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EAN : 9782226403131
340 pages
Albin Michel (28/03/2018)
  Existe en édition audio
4.09/5   2227 notes
Résumé :
Anaëlle, jeune femme en recherche d'informations pour l'écriture de son roman, engage un échange épistolaire avec Hervé, procureur de province. Celui-ci, vivotant dans une routine qui l'ennuie, s'y plonge avec délectation, au grand dam de sa greffière, rapidement agacée par cette insupportable correspondance.

Parallèlement, Thomas, menuisier passionné de nature, s'appuie sur la force des arbres et sa connaissance des sous-bois pour soutenir son petit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (301) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 2227 notes
Voici l'histoire de plusieurs personnages cabossés par la vie et essayent à leur manière de se reconstruire dans le murmure des feuilles qui dansent. Car c'est bien de feuilles dont il est question ici.

Thomas est un jeune homme, menuisier de formation, mais trop accaparé par la leucémie de son petit frère qui lui noue l'estomac et toute énergie. Son frère, c'est son chêne, son roc, son soleil. Il se rend tous les jours à la clinique pour parler de la forêt avec son petit frère, des animaux en détresse, de la nature plus forte que la maladie et la mort. Ce sont des moments dans les feuilles dansantes.
Pour Anaelle, c'est sur sa jambe gauche qu'elle avance dans la vie. Suite à un accident de la route, c'est amputée de sa jambe droite qu'elle sortira du coma. Romancière à ses heures perdues, elle écrit au procureur de la République afin de solliciter son aide dans son travail d'écriture. Hervé, le procureur tombe très vite sous le charme de la pétillante Anaelle. Ce qui ne plaît trop à Joséphine sa greffiere adepte de l'intransigeance et de la fidélité à tout prix.
Dans les feuilles, par lettre interposée, Hervé et Anaelle vont danser la parade de la vie et de la bonne humeur. Mais les blessures sont toujours à fleur de peau pour Anaelle qui doute d'elle avec son moignon qui sans un « o » devient mignon comme lui signale Hervé.

Un tout petit monde que ces trois là pour une danse dans les feuilles mortes, les feuilles vertes, celles rouges de l'automne, formant un roman naturel, simple, frais. Les protagonistes n'évolueront que très peu et le fil conducteur semble assez inexistant si ce n'est de nous livrer une parenthèse dans la vie de belles personnes. Ce n'est pas transcendant ni éblouissant à mon sens. Ça se déguste à petite gorgée en regardant les feuilles de l'automne qui nous murmurent leurs secrets en dansant de leur arbre.
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Je viens de rencontrer Agnès Ledig. Et quelle rencontre !

Tellement de surprises se cachent sur nos étagères, tellement de belles choses qu'on ne soupçonne pas dans ces piles de livres qui n'attendent que d'être dévorés.

Immédiatement, j'ai sauté à pieds joints, comme on bondit dans un flaque, dans cette histoire tendre à la suite d'Anaëlle, Thomas et les autres ! Mon petit coeur d'artichaut a aimé ces personnages battants et écorchés, ces héros du quotidien et cette façon d'écrire la vie !

Peu à peu, on découvre les liens, les douleurs et les secrets qui unissent les personnages, comme un fil de vie qui se déroule. Comme ces feuilles qui dansent justement …

Il ne faut pas dévoiler l'histoire car j'ai aimé cette façon, page après page, de raconter. de découvrir. D'aimer ces êtres de papier. Ces « éclopés » de vivre.
J'ai littéralement dévoré ce livre, j'ai littéralement percuté du coeur Agnès Ledig. J'aime les écrivains qui plongent leur plume dans la vie des gens, pour raconter de belles histoires, émouvantes et simples. de ces plumes si peu prétentieuses que, nonchalamment, on peut passer à côté.

J'ai aimé sa délicatesse, son amour de cette nature qui protège et soulève. J'ai aimé sa franchise qui transpire à chaque page, lorsqu'une histoire laisse entrevoir de la beauté d'âme de celle qui écrit là derrière…

Les feuilles ont dansé pour moi, les pages ont volé jusqu'à la fin. L'émotion, les sourires et la vérité des choses simples m'ont peut-être un peu ébranlé. Comme ces choses qu'on ne s'explique pas mais qui fonctionnent, en littérature et dans la vraie vie ! Une rencontre. Une belle.

J'ai enfin rencontré Agnès Ledig, oui.

