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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La fille aux sept noms est le récit autobiographique d'une jeune transfuge nord-coréenne. Nous suivons Hyeonseo Lee de son enfance à sa vie de jeune adulte sous les différents noms qu'elle a pu porter. Venant d'une famille plutôt aisée et bien lotie dans son pays de naissance, Hyeonseo Lee découvrira, bien malgré elle, que son pays n'est peut-être pas le paradis que l'on semble lui faire croire.

Dans la première partie, Hyeonseo Lee nous décrit son enfance et l'idéologie de son pays, idéologie qui lui semble totalement normale, mais qui, pour nous lecteur, nous choque par certains aspects et nous rappelle les dictatures du XXe siècle. Dans la seconde partie du roman, Hyeonseo Lee nous explique les circonstances de sa fuite et les difficultés rencontrées dans son parcours, elle découvrira également le regard que peut porter les autres pays (notamment les pays voisins comme la Chine ou la Corée du Sud) sur son pays de naissance. Hyeonseo Lee découvrira un autre monde et le choc de la réalité n'est pas forcément très facile à gérer : dur de gérer sa vie quotidienne quand on est habitué à être totalement contrôlé par son gouvernement.

La fille aux sept noms fut un roman autobiographique particulièrement enrichissant pour ma part. Finalement, je me rends compte que je ne connaissais vraiment pas grand-chose de la Corée du Nord. On est surpris, on tremble et on espère pour Hyeonseo Lee. Finalement, je conseille ce roman car je pense qu'il est important de comprendre ce pays qui tente de garder précieusement ses secrets.
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Que sait-on de la liberté et de la démocratie quand on ne les a jamais éprouvées ? Pourquoi envier des notions dont on ignore tout ?
A travers l'histoire d'Hyeonseo Lee, on comprend l'incroyable ignorance dans laquelle sont tenus les citoyens nord-coréens sur ce qui se passe à l'extérieur de leur pays : la police, le culte de la personnalité de la famille Kim, la propagande toute-puissante et la délation parviennent à maintenir tout un peuple dans un état d'arriération total, un peuple persuadé que le monde entier envie la Corée du Nord et que les Sud-Coréens et les Américains sont de terribles ennemis….
C'est par « inadvertance » si l'on peut dire, que l'auteure a quitté la Corée du Nord : à 17 ans, à la suite d'une incursion clandestine et temporaire en Chine, elle réalise qu'elle ne peut rentrer sans mettre en péril sa mère et son frère. Commence alors un parcours du combattant dans la clandestinité et elle ne reverra sa famille que douze ans plus tard.
Il ne faut pas se laisser arrêter par le titre et la couverture qui peuvent paraître un peu mièvres, La fille aux sept noms est un récit passionnant sur l'un des derniers régimes totalitaires et la difficulté d'en sortir et de s'adapter à la démocratie.
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Née dans le mauvais pays, cette fille aux sept noms nous raconte son épopée éprouvante pour en sortir. Encore une fois, un témoignage qui mérite d'être lu et qui nous raconte, de l'intérieur, ce qu'est vivre en Corée du Nord, pays auquel nous n'avons pas facilement accès. de l'allégeance sans concession à la famille qui les gouverne, de l'endoctrinement à la petite école, des règles à suivre, du régime totalitaire, tout y passe dans la première partie du bouquin et nous aide à comprendre ce désir de fuite... Et puis, vient ensuite les 17 années où Lee fuira, enfin, en espérant d'un monde meilleur, où les gens mangent à leur fin, où le droit de parole n'est pas brimée, où les esprits peuvent être libres sans crainte et peur. Un récit qui se lit très bien, qui est captivant, et qui nous émeut... le genre de bouquin qu'on prend, qu'on lâche pas, et qui restera en tête longtemps...
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Née en Corée du Nord, une dictature depuis 1950, Hyeonseo Lee, qui n'a pas toujours porté ce nom, quitte le pays par le fleuve Yalu un soir de 1997 et se rend en Chine, de l'autre côté de la rive. Faisant plus ou moins partie de privilégiés en n'ayant jamais vraiment connu la faim ou en ayant accès à des objets rares et souvent interdits provenant de Chine, elle ne mesure pas vraiment le risque qu'elle prend. Elle partira, pour ne jamais revenir. Elle raconte son histoire, avant et après avoir quitté le pays qui l'a vue naître...

