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La trilogie du démon tome 2 sur 3
EAN : 9782266330442
368 pages
Pocket (09/03/2023)
4.13/5   488 notes
Résumé :
Au Royaume des cris, nul ne peut sortir indemne...
Diane est au sommet de sa gloire. Actrice à la beauté renversante, elle est la femme idéale, celle dont tout le monde rêve, mais que personne ne connaît vraiment.
Promise à un brillant avenir au sein de la brigade criminelle, Esperanza voit quant à elle sa vie se briser quand sa fille est kidnappée.
Deux destins aux antipodes. L’une vit sous les feux des projecteurs, l’autre est plongée dans les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (121) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 488 notes
J'ai dévoré ce livre en 5h00 ! 5h00 de lecture non-stop, durant lesquelles j'ai été aux abonnées absentes.

Mon premier réflexe serait de dire : « Putain que c'est bon ! » Mais je vais quand même développer, enfin essayer, un peu.

L'auteur m'avait déjà bluffé avec son premier opus, avec une fin ouverte qui laissait présager de sacrées découvertes avec des personnages bien travaillés et à la psychologie remarquablement construite.

On s'identifie facilement à ces personnages, gueules cassées par la vie, par leur quotidien, qui vient s'imbriquer à leurs enquêtes, au point de ressentir une réelle empathie pour eux, au point d'oublier qu'ils sont flics et c'est là toute la force de l'auteur, de démontrer qu'un métier, une fonction ne définit pas les êtres humains.

Le fil rouge est construit autour de plusieurs enquêtes. Policières en premier lieu, mais aussi d'investigation journalistique, avec deux univers qui s'entremêlent, pour finalement former un ensemble d'intrigues qui nous laissent souvent pantois.

Le suspense est au rendez-vous, doublé d'une plume cinématographique riche en rebondissements, sans jamais tomber dans la facilité. C'est dense, c'est diaboliquement bien construit grâce à une plume ciselée, nerveuse, tout en étant descriptive, sans jamais tomber dans l'outrance avec une musicalité dans les mots, qui fait un beau parallèle à la musique très présente tout au long du récit.

On vit pendant quelques pages aux côtés d'Esperanza, Manny et Cristian, une aventure digne des meilleurs scénarios de films culte et on se plaît à imaginer une adaptation cinématographique avec de bons acteurs, car rien n'est laissé au hasard, les éléments se mettent en place, pour finalement se terminer en apothéose.

J'ai parfois manqué d'air, il me fallait quelques respirations, tellement les intrigues sont imbriquées, sociétales et denses, le tout portées par une plume cinématographique avec un suspense palpable.

Le premier tome était déjà excellent, mais je trouve que celui-ci se situe un cran au-dessus, avec une intrigue qui démarre sur la fin directe de « la part du démon », ce serait d'ailleurs, un seul livre envisagé par l'auteur que je ne serais pas surprise, car il n'y a aucun temps mort entre les deux livres. Il serait d'ailleurs, même si quelques rappels sont faits au long du récit sur certains faits, dommage de commencer par celui-ci ou de ne lire que lui. J'ai juste un tout petit bémol, mais rien à voir avec l'intrigue, sur la 4ème de couverture, qui gâche un peu, pour ceux qui n'auraient pas lu le premier…
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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À la fin de son premier roman, intitulé « La part du démon », Mathieu Lecerf nous avait abandonné sur un terrible cliffhanger, qui donnait inévitablement envie d'enchaîner avec le deuxième volet de cette trilogie imaginée par l'auteur.

Quel plaisir de retrouver le lieutenant Esperanza Doloria et le capitaine Manuel de Almeida, ainsi que son frère, le célèbre journaliste Cristian de Almeida, sept mois après la terrible conclusion du tome précédent. Malgré l'absence de pistes, les deux premiers vont continuer de remuer ciel et terre afin de retrouver la trace de la petite Mia. En parallèle, la police doit également enquêter sur un attentat perpétré au coeur de Paris. Une fusillade ayant fait 6 victimes, qui attire également toute l'attention du journaliste Cristian de Almeida…

À l'instar du tome précédent, le lecteur est donc à nouveau invité à suivre deux enquêtes en parallèle, avec deux avantages par rapport au premier volet : les personnages sont déjà en place et l'auteur a indéniablement trouvé son rythme de croisière, ne se perdant plus dans des digressions parfois inutiles. le résultat est un deuxième tome incroyablement haletant, qui se situe indéniablement quelques crans au-dessus du précédent. Les chapitres courts qui passent d'un protagoniste à l'autre, tout en faisant évoluer les deux enquêtes en parallèle, permettent d'insuffler un rythme endiablé, qui monte crescendo au fil des chapitres pour devenir quasiment insoutenable au moment où l'auteur décide d'y ajouter une course contre la montre qui nous mène vers un final explosif !

