD Waren, ces personnages issus de sagas et qui laissent leur empreinte dans le paysage littéraire. Pour moi, Cristian, Manny et Espéranza sont de cette trempe là. En seulement deux romans, ils se sont affirmés, plus vrais que nature, sensibles, déterminés, assoiffés de justice. Chacun avance comme il peut, avec ses casseroles ce qui les rend terriblement humains.
Malgré une petite préférence pour le premier opus, je me suis tout de même régalée avec cette lecture et je serai évidemment au rendez-vous pour le troisième volet.