On n'a pas sept noms dans sa vie pour s'amuser. Si Hyeonseo Lee les a cumulés, c'est pour fuir la Corée du Nord, son pays natal, pour une vie meilleure, dans un monde où la liberté est ordinaire pour tout un chacun mais ne devrait pas être considérée avec légèreté.
Des tonnes de bouquins développent les aberrations de la dernière dictature militaire totalitaire communiste au monde et le quotidien de ses habitants endoctrinés sans généralement le savoir. Mais ce témoignage d'une transfuge nord-coréenne qui a passé 17 ans de sa vie à fuir ou aider les siens à fuir est vraiment complet et aborde de manière très factuelle tous les aspects de la vie en Corée du Nord, tous les enjeux souvent vitaux de la corruption et la réalité de la famine qui perdure. Tout y passe, des séances d'autocritique à la valeur de son songbun (la caste qui détermine rien de moins que le chemin que prendra sa vie), en passant par les coupures d'électricité et les exécutions publiques, les séjours en prison et les camps de concentration. Ce témoignage est marquant car très fourni, à la fois si personnel mais si commun à tous les ressortissants et autres transfuges.
Et puis la fuite, le mépris des pays limitrophes comme la Chine qui chasse les fuyards autant que la Corée du Nord, le parcours éreintant et extraordinaire de cette jeune fille, le dévouement pour sa famille au mépris de sa propre vie, avec un brin d'inconscience mais une montagne d'amour, la perte constante de repères pour survivre, les coups de chance et les nombreuses fois où ça a été vraiment à deux doigts de foirer.
Tout ça c'est du vécu, c'est vrai, et ça se ressent dans l'écriture, bien menée à l'aide de David John. Si vous voulez aborder le "problème" de la Corée du Nord et comprendre ce qui s'y passe, c'est LE livre à lire. Il y en a d'autres bien évidemment, mais celui-ci n'a rien de mélodramatique, se lit avec aise et surtout soulève de manière vive et qui se passe de commentaires absolument tous les aspects de la vie nord-coréenne, d'un fugitif, d'un transfuge, d'un rescapé, d'un migrant qui fuit la misère et la tyrannie. En ces temps sombres où l'Occident accueille (et encore...) toujours des millions de réfugiés qui ne pensent qu'à sauver leur peau d'un carnage sans nom, cela met le lecteur dans la peau d'un évadé légitime qui est traité comme de la merde par les autres pays et autres cultures au nom de sacro-saintes frontières et d'un protectionnisme à mille lieues du concept de solidarité.
J'ai personnellement été d'autant plus marquée par ce témoignage tout simplement parce que cette fille a cinq ans de plus que moi. Et tout en sachant qu'on ne peut bien sûr pas porter la misère du monde sur ses épaules ou s'excuser d'être né dans un pays démocratique, je n'ai pu m'empêcher de penser, grâce aux évènement chronologiques datés, que quand j'avais 12 ans et me plaignais de devoir porter des bagues, elle quittait sans vraiment réfléchir aux conséquences la Corée du Nord et devenait une ennemie publique de l'état parmi tant d'autres, commençant une vie de fugitive. Il fut aisé de mettre en parallèle nos deux vies grâce à ces dates, et cela permet clairement de remettre beaucoup d'idées en perspective, se disant sans cesse : "Et moi qui à cette date faisais XXX..."
Informatif, bien fait (sauf la traduction, qui mériterait de reprendre les concordances de temps), poignant, haletant. Voir en parallèle de sa lecture la vidéo de ses retrouvailles avec son bon samaritain australien n'a en outre pas de prix...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Un témoignage bien mené et important pour entendre la voix d'une Nord-coréenne ayant changé de vie avec sa famille après une bravade adolescente qui tourne mal, un long périple de mensonges, corruptions, courages et chances. J'avais déjà abordé le thème du régime de terreur et de délation, né du communisme, par d'autres pays et d'autres histoires (pour la Corée du Nord, le roman court Place des commémorations), je n'ai donc pas l'impression d'avoir découvert tant de choses même si ça reste toujours intéressant d'en savoir plus sur le système collectif de lavage de cerveau au profit du pouvoir de quelques-uns... Je n'avais pas réalisé combien les pays autour en profitent aussi en exploitant la vulnérabilité du clandestin.
Un témoignage qui permet d'approcher les cultures coréennes et chinoises et de réfléchir à la notion de liberté.
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Je remercie la maison d'édition Stock ainsi que Babelio pour ce Masse critique.
Mon avis :

