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3,78

sur 1933 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ecouté en audio, lecteur Pierre Rochefort.
C'est ce que l'on appelait naguère un roman « à l'eau de rose » transformé en globish « feel good story ». Je ne note pas car je savais avant de commencer que ce n'était pas un genre qui allait susciter des émotions chez moi. Mais j'avais quand même envie de savoir comment c'était fait. Chacun a le droit de se faire plaisir en lisant une histoire plaisante.
Les personnages sont presque tous aimables et animés de bonnes intentions. L'intrigue assez prévisible dans son dénouement et je pense que c'est le code du genre. Imaginons le désordre si cela finissait en bain de sang ! Pour la forme l'auteure use d'abondance d'adjectifs qualificatifs, adverbes et autres métaphores. Nous sommes bien loin d'une écriture dépouillée, il semble nécessaire de préciser chaque émotion, chaque pensée.
Je conseillerais aux amateurs de le lire « en vrai » car la diction de M. Rochefort, si elle est irréprochable dans son audibilité et son phrasé, accentue le pathos crée par la construction grammaticale assez lourde.
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A 50 ans, Edouard vient de passer 15 jours de vacances en Bretagne en compagnie de sa femme.
Elle pas pu décrocher son attention de ses mails, sans arrêt sous tension. Il vient de passer 15 jours horribles et des années de mariage sans vie de couple.
Sur le quai de la gare, au retour, il voit passer une vieille dame qui lui fait penser à Miss Marple d'Agatha Christie.
Il veut l'aider à porter ses bagages dans le bus mais il en fait bien plus. Il prend le bus avec elle , tout en abandonnant sa femme sur le quai.
C'est un bon départ pour un roman. le voilà catapulté dans une maison d'hôtes au coeur de la forêt de Brocéliande.
Dans son sac à dos, une lettre d'Elise son ancienne petite amie avec qui il n'a pas terminé une histoire.
C'est à mon avis à ce moment que l'auteure choisit d'encombrer son roman de personnages qui aboutissent à un roman vraiment décousu au point de m'enlever toute sympathie avec les personnages car aucun n'est approfondi.
La seule grande qualité du livre, c'est son écriture qui atteint un niveau imagé et poétique à certains moments.
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Je l'écoute en audiolivre : j'ignore si c'est la lecture de Pierre Rochefort ou le contenu mais c'est d'un ennui... Au bout de 16 chapitres, il ne se passe toujours rien. Certes, la langue est recherchée (un peu trop même, ça chasse le naturel) et les personnages sont sympathiques. C'est truffé de bons sentiments... Il y a un vieux paysan qui utilise des mots comme "calembredaine". Où va l'histoire ? mystère. L'autrice prend tellement son temps qu'elle annihile tout suspense. On n'a même plus envie de connaître les secrets qui semblent habiter la vie de ces braves gens. C'est mon premier livre de Ledig et je suppose que ce sera le dernier. Au final, je mets la lecture audio pour m'endormir le soir et ça marche très bien.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Je connaissais la passion d'Agnès Ledig pour les arbres et la nature, j'imaginais en lisant le résumé de ce livre qu'elle allait nous offrir un roman tout en douceur, comme elle l'a si bien fait par le passé.
Sauf que je me suis ennuyée, beaucoup ennuyée. L'histoire est plate, sans intérêt, et longue, vraiment trop longue. Ca met un temps fou à démarrer, rien ne se passe vraiment dans les premiers trois quarts du livre. Les personnages sont insipides, chacun encombré d'un secret qu'il traine tout au long de l'histoire.
Le tout est par ailleurs encombré de descriptifs sans fin, sur les sentiments des protagonistes, les paysages, les arbres, les fleurs, pour lesquels l'auteur use d'une succession de figures de styles qui rendent le récit lourd et pénible.
C'est bien la première fois que je suis déçue par un de ses livres, celui-ci je ne le conseillerai pas.
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C'est la première fois que je suis autant déçue par un livre d'Agnès Ledig. L'atmosphère de la forêt de broceliande aurait pu être intéressante en fond de l'histoire, mais pour moi elle est sans réel intérêt et est là comme une "verrue".
Même l'histoire qui avait bien ou mal commencé selon la vision des choses est d'un désintérêt total. J'ai fini de lire le livre mais quel supplice.
Grosse déception et je ne recommanderai pas ce livre.
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Contrairement à mes habitudes, j'ai laissé passer plusieurs jours avant de m'atteler à mon billet d'impressions de lecture. Je suis allée fureter chez les « copines » pour relire leurs avis plutôt globalement très positifs sur ce roman. Peut-être n'étais-je point assez disponible au moment de ma rencontre avec Edouard, Gaëlle et les autres ? Je suis à mon grand dam passée à côté de ce roman d'une autrice que j'aime à retrouver au grès de ses parutions. En résumé bref de l'intrigue : Edouard, la cinquantaine, plante sa femme et leurs bagages au retour de vacances sur le quai de la gare pour monter dans le bus de la vieille dame à qui il vient de porter sa valise. le voilà accueilli dans le gîte qui héberge l'octogénaire, romancière anglaise de son état. Il fait connaissance avec la charmante propriétaire des lieux, Gaëlle et son fils Gauvain âgé de quinze ans qui ne parle plus depuis la mort de son père. Alice, la vingtaine, une autre pensionnaire des lieux, intrigue tout de suite Edouard autant par sa beauté que par sa sauvagerie. Edouard poste un sms laconique à sa femme Armelle et décide de prendre quelques jours de réflexion dans cet écrin de verdure où la forêt de Brocéliande semble étendre sa magie. Au fil des chapitres, la vie et les tourments qui hantent chaque personnage va nous être dévoilés. J'ai été sensible à l'histoire de chacun mais n'ai pas pu m'attacher réellement à eux et j'ai du mal à mettre des mots sur ce qui m'en a empêché. Pourtant Edouard est un beau personnage d'homme sensible et blessé, comme on en trouve au final assez peu dans les romans. Alice et Gauvain les plus ombrageux sont intrigants, Gaëlle et Elise, les deux femmes qui s'emploieront à faire éclore un nouvel Edouard, adorables. Or, ils m'apparaissent tous peu crédibles notamment lorsqu'ils vont être confrontés à des situations que j'ai trouvé en outre peu réalistes. J'aurais préféré que certains épisodes soient plus développés au profit de certaines descriptions qui m'ont paru inutiles. Tout va se résoudre un peu trop facilement, à la manière des happy end d'un épisode de Joséphine ange gardien. Alors, c'est sympathique mais quand on aborde la noirceur de la vie, je préfère qu'on y aille franchement jusqu'au bout. C'est peut-être ça au final qui me dérange. On ne peut pas passer un coup d'éponge et voilà, si c'était si simple... Après, la description de l'écrin de verdure au centre du récit est le point fort de l'ouvrage. Pour les amoureux des terres bretonnes, Agnès Ledig rend merveilleusement justice – et hommage – à la magie de ces lieux. Elle nous recentre sur la nécessité de renouer avec la nature, berceau premier de l'humanité. Toute quête – du Graal ou de soi – débute par ce retour aux sources, par la confrontation de l'homme avec la grandeur de Mère Nature qui nous renvoie à notre état de petit grain de sable dans l'immensité de l'univers, qui nous apprend l'humilité pour trouver un peu de sagesse. Donc, une lecture en demi teintes mais qui ne m'empêchera pas de relire d'autres ouvrages de cette romancière française très attachante.
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Edouard rencontre par hasard Suzanne, écrivaine âgée qui va se ressourcer dans une maison d'hôtes à proximité de la forêt de Brocéliande. Il va donc être tenté de la suivre afin de s'éloigner de sa femme avec qui il ne partage plus rien.
Dans ce livre il y a le concept de la déconnexion au coeur de la nature.
Que va t-il se passer ensuite ? Vont-ils se ressourcer comme il se doit ? Quelle décision va prendre Edouard vis à vis de sa femme ?
L'autre question qui se pose c'est : ce roman est-il un feel good ? Je pense que ça dépend de la sensibilité de chacun, moi ça m'a plutôt ennuyé et je n'ai pas accroché aux personnages ni à l'intrigue, ni au style d'écriture.
Mais si ça fonctionne chez vous tant mieux. Je lirai d'autres livres de cette auteure.
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Petite déception pour ce livre qui m'a été prêté par une amie. C'est un roman mi-feel good, mi-développement personnel, et je crois que je me lasse de ce genre de lecture...