Enfin ! Je ne la lâche plus !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Etant fan d'Agnès Ledig et de son écriture juste, sensible, j'ai craqué rapidement. J'avais déjà repéré la date de sortie un peu avant, et dès le lendemain j'achetais ce dernier livre.
Toujours émouvant, cet univers qu'elle sait si bien transcrire dans ses livres, avec des personnages très humains, très cabossés par la vie, mais avec l'amitié, l'amour qui subliment les vies et aident à remonter la pente, se reconstruire, reprendre confiance ... et toujours l'espoir, la vie plus forte que tout, le goût de la vie.
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Rares sont les livres qui m'ont fait pleurer et celui-ci en fait partie. C'est le premier livre de l'autrice, Agnès Ledig, que je lis. J'en avais pourtant entendu parler mais d'autres livres sont venus dans mes mains. J'avais envie de lecture facile et plutôt rigolote mais je constate que ce n'était pas le cas. Mais je ne regrette en rien de l'avoir lu.
Il y a plusieurs personnages dans cette histoire. Tout d'abord, Anaelle, une jeune femme dont le destin à été bouleversé par un grave accident qui l'a laissé handicapée d'une jambe. Mais son moral remonte doucement à force de s'être battue. Elle se prépare à écrire un roman. A la recherche d'informations juridiques, elle écrit à Hervé, procureur de la République, un ancien formateur de ses études en pharmacie. Une jolie correspondance s'en suit...
L'autre personnage est Thomas, un jeune homme, menuisier. Il délaisse son atelier car son petit frère est gravement malade d'une leucémie. Et il est plus que présent pour le soutenir.
Cette histoire m'a beaucoup touché. Quelques larmes sont venues se greffer dans cette histoire.
Un bien joli roman doux et chaleureux.
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Anaëlle Desmoulins, secrétaire médicale, noue une correspondance avec Hervé Leclerc, procureur, car elle écrit un livre et a besoin de renseignements sur le fonctionnement de la Justice. Mais cette relation n'est pas vue d'un bon oeil par Jocelyne, la greffière d'Hervé, qui ne va pas manquer une occasion d'exprimer son désaccord. Anaëlle et Hervé se rapprochent mais la jeune femme osera-t-elle lui confier qu'elle a perdu une jambe dans un accident de voiture ? Leur amitié peut-elle évoluer sans blesser personne ? Parallèlement, Thomas, un jeune menuisier, passe beaucoup de temps avec son demi-frère Simon, 8 ans, hospitalisé à cause d'une leucémie. Il lui change les idées en lui parlant de la forêt qu'ils aiment tant tous les deux. Anaëlle fait la connaissance de Thomas car elle souhaite faire réaliser des travaux dans la maison qu'elle vient d'acheter. Ils se rapprochent en se livrant l'un à l'autre un peu de leur vie.

