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3,41

sur 147 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors Titiou Lecoq, connaissais pas.
Cependant, on peut tout ignorer d'une personne et nourrir tristement à son égard un certain a priori frôlant dangereusement la moche réserve pré-lecture.
D'autant plus qu'il était fièrement notifié en couv' qu'elle avait précédemment déjà commis Les morues. M'ouais, comme un début d'entame à reculons semblait vouloir s'enraciner durablement.
Le fait qu'elle se soit librement inspirée de son blog n'était pas fait pour me rassurer. J'imaginais facilement devoir me gaver du triptyque magique fringues/mecs/kilos, tiercé pas forcément dans l'ordre mais forcément rébarbatif.
Mais comme je suis un garçon courageux, enfin c'est ce que dit mon petit neveu de 11 ans moyennant un kinder à moitié bouffé et la promesse d'une place de concert futur pour aller moonwalker comme un ouf' lors du prochain passage de Bambi à la capitale - mon dieu, que les enfants sont naïfs -, c'est empli d'un relatif empressement que je me ruais lentement sur ces Chroniques de la Débrouille.

Et là, la très bonne surprise. Forcément, lorsque l'on s'attend au pire, la surprise ne peut être que favorable.
Une écriture actuelle survolant moults sujets aussi sérieux que futiles.
La force de ces chroniques, un style léger emprunt d'un humour féroce saupoudré d'une auto-dérision à tout crin.
Une fois habitué à cette image soûlante d'auteure autoproclamée glandeuse de niveau olympique et s'en gargarisant toutes les dix pages, le constat est là, c'est drôle et ça dépote.
On aimera ou détestera ce style souvent cru. Pour ma part, j'ai dévoré ces chroniques, le sourire vissé aux lèvres, perf' notable au vu de l'entrain initial affiché!

3.5/5

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Petit récit compilant des moments de la vie de l'auteure plus ou moins glorieux (plutôt moins en fait) pendant sa trentaine.
Pas mal d'autodérision et un humour un peu cynique rendent la lecture plutôt agréable avec quelques bons moments de rigolade. J'ai l'impression que pour que le livre fonctionne vraiment, il faudrait pouvoir s'identifier à la narratrice. Or, mis à part le fait d'être née la même année, d'avoir eu un enfant au même moment (à 4 jours près), et un petit faible pour la vodka (plus trop d'actualité), j'ai visiblement peu de points communs avec la vie et les préoccupations de Titiou Lecoq.
Je me suis donc plutôt sentie comme une observatrice, souvent amusée, parfois intéressée, d'autres un peu agacée mais surtout éloignée et peu touchée.
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Un livre qui repousse la grisaille de l'hiver ! Je vous laisse découvrir la chronique que je lui est dédié sur mon blog !
Lien : http://lacavernedhaifa.over-..
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Titiou Lecoq se raconte dans ses chroniques de la débrouille, sous forme de journal, elle distille sa vie de jeune femme, ses débuts dans le journalisme, ses déboires amoureux et sexuels, sa grossesse.
La résumé peut tendre à une vaine histoire apparentée à une certaine chick litt pourtant ici le ton est mordant, acéré, incisif, les références culturelles sont omniprésentes, le cynisme est partout.
Pourtant j'ai préféré ces romans, plus rythmés, avec un récit plus suivi, tel que les morues ou la théorie de la tartine.
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Autant le dire tout de suite, si je n'avais pas reçu ce livre dans le cadre du Prix des lecteurs Livre de poche, je ne l'aurais pas acheté. Mais l'avantage de ce genre d'expériences est que cela permet de sortir des sentiers battus, d'explorer de nouveaux genres, de découvrir l'univers de nouveaux auteurs.



Titiou est un femme de trente ans qui vient de subir une rupture amoureuse, qui galère dans sa vie professionnelle, d'ailleurs elle hait le travail. Elle navigue entre un poste de pionne et des piges dans des journaux. Elle passe son temps à déménager, et quand elle emménage c'est avec un nouvel homme. Elle nous parle de ses expériences, de ses questionnements, des ses doutes, de sa difficulté à vivre en société. Elle n'est bien que chez elle, sur internet ou avec ses amis.