Edouard est un cadre parisien en vacances avec sa femme, qui décide, sur un coup de tête, de suivre une vieille dame qui prend le bus pour la forêt de Brocéliande dont elle lui parle avec passion. Il a sur lui une mystérieuse lettre qui occupe tout son esprit, et a besoin de prendre du recul vis-à-vis de sa vie de couple qui bat de l'aile (c'est le moins qu'on puisse dire). Il s'éloigne donc brutalement, et découvre une maison d'hôtes qui semble complètement hors du temps, tenue par Gaëlle qui vit seule avec son fils Gauvain (qui ne parle plus depuis la mort de son père) et qui recueille Adèle, une jeune femme aussi belle que mystérieuse. Evidemment, il y a aussi le voisin, le chat, la vieille dame (une romancière anglaise), et tous ces personnages sont hauts en couleurs et ont bien des secrets à défendre.
Voilà, le cadre est planté; la suite, on peut l'imaginer si facilement... Pas de réel suspense, pas d'action, pas de réflexion tellement profonde qu'elle en devient bouleversante, pas de point de vue dérangeant. le tout est gentil, distrayant, mais assez plat.
Néanmoins je l'ai tenu jusqu'au bout, parce que l'écriture est plaisante et les personnages vivants, donc on a envie de savoir ce qu'ils deviennent, mais je pense qu'il ne restera pas dans ma mémoire bien longtemps.