J'ai lu beaucoup de romans d'Agnès Ledig il y a quelques années, j'aimais beaucoup cette auteur. Cela faisait longtemps que ce dernier livre figurait dans mes pense-bête mais j'ai hésité pas mal de temps à le lire.
Pour être tout à fait franche, j'ai pris moins de plaisir avec ce livre qu'avec les premiers romans d'Agnès Ledig. Peut-être le fait qu'il s'agisse en grande partie d'une correspondance m'a dérangée, je ne suis en effet pas fan de ce genre et procédé littéraire et j'ai rarement apprécié les livres où il était question de lettres échangées.
J'ai trouvé aussi que l'histoire en elle-même mettait trop de temps à démarrer, pour moi c'est resté plat une grande partie du livre ; les deux parties du roman, Annaëlle et Hervé/ Thomas et Simon, sont reliées entre elles à mon avis trop tardivement, je ne voyais pas le lien et comment elles allaient s'articuler entre elles.
Le moment que j'ai le plus apprécié dans le livre est celui du décès de Simon, il y a beaucoup d'émotions ici et j'ai eu les larmes aux yeux. J'ai retrouvé dans cette partie ce que j'aimais chez cette auteur bien plus que dans le genre du roman.
Le style est toujours aussi agréable néanmoins, ce livre se lit bien, l'écriture est soignée. Cela ne suffira pas cependant à emporter mon adhésion totale, je suis un peu déçue de cette lecture que j'imaginais plus forte et touchante.
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critiques presse (1)
Culturebox
18 avril 2018
Le sixième roman d’Agnès Ledig, "Dans le murmure des feuilles qui dansent" (éditions Albin Michel), promeut des valeurs d’entraide et de fraternité. Il a pour cadre la forêt des Vosges et raconte deux histoires imbriquées de quatre personnages touchants et fragiles.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (323) Voir plus Ajouter une citation
Qu’entendez-vous par « Acrimonieuses Bourgeoises Mal Baisées » ? J’ai un sévère besoin d’écarter cette étiquette de mon épouse. Comprenez-moi ! L’homme est un animal fier et orgueilleux...
Je ne crois pas un instant à votre statut d’animal fier et orgueilleux. Auriez-vous rebranché l’option « baratin » ? Par contre, léchant ses blessures, ça y ressemble plus. J’espère pour vous que vous n’êtes pas trop poilu autour des blessures. ….
Je vois que vous avez vraiment besoin de vous rassurer à propos de votre épouse. Voici donc ma définition de l’ABMB : femme d’origine très aisée qui, de par sa situation financière plus que confortable, pense que tout s’achète et que tout lui est dû. Pas d’amies sincères puisque cela ne se monnaye pas, un mari qui, face aux geignements permanents de son épouse (ces derniers étant d’excellents destructeurs de libido), préfère prendre une petite maîtresse joyeuse et fauchée, qui aura tôt fait de lui prodiguer quelques soins aux allures de gâteries, tellement heureuse qu’il la sorte de temps en temps dans les grands hôtels-restaurants de la région, en évitant soigneusement ceux que sa femme fréquente. Bref. Aucune frustration matérielle, mais un désert humain qui la rend incommode et revêche. Une femme dont plus personne n’a envie, malgré le bronzage, le lifting, la manucure et le régime, parce qu’elle n’est pas intéressante, à force de désert. Et si elle arrive encore à se faire grimper dessus, ce n’est jamais avec la tendresse d’un amour sincère qui chérit l’être dans sa globalité et pas que pour son derrière. Malheureuse, donc odieuse. Mais peut-on lui en vouloir ?
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Les grosses épreuves apprennent la relativité. Celle qui manque à tous ces gens désagréables ou exigeants, qui râlent pour trois fois rien, envoient l’huissier au premier faux pas, avec le mépris en sus. Finalement, relativiser donne de la légèreté à l’existence. Un comble d’être obligé d’en passer par le pire pour le comprendre.
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Un vieux philosophe qui s'appelait Sénèque a dit : «Seul l'arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c'est dans cette lutte que ses racines, mises à l'épreuve, se fortifient. »
- Ça veut dire quoi ?
- Que cette tempête qui souffle sur toi est en train de renforcer tes racines. Tu en sortiras plus solide.
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Le petit s'est endormi, le corps épuisé par la lutte, mais rassuré de sentir le jeune homme à ses côtés. Il a cette chance de sombrer encore dans un sommeil d'enfant puissant et infaillible. Des rêves en forme de bulles impénétrables qui le protègent de cette réalité qui le rattrape aussitôt les yeux ouverts.
Il n'a rien demandé, rien fait de mal. Il ne comprend pas tout de cette maladie qui le ronge, mais le plaisir du jeu, et l'insouciance, et la chance folle d'ignorer ce que savent les adultes lui offrent de dormir ainsi.
Il accepte les événements, même s'ils sont injustes. comme ils s'imposent à lui. Pas le choix.
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Hervé colle le rabat, écrit l'adresse de la jeune femme, qu'il connaît désormais par coeur, et cherche un timbre dans le premier tiroir de son bureau. Il ira lui-même à la poste. Il aime de temps en temps éprouver ce petit frisson de plaisir quand, une fois l'enveloppe lâchée dans la fente de la boîte, plus rien ne peut interrompre sa route vers le destinataire.
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Videos de Agnès Ledig (50) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Ledig
Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/agnes-ledig-un-abri-de-fortune-53745.html Entrer dans un livre d'Agnès Ledig, c'est se couper du monde, retrouver l'essentiel, s'interroger sur son propre parcours, imaginer une autre façon de vivre le quotidien. Depuis son premier roman « Marie D en haut » en 2011, suivi de « Juste avant le bonheur », Agnès Ledig est devenue une auteure majeure, fédérant autour d'elle un public fidèle, sensible à ses histoires contemporaines et à son écriture belle et fluide. Pour son 10ème roman, « Un abri de fortune », elle nous entraine dans les Vosges, là où elle-même s'est installée avec sa famille il y a quelques temps. Là, dans cette nature intacte, Capucine et Adrien, ont reconstruit leurs vies, eux que le destin avait confronté au pire. Nous les avions déjà croisé dans le précédent titre d'Agnès Ledig, « La petite reine » mais précisons-le, ce nouveau roman n'est pas une suite. Ensemble, Capucine et Adrien ont retapé une ancienne ferme, et tout en assurant le travail des champs et l'entretien des bêtes, ils ont fait le choix d'accueillir chez eux des personnes en reconstruction. Tout cela sous le regard de Jean, 90 ans, qui a toujours vécu ici et qui, assis chaque jour sur son banc, assiste avec discrétion aux allers et venues des uns et des autres. Et voilà Clémence, Rémi et Karine. Ils ne se connaissent pas. Tous les trois sont un peu paumés, ont été brinquebalés par la vie, tentent de masquer les maux qui les taraudent et se retrouvent ainsi dans cette ferme isolée des Vosges pour essayer de redonner un sens à leur existence. Chacun garde jalousement le secret qui le tenaille jusqu'au jour où un secret encore plus grand va leur permettre de déverrouiller leur mal-être. Avec sa plume douce, délicate et sensible, Agnès Ledig parvient une fois encore à nous toucher au coeur. Au-delà de cette belle histoire de résilience et d'entraide, dans laquelle des thèmes forts et douloureux sont abordés, elle nous rappelle aussi combien la nature, les gestes simples, l'écoute des autres peuvent nous aider à apaiser nos émotions excessives et nos idées noires. Une leçon de vie et d'espoir que chacun pourra interpréter à sa façon. « Un abri de fortune » d'Agnès Ledig est publié chez Albin Michel
+ Lire la suite
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