J'ai toujours une appréhension sur les livres autobiographiques, la peur de lire des textes trop enlevés sur les faits. Et bien dans ce roman il n'en est rien. Il est percutant. L'auteur nous livre avec une certaine « tendresse » ce que fût sa vie dans son pays d'origine. Puis elle nous emmène dans la découverte du monde, contraire à ce qu'elle a toujours apprit. Pour affronter d'autres difficultés. Elle aura besoin durant ce voyage d'utiliser pas moins de 7 identités pour assurer sa sécurité et sa clandestinité.

Tout commence avec l'enfance de Hyeonseo. Elle a la chance d'être issue d'une famille ayant une bon Songbun – c'est à dire d'une caste élevée. Ce positionnement social est hérité du comportement patriotique de la famille. Et il est difficile de ne pas le perdre. Hyeonseo nous décrit de quelle façon est rythmée la vie des nord-coréens. Dès le plus jeune âge ils sont endoctrinés à respecter et servir leur dirigeant. Pour eux c'est un héros de guerre, le père de la nation. Celui qui les protège des maux et du désastre du monde. Il est plus important de sauver des flammes les portraits de la famille dirigeante que ses biens. La corruption bat son plein dans ce pays, à condition de toujours vénérer le dirigeant. de l'enfance à l'adolescence les cycles d'endoctrinements s'enchaînent, l'école jouant bien entendu un rôle majeur. L'Histoire est revisitée, ce n'est pas la Corée du Nord l'agresseur mais le diable impérialiste américain et la Corée du Sud. Il est intéressant de voir la vision qu'ils ont d'au-delà des frontières.

L'auteur vit près de la frontière avec la Chine, et décide un jour de faire comme beaucoup de nord-coréens, c'est à dire franchir la frontière. Elle se retrouve rapidement dans des situations compliquées, taraudée avec l'envie de vivre et celle de rentrer auprès des siens. Elle va parcourir la Chine, se méfiant de tous. Elle se sent traquée et la Chine facilite le travail des agents nord-coréens chargés de retrouver les fugitifs. Durant cette fuite elle va se rendre compte de la réalité sur son pays, de l'effondrement de son univers. Ce qui donne certains passages d'évasions sur une jeune femme qui découvre enfin la vie.

En tout cas on est saisit par la difficulté que rencontre les fugitifs, le périple qu'ils doivent affronter pour rejoindre la Corée du Sud. La souffrance de ce peuple s'exerce aussi hors de ses frontières. Entre la corruption, le vol, le trafic humain, la suspicion d'espionnage, le parcours vers la liberté est rude. Et puis ensuite il faut apprendre à vivre avec des codes jadis interdits. Il faut s'adapter à l'éloignement de sa famille. Hyeonseo va tout faire pour permettre à sa mère et son frère de la rejoindre. Mais ce n'est pas aussi simple que de payer un billet d'avion.

