Dans le murmure des feuilles qui dansent

Voici l'histoire de plusieurs personnages cabossés par la vie et essayent à leur manière de se reconstruire dans le murmure des feuilles qui dansent. Car c'est bien de feuilles dont il est question ici.

Thomas est un jeune homme, menuisier de formation, mais trop accaparé par la leucémie de son petit frère qui lui noue l'estomac et toute énergie. Son frère, c'est son chêne, son roc, son soleil. Il se rend tous les jours à la clinique pour parler de la forêt avec son petit frère, des animaux en détresse, de la nature plus forte que la maladie et la mort. Ce sont des moments dans les feuilles dansantes.
Pour Anaelle, c'est sur sa jambe gauche qu'elle avance dans la vie. Suite à un accident de la route, c'est amputée de sa jambe droite qu'elle sortira du coma. Romancière à ses heures perdues, elle écrit au procureur de la République afin de solliciter son aide dans son travail d'écriture. Hervé, le procureur tombe très vite sous le charme de la pétillante Anaelle. Ce qui ne plaît trop à Joséphine sa greffiere adepte de l'intransigeance et de la fidélité à tout prix.
Dans les feuilles, par lettre interposée, Hervé et Anaelle vont danser la parade de la vie et de la bonne humeur. Mais les blessures sont toujours à fleur de peau pour Anaelle qui doute d'elle avec son moignon qui sans un « o » devient mignon comme lui signale Hervé.

Un tout petit monde que ces trois là pour une danse dans les feuilles mortes, les feuilles vertes, celles rouges de l'automne, formant un roman naturel, simple, frais. Les protagonistes n'évolueront que très peu et le fil conducteur semble assez inexistant si ce n'est de nous livrer une parenthèse dans la vie de belles personnes. Ce n'est pas transcendant ni éblouissant à mon sens. Ça se déguste à petite gorgée en regardant les feuilles de l'automne qui nous murmurent leurs secrets en dansant de leur arbre.

Acheté dans une gare pour passer un moment agréable, j'ai eu quelques difficultés à entrer dans ce roman, surtout dans la partie épistolaire que j'ai trouvée un tantinet naïve.
Plusieurs personnages se croisent Annaëlle, jeune femme mutilée à la suite d'un accident de voiture ; Hervé, procureur dont le morne quotidien va être ensoleillé par les lettres de la jeune femme ; Thomas, menuisier dont le jeune frère Simon est atteint d'une leucémie.
Chacun est dans la perte et cherche à trouver un nouveau souffle, à se réconcilier avec le désir de vivre et d'exister. Des personnages touchants, fragiles mais capables de nouer de nouvelles relations pour aller de l'avant.
Les souffrances endurées par Simon, la présence sans faille de Thomas et les belles histoires ramenées de la forêt qui illuminent des journées sans fin d'hospitalisation m'ont beaucoup émue. Agnès Ledig, par petite touches nuancées, nous fait pénétrer dans cet enfer que nous ne souhaitons à personne : les traitements, les soins, la greffe, l'espoir puis le désespoir… Sans jamais sombrer dans le pathos, nous sommes atteints en plein coeur et compatissons.
J'ai beaucoup aimé également la place donnée à la nature, le sentiment profond de paix et de sérénité apporté par la forêt toute proche qui abrite, accueille et soulage la souffrance des humains.
Pour autant, l'échange de lettres entre Hervé et Annaëlle ne m'a pas convaincue, j'ai trouvé le ton maladroit, c'est plus une question de style que de contenu car l'idée est belle et m'a plutôt emballée au début. Une petite déception donc.
Un roman qui se lit sans déplaisir mais dont le souvenir ne me hantera pas.

Challenge ABC – 2019/2020

D'Agnès Lédig je n'ai lu que Juste avant le bonheur, livre que j'ai trouvé agréable à lire sans plus. Je n'avais pas envie de découvrir davantage cette auteure.
Dans le murmure des feuilles qui dansent m'est offert pour Noël, je ne l'aurais pas acheté moi-même. Comme ce livre correspond aux différents items des challenges auxquels je participe je me suis empressée de le lire (la fin de l'année s'approche).

Malgré les 472 pages que compte ce livre format poche, il se lit rapidement. le style est agréable, mais je ne suis pas arrivée à m'approprier les histoires ou les personnages.

L'échange épistolaire entre Anaëlle et Hervé, procureur de la république à Strasbourg, est à mon goût un peu cucul la praline.
Les sentiments décrits dans l'histoire d'Anaëlle, handicapée suite à un accident de la route ou de Thomas, qui perd son petit frère suite à un leucémie sont réels et sincères. On sent qu'Agnès Lédig y a mis du vécu personnel dans cette histoire. Néanmoins je n'étais pas émue par cette lecture. Peut-être parce que le tout était trop convenu et prévisible à mon goût.

Un livre qui se lit vite et qui s'oublie aussi vite.

Challenge plumes féminines 2019
Challenge Multi-défis 2019
Challenge ABC

On suit ici 2 personnes: Anaëlle qui engage une correspondance, pour les besoins de son roman, avec Hervé, un procureur, qui très vite se passionne pour ces échanges épistolaires et Thomas,menuisier, qui met sa connaissance des arbres et des sous-bois au service de son petit frère hospitalisé. Ces 2 destins vont se croiser à un moment donné...
Dès sa parution, j'ai couru l'acheter car j'adore ses romans. Et une fois de plus, je n'ai pas été déçue. Agnes Ledig noue là une histoire belle, attachante et poignante où des âmes fracassées vont partager le meilleur d'elles-mêmes avec leurs proches et ce afin de nous rappeler à tous que la vie est plus forte que tous et qu'elle vaut la peine d'être vécue malgré des heurts, des chocs, des anéantissements.
Comme dans ses précédents romans, A Ledig a su distiller des émotions fortes, sincères, belles grâce à des personnages touchants, proches de nous dans lesquels je me suis identifiée
J'ai suivi avec un plaisir intense les déambulations, les luttes de ces derniers. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai frissonné dans ce tourbillon de mots et de sentiments.Un équilibre parfait entre les émotions, l'humanité et la nature.
Un super coup de coeur que cette lecture dont certains passages résonnent toujours en moi alors que j'ai refermé ce livre depuis hier matin....