Une sympathique lecture de plage en fait, sans aucune prétention. Les amateurs de ce genre de roman de développement personnel autour de la "crise de la cinquantaine" apprécieront.
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Edouard Fourcade, la cinquantaine sonnée (ou sonné par la cinquantaine, c'est comme on veut...) plante, au retour de vacances, femme et bagages sur un quai de gare pour s'en aller en forêt de Brocéliande sur l'instigation d'une petite vieille dame anglaise manipulatrice, déguisée en Miss Marple (soit dit en passant, d'une santé à toute épreuve puisqu'elle n'hésite pas à s'en aller courir le guilledou toute seulette car elle adore marcher pieds nus sur la mousse détrempée par la pluie....)
Du passé, faisons table rase pour se (re)construire un avenir à la hauteur de nos désirs et de nos ambitions se dit-il pour se déculpabiliser d'avoir abandonné la pauvre Armelle (Mme Fourcade dont il ignore encore à ce moment-là le degré de vénalité.....mais bon, passons, je ne veux rien spoiler !)
En effet, Edouard en avait ras le bol de la vie parisienne, d'une épouse peu encline aux mamours, de quoi vous pousser à la foucade (oh oh) en désertant le lit conjugal, sans parler de ce boulot inintéressant d'ingénieur-aiguilleur à la SNCF (mais, alleluja, il peut se permettre la démission puisqu'il vient d'hériter d'un pécule bienvenu qui le met à l'abri du besoin ! ouf !)
Adoubé par Denis, son ami d'enfance (psychiatre), qui avait depuis longtemps deviné son mal être, Ed se retrouve dans une chambre d'hôte au Doux Chemin au sein d'une petite communauté dont chaque membre recèle un secret.
Il y a là, outre Miss Marple indiscrète et agaçante au possible, Gaëlle, leur hôtesse aux petits soins dont la douceur n'a d'égale que la complaisance, son fils Gauvain, autiste mutique à la botte d'Adèle version fée Morgane gore, Raymond, le voisin bourru et facétieux mais sur qui on peut compter, le chien Nimbus, le chat Platon et enfin Elise, un amour d'enfance sacrifié sur l'autel de l'autorité paternelle (mais à quoi s'attendre quand Papa est militaire, je vous le demande !)....et puis encore Christine et Robert, les parents de Delphine disparue et Raphaël, le gentil gendarme ami de collège de Christine qui en a vu des vertes et des pas mûres et comprend "tout à fait" le désarroi de Christine, mère éplorée et épouse rudoyée par son aubergiste de mari.
Que de malheurs ! Mais je n'en dévoilerai pas plus pour laisser au lecteur le plaisir de la surprise....
On comprend tout de suite que Edouard/Lancelot, preux chevalier des temps modernes (on est quand même à Brocéliande) n'est pas là par hasard et que par le jeu des circonstances, il va mettre les mains dans le cambouis et donner de sa personne (au sens propre et figuré) pour remettre tout ce petit monde sur les rails (ça ne s'invente pas quand on est chef d'équipe aiguilleur SNCF !)
Que vous dire ? Que j'ai failli jeté l'éponge à la trentième page ? Que j'ai levé les yeux au ciel une bonne cinquantaine de fois ? Mais non, j'ai persisté car c'était mon premier roman d'Agnès Ledig et je n'aime pas chroniquer sans être allée au bout -écrire un livre, c'est tout de même un sacré boulot.
Donc 425 pages, des rebondissements à la pelle, des bons sentiments (des mauvais aussi), du sexe, des larmes, des bons petits plats, du drame et du rire, des automates, , des ikebanas...de la liqueur de pomme et des biscuits au caramel beurre salé (j'adore !)
C'est du feel good pur jus pour les amateurs que je rassure illico : tout est bien qui finit bien.
D'abord ampoulé, le style s'affine et se libère au fil des pages et en définitive...
Ah ! mince !! j'allais oublier Viviane.....la tortue....
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J'avais lu les premiers romans de cette autrice pour lesquels j'avais eu de réels coups de coeur.

Mais , alors là quelle déception!! Je n'ai pas accroché du tout au livre que j'ai trouvé creux et assommant!

Pour moi, il n'y a même pas d'histoire dans ce roman. Simplement une présentation d'une foule de personnage non approfondis réellement (le personnage de la romancière est si inutile qu'il disparaît au milieu du roman...), une succession de faits sans corrélation les uns aux autres, des secrets à profusion qui sont tellement évident pour le lecteur qu'ils ne sont pas si secrets que cela, et ne parlons même pas des passages sur les états d'âmes du chat qui sont concrètement pas intéressants...

La seule chose que j'ai apprécie, c'est de retrouver la forêt de Brocéliande et ces lieux magiques que j'ai aimé visiter lors d'un séjour breton.

J'ai lutté et lutté à chaque page pour ne pas abandonner ma lecture, par principe...

Je suis enfin.... Libérée, délivrée, je ne le lirai plus jamais lol
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