"Une rupture amoureuse, ça s'apparente à une maladie auto-immune. Vous vous retrouvez à lutter contre un élément qui était naturellement constitutif de votre vie - le couple."


"Je ne savais même pas ce que je voulais faire dans la vie. J'avais une espèce de théorie comme quoi il fallait que j'ai lu tous les livres du monde avant de me décider. (Ce qui sous-entend que je pensais aussi que je vivrais éternellement.) (C'est sympa, un jeune, mais qu'est-ce que c'est con.)



Tout ceci pour vous dire que ce livre n'avait pas de grandes chances de me tenter. Et pourtant, le livre m' a plutôt plu. D'abord par le fait qu'il soit composé de courts textes librement inspirés du blog de l'auteur, qui rendent la lecture très fluide, très digeste. le ton du livre y est pour beaucoup aussi. L'auteur sous couvert d'un blog autobiographique nous décrit la vie d'une femme de trente ans aujourd'hui. Elle le fait avec sincérité, intelligence, crudité, mais surtout avec beaucoup d'humour et d'autodérision. j'ai beaucoup ri à la lecture de ce livre. Ce livre axé sur le quotidien d'une femme de trente ans nous décrit le monde actuel. Un monde basé sur la précarité, sur l'immédiateté, sur la quête de sens dans une période où tout va si vite. Un texte intéressant, drôle, agréable à lire mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire.
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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La lecture des "Morues" m'a enthousiasmée. J'ai donc acheté "Sans la télé, on ressent davantage le froid" avec le conviction que ces 307 pages seraient un bonheur de lecture.
Avec les "Morues", Titiou Lecoq a fait naître des attentes précises dans l'esprit du lecteur, notamment l'exigence d'un regard corrosif et d'une analyse ironique de notre époque. Sur ce point, l'oeuvre tient les promesses de l'auteur. Un(e) trentenaire sur le déclin, flirtant dangereusement avec la quarante, et dont l'esprit critique aurait résisté au formatage académique des trois cycles universitaires s'y retrouvera sans peine. L'identification fonctionne. Comment ne pas se retrouver dans les observations suivantes :
- "Vu l'énergie que j'ai dépensée à rester accrocher à l'Education nationale comme un morpion à un poil de prêtre, j'ai atteindre un âge avancé sans vivre cette infamie : continuer à travailler en été pareillement que le reste de l'année. Normalement, à partir de début juillet, c'était la quille (...). Chez moi, c'est une question d'ordre biologique. Mon organisme est formaté à un rythme dit "scolaire" ;
-"Si vous travaillez à la maison, il se passe un phénomène étrange. Tous les moments que vous passez chez vous sans travailler (y compris la simple soirée télé) deviennent une source de culpabilité. Bosser à la maison, c'est aussi ne plus pouvoir glander tranquille" ;
- "6 mai 2012. Mon mai 81 à moi" : soirée à la Bastille pour fêter l'élection de François Hollande racontée par Titiou à son fils dit "Têtard" : "on était moins dans "changeons la vie" que dans "ça va être moins pire". "Tu comprends, Têtard, on n'était pas blasé et pragmatique comme ta génération. A l'époque, on croyait encore qu'on allait changer le monde, la France, la vie. François Hollande avait incarné cette aspiration, il l'avait portée avec majesté, ampleur, souffle, lyrisme".