J'étais été déçu par la chute et certains personnages.
c'est la première fois qu'un livre me fait pleurer comme celui là.
Le personnage de Simon est attachant et rempli d'un immense courage.
Thomas est héroïque, il fait parti des invisibles qu'on appel les aidants.
Je remercie l'autrice d'avoir créer les deux personnages.
Les choix d'Anaëlle, je ne l'ai pas compris.
Hervé et Jocelyne se sont des personnages avaient lesquelle je n'ai pas accroché.

Ce roman choral entrecroise plusieurs histoires : d'un côté, la relation épistolaire qui rapproche peu à peu Anaëlle, jeune femme victime d'un grave accident qui essaie de se reconstruire, et Hervé, procureur englué dans sa routine, et de l'autre le combat de Samuel pour aider son petit frère dans son combat contre la leucémie.

Cette première lecture d'Agnès Ledig n'a pas réussi à me convaincre. Malgré la forme attrayante du roman choral, j'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire qui ne décolle jamais vraiment. Tout m'a paru complètement convenu, sans surprise, les personnages sont très caricaturaux et l'intrigue est cousue de fil blanc. le style est plutôt agréable à lire et le propos sympathique mais je me suis totalement ennuyée lors de cette lecture. La correspondance entre Anaëlle et Hervé n'en finit plus alors qu'on devine tout de suite que ces deux là vont se plaire, Samuel est un archétype de grand frère modèle totalement dévoué à son petit frère qui bien sûr combat vaillamment la maladie. L'auteur plaque de ci de là quelques anecdotes sur la nature reprises des reportages de la Hulotte ou des livres de Peter Wohlleben (il faut lui reconnaître l'honnêteté de citer ses sources) mais là aussi de manière trop superficielle pour vraiment nous intéresser ou nous apprendre quelque chose de nouveau.

Le seul personnage que j'ai trouvé attachant est Anaëlle, jeune femme courageuse que l'on apprend petit à petit à connaître et dont l'auteur décrit réellement la personnalité. Les autres m'ont paru totalement caricaturaux, réduits à un seul trait distinctif et n'évoluant pas d'un pouce durant tout le roman (Hervé s'ennuie, Samuel lutte pour son frère, Josiane est jalouse, etc). Dommage car ce roman reste sympathique, l'auteur a mis beaucoup d'elle-même dans son récit et son écriture est soignée mais tout est beaucoup trop lisse et sans aucune surprise au point que j'ai été soulagée d'arriver à la dernière page.

Je pense qu'il y a des périodes plus propices à certaines lectures que d'autres et que mon choix en se portant sur ce livre ne fût pas le bon.

Je sais que lire un roman d'Agnès Ledig peut amener les larmes, avec boîte de mouchoirs indispensables à la clé. C'est le cas pour ce roman.

J'ai eu du mal à rentrer dedans avec l'échange épistolaire entre Anaëlle et Hervé.
Du mal à rester dedans pour Thomas et son petit frère, Simon. Je n'aime pas quand ça touche les enfants.
En fait, tout ces malheurs qui touchent les personnages de ce roman peuvent-être tellement réels !
J'ai souffert pour eux tout au long de ma lecture et même si il y a du positif aussi, il n'y en avait pas assez à mon goût. Et je referme donc ce roman avec de la tristesse en pensant à Simon, Thomas, Anaëlle, Hervé et même Jocelyne.

Y a-t-il plus terrible injustice que la maladie, ici la leucémie, d'un enfant. À la maladie s'ajoute la lourdeur du traitement et les privations de nombreuses joies de l'enfance.
Pourtant ce roman est plein de vie.
Il y a l'histoire de Annaelle. Après un terrible accident de la route, elle commence une nouvelle vie pleine d'espoir malgré son handicap et commence une correspondance des plus surprenante.
Il y a l'histoire de Thomas, artisan menuisier qui transmet à son jeune frère malade toute sa connaissance de la nature.
Un roman plein d'émotion, à la fois grave, sensible, et plein d'humour.

Une nouvelle fois je trouve qu'Agnès Ledig sait évoquer la souffrance des personnes et leur transformation au fil des rencontres qu'ils font.
Annaëlle se reconstruit à la suite d'un accident de voiture. Elle écrit un roman et fait la connaissance d'Hervé, un procureur de province. J'ai beaucoup aimé les lettres qu'ils échangent. Thomas, jeune menuisier, délaisse parfois son travail pour consacrer du temps à son frère atteint d'une leucémie. J'ai été tellement touchée par la puissance de leurs relations. J'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises.
Il est question de nature dans ce roman, de souffrance, de maladie, de renaissance, d'espoir... Bref de vie.

J'aime particulièrement l'écriture d'Agnès Ledig, toujours très douce et agréable. Ce roman était intéressant mais m'a quelque peu déçue par rapport aux précédents.
J'ai été moins connectée aux personnages, moins dedans, dans leur vécu et leurs ressentis.
Contrairement à d'autres romans où Agnès nous plonge réellement dans les émotions des protagonistes, dans ce roman, l'histoire ne procure pas la même intensité je trouve.
Malgré tout il reste intéressant et je recommande évidemment cette lecture.