Compliqué de résumer le roman sans en dévoiler trop.
Deux intrigues parallèles :
- L'une porte sur l'enlèvement de la fille d'Esperanza, une policière, elle-même enlevée, et séquestrée lorsqu'elle était enfant. Manny, son collègue, essaye de l'aider, de la raisonner, elle est prête à tout
- L'autre porte sur des meurtres (un massacre au Jardin des Tuileries) que la police attribue à Daesch, ce que ne croit pas le frère de Manny, Christian, écrivain, ancien journaliste, pour qui un homme richissime pourrait être la véritable cible, il n'y a pas de hasard, c'est un très mauvais rendez-vous. Diane, l'épouse de cet homme, est une actrice magnifique, qui attire avec facilité Christian dans son lit
Un roman pas toujours vraisemblable, très noir, confinant au synopsis alourdi par des détails sans importance, dans les descriptions : « Il ouvrit le réfrigérateur Samsung. Dans les trois compartiments de la porte, on ne voyait que des bouteilles de jus de tomate et de Coca-Cola, une dizaine de chaque ». « Dans le corridor du premier étage, il enfila le slip à rayures qu'il avait récupéré par terre ». « Il ouvrit la porte du réfrigérateur et, agressé par la lumière, ferma les yeux dans un réflexe, comme un lapin pris dans des phares. Puis il en détailla le contenu : des bouteilles
De Perrier, des jus de fruits, deux bières d'une marque étrangère, des légumes, deux plaquettes de beurre entamées, cinq oeufs, les restes d'un plateau de fromages. Il ressortit de la pièce avec une bouteille d'eau gazeuse, retraversa l'entrée en direction de la bibliothèque ».
Une belle citation de
Nietzsche : « le serpent qui ne peut changer de peau meurt. Il en va de même des esprits que l'on empêche de changer d'opinion : ils cessent d'être esprit ».
Ma « critique » ne se veut pas vénéneuse, elle n'est que le reflet de mon opinion.