Malgré ce rythme soutenu qui accroche le lecteur de la première à la dernière page, l'auteur prend également le temps de développer la psychologie de ses personnages en levant progressivement le voile sur certains événements de leurs passés. du coup, on s'attache encore un peu plus aux protagonistes au fil des deux enquêtes, avant de les quitter sur un nouveau cliffhanger qui donne immédiatement envie de se jeter sur le tome suivant qui vient clôturer cette trilogie qui ravira tous les amateurs de polars !

Le premier volet était déjà de bonne augure, mais celui-ci s'avère incontournable pour les amateurs du genre !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Mathieu Lecerf a de nouveau réussi à me bluffer avec ce deuxième volet qui forme une trilogie avec « La part du démon » et un opus encore mystérieux qui sortira probablement l'année prochaine ! Quel plaisir de retrouver Esperanza et Manny après les nombreuses mésaventures incroyablement risquées qu'ont subies nos deux policiers. La fin du premier tome annonçait déjà que l'auteur les malmènerait toujours autant par la suite ! Et je peux vous dire qu'il ne les ménage pas, nos flics du « Bastion ».

« Sept mois.
Sept mois qu'Esperanza, ses parents et leurs proches se débattaient dans la peur et le chagrin. Ce qu'avait d'intolérable cette disparition était redoublé par l'effroi de n'avoir pu obtenir aucune explication.
Sept interminables mois. » Mia a disparu et le cauchemar qui a brisé Esperanza lorsqu'elle était adolescente revient la hanter au plus près. Mais qui donc lui veut autant de mal ? Aucune piste. Aucun indice. Aucun espoir. L'équipière favorite de Manny n'est plus mentalement disponible pour une nouvelle enquête. Et pourtant, un sniper fou a fait six victimes en plein coeur de Paris, et la PJ a besoin de tout le monde sur le pont. C'est l'occasion que choisit Cris pour réapparaître et fouiller comme seul un journaliste intuitif sait le faire.

« Soleil, argent, tranquillité. Tout se déroulait dans le meilleur des mondes pour eux, quand soudain, un jour qui ressemblait pourtant à n'importe quel autre, Ernesto décida finalement d'écouter la petite voix.
Cette voix qui chuchotait en lui depuis des années, et qui ce jour- là hurla dans toute son âme. »
Direction la Colombie, là où tout est possible pour qui vend son âme au Diable. La Colombie et deux démons qui sèment leur folie en Europe.

« Esperanza avait été traquée durant les mois suivants, épiée à chaque étape de sa quête, de Paris à Rouen. Dans tous les départements qu'elle avait visités, l'oeil qui la suivait la scrutait sans intermittence. » Notre héroïne est prête à tout pour sauver Mia. Manny est prêt à tout pour sauver Esperanza. Mathieu Lecerf nous offre un final qui claque à la manière d'un feu d'artifice. Une fois la dernière ligne lue, refermez le livre… Et respirez !
Au final, un thriller palpitant, aux retournements de situation inattendus. Il y a des passages qui tordent les tripes mais pas par leur côté « gore », non, plutôt par les émotions qu'ils engendrent ! Vivement le troisième tome !!!

Merci à Babelio pour la Masse critique et à Robert Laffont pour l'envoi du livre.
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La part du démon, le précédent roman de .Mathieu Lecerf avait été une des bonnes surprises en polar de l'an passé .

Avec son nouveau roman, Mathieu Lecerf, qui a été direction de la rédaction pour Première ou Studio Magazine confirme son talent de conteur indéniable, imposant un univers très cinématographique et assez glaçant ..
Comme dans le 1er opus, le suspense est particulièrement prenant

Les intrigues sont imbriquées les unes aux autres sans que l'on s'y perde et le reste est au diapason : personnages complexes et intriguant , rythme soutenu, twists inattendus , dimension psychologique fouillée , la plume de Mathieu Lecerf fait terriblement mouche !

Et le roman finit par une playlist parfaitement à propos pour accompagner la lecture !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mathieu Lecerf dans au royaume des cris, son second roman, a réussi à faire aussi bien que son premier et j'ai donc passé un excellent moment avec cette lecture !
On retrouve les mêmes personnages. Esperanza est à la recherche de sa fille kidnappée depuis quelques mois. Manny lui reprend doucement du service après une opération du cerveau, mais une tuerie dans Paris va le faire reprendre du service à plein temps, ainsi que l'aide qu'il essaie d'apporter à sa collègue. Et Christian, journaliste, frère de Manny pense à une autre hypothèse que celle de la police concernant la tuerie.
Les personnages sont très touchants surtout Esperanza, car on découvre ce qu'elle a vécue adolescente et le kidnapping de sa fille rouvre des blessures et j'ai eu beaucoup d'empathie pour elle.
C'est un roman très bien écrit, très bien construit, aucun temps mort, c'est plaisant à lire et difficile de le poser une fois qu'on l'a commencé.
Maintenant plus qu'à attendre le prochain !
Merci à La bête noire pour leur confiance.