Ce livre témoigne d'une situation que tout le monde connaît, à savoir un pays qui met à mal son peuple par la terreur. Mais il met en lumière toutes les difficultés que rencontrent les personnes qui fuient ce régime totalitaire. Il est difficile de fuir ce pays mais il aussi compliqué de ne pas y être renvoyé. Et une fois libre il faut se reconstruire pour exister. Reprendre des études, des langues étrangères, des codes sociaux inconnus jusqu'alors. Autant d'embûches qui forcent à l'admiration de ceux qui ont réussi.

Ce livre captive par la qualité du récit, de l'écrit et par les sentiments qu'il véhicule. Outre nous faire voyager dans des contrées lointaines, il nous met face à une situation sur laquelle on ne peut plus fermer les yeux une fois le livre terminé.

Le style

Il est simple, percutant. L'auteur nous fait voyager à ses côtés. Les phrases sont courtes pour donner du rythme dans certains passages, elles nous aident à faire monter la pression. Les descriptions sont équilibrées et ne perdent pas le lecteur. Et puis il y a surtout cette humanité dans ses mots, pas de la colère juste l'envie de vivre. Elle parle avec une nostalgie relative de son pays natal, de son enfance, brutale mais simple.


Mon petit point positif :

La Corée du Nord est un pays dont on parle beaucoup mais dont on ne sait que peu de choses. le témoignage de l'auteur nous ouvre les yeux sur ce que vivent les nord-coréens.
Lien : http://www.murmuresdekernach..
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" La fille aux sept noms" d' Hyeonseo Lee (360p)
Ed. Stock
Bonjour les fous de lectures...
Voici l'histoire d' Hyeonseo.
Ella a grandit en Corée du Nord dans une ville frontalière avec le Chine.
Une rivière sépare les deux mondes.
D'un côté la répression .. de l'autre l'espoir de liberté.
Hyeonseo va, par défi, traverser la rivière gelée pour rejoindre le pays des lumières. Juste pour voir, se faire une idée.
Elle était loin de s'imaginer qu'elle ne pourrait plus jamais rentrer dans son pays, qu'elle allait mettre de longues années avant de revoir les siens et qu'elle allait devoir apprendre à vivre clandestinement en Chine avant de s'établir en Corée du Sud.
12 années vont se passer avant qu'elle puisse faire sortit sa mère et son frère de l'enfer de la Corée du Nord.
Voici l'histoire d'une transfuge., de sa vie en Corée du Nord, ses difficultés d'adaptation en pays capitaliste.
Nous apprenons beaucoup sur cette dictature nord coréenne, sur les difficultés rencontrées par tous ceux qui parviennent à s'en échapper.
Mais est aussi abordé les difficultés pour se reconstruire, réapprendre à vivre.
La vie en pays libre n'est pas simple… la nostalgie des racines colle à la peau.
Ecriture simple mais efficace.
J'ai appris beaucoup de choses tant sur la vie des nord-coréens que sur leurs parcours du combattant pour échapper à la dictature et vivre une autre vie.
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La fille aux sept noms est le témoignage d'une transfuge Nord Coréenne.

Au départ rien ne l'y destinait car elle vivait dans une famille plutôt bien considérée.
Mais l'adolescence et ses envie d'indépendance vont lui faire commettre une erreur qui va changer sa vie et celle de sa famille.

L'autrice est connue, elle a même fait un TedTalk. Son histoire est saisissante de vérité. On sent dans son livre qu'elle aime son pays malgré tout ce qu'il s'y passe. Elle raconte les faits mais sans jugement.

Le livre n'est pas là pour critiquer la Corée du Nord. Il montre à quel point c'est difficile pour les transfuges de se construire une nouvelle vie.

Entre les gens qui cherchent à les exploiter, ceux qui les dénoncent, les différences culturelles, le manque d'argent et j'en passe, c'est dur de savoir qui on est et de s'en sortir.

J'ai été impressionnée par son voyage et toute l'ingéniosité qu'elle a dû déployer pour arriver en Corée du Sud.

