Sans télé, on ressent davantage le froid : Chroniques de la débrouille

Aïe... Je crois bien que j'ai vieilli. Sinon, comment expliquer l'ennui poli que j'ai ressenti en lisant ces chroniques de trentenaire pour lesquelles j'avais un a priori très favorable. D'ailleurs, j'avais beaucoup aimé "Les morues", le premier roman de Titiou Lecoq et je me faisais un plaisir de retrouver son esprit de dérision et sa plume acérée. J'ai vieilli, c'est la seule explication. J'ai eu l'impression de déjà vu, déjà lu... Notamment sur des blogs ou même dans ELLE. Bref, une déception pour moi mais je suis certaine qu'elle trouvera sans problème un public plus adéquat.

Pfffffiou ! Il m'est tombé des mains !!
Je l'ai acheté, convaincue de passer un bon moment, sachant que j'avais beaucoup apprécié Les Morues. Quelle déception ! Cela m'arrive rarement, mais je l'ai fermé sans le terminer. Alors peut-être que cela est dû à mon humeur et faudra-t-il que j'essaie de nouveau dans quelques temps !? Toujours est-il que là je ne lui ai trouvé aucun intérêt. C'est sympa 5 minutes, le quotidien de Titiou, sans doute on peut se retrouver dans certaines anecdotes, mais voilà, 5 minutes, pas plus.
Déçue, déçue, déçue....

J'avais lu auparavant les Morues, La théorie de la tartine que je recommande vivement mais ce roman est l'inverse des deux autres je n'ai absolument pas adhéré .
Le style est bien le sien mais l'intrigue est trop plate .

L'autoapitoiement va si bien a cet auteur qui se complait dans ses histoires du quotidien qui nous ressemble parfois et nous font rire souvent !

Titiou Lecoq est journaliste. Elle travaille notamment pour le magazine en ligne, Slate. Elle tient également un blog Girlsandgeeks.com, dans lequel elle relate avec beaucoup d'humour et de second degré des tranches de vie.

Sans télé, on ressent davantage le froid réunit quelques-uns de ses billets de blog (parfois retouchés pour l'occasion). La première page de ce journal intime 2.0 naît d'une rupture amoureuse. L'occasion pour l'auteur d'évoquer sa vision de l'amour. À travers sa propre expérience, elle offre une analyse assez juste de l'amour chez la génération Y.


Son ton décalé et son analyse souvent très fine servent également d'autres thèmes comme Internet, le travail, sa propre vie de freelance, ou encore la maternité. Comme le lecteur, Titiou Lecoq a des voisins pénibles, voire anxiogènes, des amis précieux, des soucis d'argent, des peines de coeur, des névroses (ici l'obsession des listes pour tout et n'importe quoi). Si on appartient à la même génération, on se retrouve forcément un peu dans ce portrait, et c'est comme si l'auteur était là, en terrasse avec nous, à se marrer en nous racontant ses petites galères du quotidien.

Le ton est celui du blog, à la fois léger et cru. On peut ne pas accrocher et se méprendre justement sur l'apparente légèreté. le ton est plus piquant qu'il n'y paraît et on devine à travers ces quelques pages le talent de l'auteur pour décortiquer les faits et gestes de sa génération et de la société.

Une lecture agréable donc, qui ne devrait pas manquer de décrocher chez vous quelques sourires, voire de francs éclats de rire !
Lien : https://cafeantidote.wordpre..

Petits récits d'une vie, celle de l'auteure, morceaux choisis issus de son blog. Histoire de la génération Y racontée "comme on cause" avec des mots crus, mais des mots qui font mouche. Petits soucis du quotidien, grosses emmerdes, chagrins d'amour, chômage, flemme, sexe, gosse, factures... Titiou Lecoq ne cache rien, c'est parfois drôle, parfois un peu lourd. On se marre bien, on s'identifie parfois un peu, mais ce n'est pas inoubliable.

Alors là, j'en suis comme deux ronds de flan. J'avais déjà lu Les morues (mais j'en ai peu de souvenir), puis les livres féministes de Titiou Lecoq. Et le grand écart entre tout cela, il pique.

C'est fou parce que, dans ces tranches de vie, il y a énormément de choses qui m'ont fait rire à gorge déployée comme une chèvre sur la plage (oui). Des choses très drôles, très vraies, comme l'histoire du foie de veau dans la culotte post-partum.

Et à côté de ça, on a des blagues horribles, de la grossophobie, du validisme, du "enc*lé" partout et surtout un nombre incalculable de "blagues" sur les juifs et la Shoah (sachant que l'autrice notifie à deux reprises "je ne suis pas juive"). Pourquoi une telle fixette ???? Bref, les commentaires disant que c'est une lecture "au vitriol" ou qu'il faut "bien s'accrocher" sont bien tièdes.

Dommage Titiou, je pense (et j'espère) que ton écriture a bien évolué depuis. Je n'aurais pas dû remonter le temps comme ça !