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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Déjà des mois qu’elle survivait grâce à lui – à lui seul !

Des mois entiers qu’il avait passé à la nourrir, la soigner, la laver, la baiser pour y déverser son poison – sans résultat pour l’instant. Mais ça ne l’empêchait pas de se délecter chaque jour de sa présence, c’était sa préférée, et de loin. Comme un délicieux bonbon aux yeux réglisse et aux cheveux chocolat. Il ne chassait d’ailleurs plus depuis qu’il l’avait trouvée, pleinement satisfait de sa divine créature, si douce, si délicate, qu’elle en était irréelle. Il n’en espérait plus aucune autre, il voulait seulement profiter de cet état d’osmose, de cette béatitude qu’il recherchait depuis tant d’années et qu’il avait enfin atteinte grâce à elle. Il avait touché son Graal, ramené en son royaume le plus beau des trophées. Il avait gagné la guerre. Après des décennies d’insatisfactions, d’espoirs éphémères, d’illusions de bonheur, il avait enfin fini par mettre la main dessus, sur son essentielle.

Sa reine.

Installé sur le tabouret en bois face au lit, Ernesto la regarda fixement : elle lorgnait le bol fumant. Il frotta son visage buriné brûlé par le soleil, glissa ses mains calleuses sous les bretelles de sa salopette. Il ne fut pas vexé qu’elle ne lève pas un œil sur lui, il savait qu’elle l’aimait malgré tout, qu’elle le désirait, lui et pas un autre. D’autant plus qu’il comprit à son attitude qu’elle avait envie de le dévorer. En inspirant lentement il imagina ses poumons exploser dans sa poitrine, des milliers d’éclats organiques qui giclaient sur ses côtés et dégoulinaient jusqu’à son pubis en fusion.

Une fois soulagé, il remonta sa salopette et observa la gosse s’emparer d’un œuf, le porter à son nez, le tourner dans tous les sens, gratter les résidus de coquille passés entre les mailles.

Quand elle eut achevé son repas, il lui tendit un mouchoir en papier. Elle essuya les grains collés sur ses phalanges fascinantes. Lorsqu’il lui rattacha le poignet, il sentit l’haleine de la gamine et son effluence l’excita aussitôt. Mais il n’avait pas le temps pour un deuxième assaut. A la place, il vida le seau d’excréments dans la fosse à l’encoignure. Puis il verrouilla la porte et disparut dans les ténèbres.
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Sa reine.

Installé sur le tabouret en bois face au lit, Ernesto regarda fixement : elle lorgnait le bol fumant. Il frotta son visage buriné brûlé par le soleil, glissa ses mains calleuses sous les bretelles de sa salopette.

Il ne fut pas vexé qu’elle ne lève pas un œil sur lui, il savait qu’elle l’aimait malgré tout, qu’elle le désirait, lui et pas un autre. D’autant plus qu’il comprit à son attitude qu’elle avait envie de le dévorer.

En inspirant lentement il imagina ses poumons exploser dans sa poitrine, des milliers d’éclats organiques qui giclaient sur ses côtés et dégoulinaient jusqu’à son pubis en fusion.
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Soleil, argent, tranquillité. Tout se déroulait dans le meilleur des mondes pour eux, quand soudain, un jour qui ressemblait pourtant à n'importe quel autre, Ernesto décida finalement d'écouter la petite voix.
Cette voix qui chuchotait en lui depuis des années, et qui ce jour- là hurla dans toute son âme.
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Sept mois.
Sept mois qu'Esperanza, ses parents et leurs proches se débattaient dans la peur et le chagrin. Ce qu'avait d'intolérable cette disparition était redoublé par l'effroi de n'avoir pu obtenir aucune explication.
Sept interminables mois.
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Un soir, quand Cristian avait une douzaine d'années, son père le déposa en voiture le long du trottoir du VIème arrondissement. Ce n'était pas la première fois que Sebastiao le laissait ainsi livré à lui-même, malgré son jeune âge et ce qu'il avait vécu quatre années plus tôt. Mais c'était sa façon de fonctionner avec ses fils, tout simplement, parce qu'il avait confiance en eux.
Au Mercure, on pouvait voir des films anciens, qui n'étaient plus diffusés sur grand écran.
Ce lieu de passionnés était devenu pour Cristian, un second foyer, au point qu'il y passait plusieurs soirées par semaine lorsqu'il était adolescent, revoyant régulièrement les mêmes films.
Il ralentit l'allure et leva les yeux émerveillés en détaillant l'affiche de Lolita.
Il eut alors l'impression que Sue Lyon, voulait lui parler, ou le prévenir de quelque chose, comme un délicieux chuchotement de mise en garde.
En pénétrant dans l'établissement, il traîna d'abord devant les clichés en noir et blanc accrochés sur le mur, frappés d'un sceau qui les authentifiait et les rendait d'autant plus précieux : Stanley Kubrick's Lolita.
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