"Me libérer. Me libérer de ce moment où j'ai cru mourir et où je ne suis pas mort. Il est difficile de remonter sur le cheval de l'existence quand on en est tombé."
"C'est douloureux d'espérer ce qui n'arrivera jamais. On s'entête alors qu'on sait."
"Diane ressent toujours un pincement dans le coeur le soir de Noël. Chaque année, j'essaie de lui trouver un endroit insolite, magique, dépaysant, pour qu'elle oublie que nous n'avons pas d'enfants. Certaines blessures ne cicatrisent jamais assez pour ne pas s'ouvrir au premier tiraillement. Nous sommes pourtant clairs avec l'idée, ce qui n'empêche pas la mélancolie."
On peut briller pour soi , mais voir notre propre lumière se refléter dans les yeux de ceux qu'on aime concentre le rayon et nous le renvoie directement dans le cœur.
"Je transformais le triste en beau. J'ai toujours essayé de couvrir la laideur de ce monde en la racontant avec la musique des mots. Si Victor Hugo y est parvenu pour la mort de sa fille, je pouvais bien essayer moi aussi avec ma tristesse. Pour ma petite souris, je transcende le renoncement en poésie. Il faut bien qu'il se dissipe quelque part."
– N’y a-t-il pas toutes sortes de courages ?
– Il n’y en a qu’un… Celui d’oser malgré la peur, non ?
J'aimerais lui demander son nom, au moins son prénom, garder une trace d'elle, quelque chose de concret. Ne pas la laisser replonger dans l'anonymat de ce grand océan d'humains dont elle s'est extraite le temps de me croiser.
Certaines mères le deviennent sans le vouloir pendant que d’autres le désirent puissamment sans le pouvoir.
— [...] Nous sommes des arborescences. Comme si nous naissions avec des racines et un tronc et que les branches se développaient au fil des rencontres et des choix que l'on fait.
On ne peut pas toujours être fort et debout. On a parfois le droit de tomber. Et de saisir la main tendue des autres pour se relever.