Il n'en reste pas moins que cette lecture m'a déçue. le ton n'est pas en cause, pas plus que le style. Mais le genre ne m'a pas séduite. "Sans la télé, ..." n'est pas un roman. C'est un journal écrit à la première personne et le narrateur est l'auteur. La convention de lecture relève du pacte autobiographique. Il ne s'agit certes pas d'une autobiographie mais d'un journal décapant, ce qui rend sa lecture plus digeste. Toutefois, il me semble que la vie est plus belle quand elle est mise en fiction. J'attendais un roman, j'ai lu un journal. le style et le fond n'y ont rien fait, le genre ne me procure pas un grand plaisir de lecture. Alors Titiou, je me risque à formuler deux suggestions :
1- next time, un roman, please !
2- il semblerait qu'il faudrait mieux regarder les pieds des professeurs syndiqués : le port de la chaussette sous la sandale n'est pas systématique que lesdits enseignants soient syndiqués à droite ou gauche.
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J'aime beaucoup les essais de Titiou Lecoq : les idées sont développées sur la base de recherches richement documentées et d'un humour incisif qui rend les propos d'autant plus percutants. C'est ce qui m'a poussé à découvrir ses écrits antérieurs.
On retrouve dans ces « chroniques » le mordant qui rend unique son autrice. Titiou Lecoq décortique son quotidien et les contrariétés qui y sont liées (davantage que les satisfactions, me semble-t-il, en même temps ce serait moins drôle). Son job de surveillante, son « partenaire Chocapic », sa procrastination, son appartement et ses voisins, son chat, son job de pigiste… chaque déconvenue est l'occasion d'une auto-dérision amusante.

Néanmoins je me suis vite lassée de ce journal somme toute un peu creux qui devait mieux passer, je pense, sous sa forme originelle de blog. On sourit mais ça manque de contenu et de réelle réflexion. On sent la plume en germe et je suis bien contente que la casquette de journaliste de l'autrice ait finalement pris le dessus pour nous servir ses études socio-historiques. Cela ne m'empêchera pas pour autant de découvrir son roman « Les Morues » !
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Un one woman show de 300 pages ou tout y passe boulot, bobos machos, minots, porno et autres thèmes du quotidien moderne. Une compil drôle de billets d'humour d'une légère impertinence intelligente.
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Lu dans le cadre de la sélection du mois de Mai du Prix des Lecteurs Livre de Poche 2015, le livre de Titiou Lecoq n'aurait certainement pas attérrir dans ma PAL sans ma participation en tant que jurée.

Sans télé, on ressent davantage le froid : Chroniques de la débrouille est une adaptation papier du blog de l'auteure: Girls and Geeks créé exactement le 18 Juillet 2008. Premier article: Putain de rupture, Et Première phrase: La première phrase est essentielle. Certaines marquent l'histoire de la littérature. Que l'on retrouve dans le roman.

Le roman regroupe quelques articles de blog adapté au genre littéraire sur un peu tous les sujets et en particulier sa propre vie qui commence pourrie et désorganisée pour finir meilleure et désorganisée, un petit bout de chemin avec Titiou de 2008 à début 2013.

Je n'ai pas eu beaucoup d'intérêt pour cette retranscription de chroniques existantes si ce n'est le format, un livre est quand même plus agréable qu'un écran. Les anecdotes sont très clichés, l'auteure pose une critique certaine sur elle-même qui paraît à certains moments hyper exagérés, certains passages sont amusants malheureusement ils se situent tous en fin d'ouvrage.

Autant le dire franco: je n'ai pas trop accroché, une jeune femme qui se cherche et devient adulte c'est à dire prend sa vie en main et assume ses responsabilités, fait des expériences loufoques et survie à ses doutes existentiels, ça peut paraître simpliste comme idée de roman voire ennuyeux mais pour un blog j'avoue que c'est bien plus intéressant parce que se prendre presque 300 pages de chroniques de vie dans la face ça devient très lourd.

Ce n'est simplement pas mon genre de lecture voilà tout!
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Bon moment de lecture où on apprend une partie de la vie de Titiou Lecoq sous forme de journal. On va la suivre dans son parcours professionnel, sa recherche de logement, ses tribulations amoureuses, sa relation avec ses voisin et ses amies, sa grossesse [...] avec toujours cette touche d'humour qui m'a fait rire toute seule.
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