Seul bémol, le style d'écriture est vraiment pauvre. C'est plus un récit factuel qu'une histoire qui emporte sur des montagnes russes d'émotions. Personnellement, cela ne m'a pas derangé car j'ai adoré apprendre de nouvelles choses sur le fonctionnement de ce pays.

Je le conseille à tous ceux intéressés sur le sujet.
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Entre roman et témoignage, ce livre nous présente la vie d'une jeune femme nord-coréenne qui a fuit son pays et nous explique de manière intéressante et douce sa vie sur place puis toute son périple. J'ai aimé découvrir les réflexions et les mises en perspective qui parsèment ce récit.
Oser affirmer que tout n'est pas à jeter dans une enfance dans un tel pays, c'est puissant. L'autrice a vécu des moments heureux et ne veut pas les rejeter une foi qu'elle a pris conscience de ce qui n'est pas normal dans ce type de régime. Elle ose dire qu'il y a des choses biens, des choses mauvaises et d'autres qu'elle a bien vécu sur le moment et avec le recul n'était pas si belles que ça. Découvrir la discrimination et le rôle des états tout au long de son parcours long et épique était très intéressant. La place des dénonciations et de la confiance et l'évolution du point de vue de l'autrice m'ont beaucoup marquées. Il y a encore beaucoup de points marquants, je ne vais en mentionner encore que deux.
J'ai beaucoup aimé le traitement du contraste entre le besoin de sa famille et le fait que les besoins de ses membres ne sont pas forcément tous en adéquation avec les nôtres. Quel est le prix à payer si on veut être ensemble ? Doit-on le payer à tout prix ? le dernier point aborde la place de l'émigré en particulier celle dans un pays qui est censé être le sien. Quelle est sa place dans ce pays qui est le sien sans l'être ? Comment est-on vu ? Comment s'adapter ?
Si un parallèle avec l'Allemagne et sa réunification est fait, c'est intéressant qu'elle pousse la réflexion du fait de la durée de séparation supérieure. Ce serait encore plus compliqué en Corée qu'en Allemagne et elle explique pourquoi.
C'est une lecture choc accessible et tout en douceur malgré les événements horribles qui sont abordés.
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Difficile de "critiquer" ce roman, car on se demande si on a le droit de critiquer cette tranche de vie que nous raconte Hyeonseo Lee.
Mais puisqu'elle a choisi de romancer son histoire, je prends le parti de critiquer ce livre comme un roman.
Et dans ce cas, j'ai trouvé que l'histoire de cette fuite pour rejoindre la Corée du Sud est raconté de manière très linéaire, avec presque une absence d'émotion. Pourtant quand on voit ce que cette personne a vécu, on se dit qu'elle a dû en vivre des émotions. de plus, chaque chapitre est ponctué d'expressions qui semblent posées là pour nous engager à lire la suite. Comme on le trouve dans les classiques thrillers. Et cela devient fatiguant de lire à chaque court chapitre : "que c'est le drame", "qu'elle ne pensait pas qu'au lieu de la rapprocher de sa mère, cela allait l'éloigner", etc... En plus, on découvre parfois que l'auteur nous a prédit un "vrai drame", alors qu'il n'en est rien. J'imagine qu'on a lui demander de romancer un peu son histoire pour accrocher le lecteur, mais je trouve que cela produit l'effet contraire.
De même que la réflexion sur ce qu'elle a vécu et la situation de la Corée du Nord ne vient que dans les dernières pages, et j'aurais aimé avoir un peu de prise de hauteur durant le récit.
En écrivant ceci, je me demande finalement de quel droit je peux le faire en sachant ce que cette personne a vécu, et ce que vivent les habitants de la Corée du Nord, et de tout ces pays qui bafouent les droits de l'homme.
En conclusion, "La fille au sept noms" est un très bon livre pour découvrir ce que peut vouloir dire "vivre libre" !
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