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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Petite enfance dorée, famille au statut social élevé, école maternelle où les châtiments corporels sont interdits et où on apprend les merveilleuses légendes de la dynastie Kim, vacances chez oncle opium ou tante jolie. En primaire commencent les autocritiques et dénonciations obligatoires, la peur de la police, du Bowibu.

1994, mort du dirigeant, gestion désastreuse, perte du soutien russe et s'ensuit une terrible famine engendrant même du cannibalisme.

Elle a bientôt 18 ans, l'age adulte et sa tolérance zéro. C'est sa dernière chance pour une petite incursion en Chine, de l'autre côté du ruisseau. Elle ne remettra plus les pieds en Corée du Nord mais ne laissera jamais tomber sa famille.

On est trop pris par cette fille candide, courageuse, intelligente et comme est profond le bourrage de crâne pour ces veinards ayant obtenu la nationnalité de Corée du Sud mais chez qui subsiste la haine des USA et parfois même le désir de retour au pays.
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Née dans une famille aisée et bien vue par le régime, Hyeonseo Lee n'a que 17 ans quand la curiosité la pousse à traverser le fleuve qui sépare la Corée du nord de la Chine. Elle pense revenir bientôt mais les circonstances l'obligent à rester en Chine et à y vivre dans la clandestinité. S'ouvre alors une période difficile pour Hyeonseo. Passées la surprise et la découverte d'un autre monde, la jeune adulte se rend compte qu'elle devra toujours vivre dans l'angoisse d'une expulsion vers son pays et qu'elle ne pourra plus jamais revoir sa famille. Après dix ans de clandestinité, elle décide d'entamer le long périple vers la Corée du sud pour enfin pouvoir être libre et peut-être faire venir sa mère auprès d'elle.

Sans misérabilisme ni auto-apitoiement, Hyeonseo Lee raconte son enfance dans l'enfer nord-coréen. Une enfance qu'elle qualifie volontiers d'heureuse, dans une famille qui ne souffre ni de la faim, ni des persécutions du régime. Pourtant, très jeune, elle se rend compte que cette patrie qu'on lui a appris à aimer de tout son coeur, cache une sombre réalité. Qu'y-y-il de normal à être obligé d'épier son voisin ? A assister à des exécutions publiques ? A devoir dénoncer son camarade de classe et à être dénoncé soi-même chaque jour à l'école ? A surveiller chaque mot, chaque geste, même en privé ? Grâce à la contrebande de cassettes vidéos et aux chaînes chinoises qu'elle regarde en cachette, la fillette sait qu'il existe un autre monde au-delà des frontières de son pays mais elle est loin d'imaginer l'ampleur de la mystification du régime des Kim. C'est en Chine et plus tard en Corée du sud que la transfuge se rend compte de la misère dans laquelle vit son peuple, économique et aussi psychologique. Son témoignage raconte l'odyssée d'une adolescente curieuse et téméraire qui a fait le grand saut vers l'inconnu presque par inadvertance. Il est une précieuse mine d'informations sur la vie en Corée du nord mais aussi sur le difficile parcours des transfuges, malmenés en Chine, soupçonnés en Corée et leur difficile adaptation à une société libre et démocratique. Mais comme tous ceux qui ont fuit la dictature de Pyongyang, Hyeonseo Lee a fait preuve de courage, de culot parfois, et de beaucoup de ténacité pour faire sien ce sud à la fois si proche mais si différent, pour oublier le conditionnement dont elle a été victime et aussi pour libérer les siens du joug des Kim. Là encore, les transfuges sont la proie de passeurs peu scrupuleux ainsi que des gouvernements voisins peu enclins à aider ces réfugiés encombrants. Sortie plus forte de ces épreuves, la jeune fille est devenue, comme nombre de ces compatriotes, la porte-parole de ce peuple sans voix pour qui la liberté n'est même pas un concept.
Une lecture édifiante et passionnante.
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Une histoire vraie qui se lit comme un roman. Une vie bouleversante qui devrait faire cesser les plaintes de bon nombre de personnes qui ont perdues le sens des valeurs, autant que celui de la réalité. Des personnes qui ont la chance d'être nées dans un pays où ils peuvent s'exprimer librement, et manger à leur faim. Hyeonseo Lee, nous raconte avec beaucoup d'humilité l'oppression d'un régime totalitaire, la famine, la répression, mais elle nous parle aussi de courage, de soif de vivre, d'amour et d'espoir.
Elle nous démontre que quelque soit la difficulté du périple, il faut garder la foi, et bien d'autres choses que je vous invite à découvrir.
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Le livre commence en 1977 avec la rencontre de deux jeunes nord-coréens dans le train. Un coup de foudre entre cette jeune fille et cet officier. Mais leur famille les sépare et elle épouse un fonctionnaire dont elle va avoir une petite fille Kim JiHae. L'amour est plus fort que tout, à la naissance de sa fille elle obtient le divorce et se marie avec son bel officier. Premier changement de nom pour la narratrice qui devient alors Park MinYoung. C'est grâce à ce changement de nom que sa mère la sauve des projets d'abandon de la grand-mère et lui offre un papa qui va la chérir plus que tout.
Cette petite fille avait malgré tout, les bonnes cartes pour être heureuse, sa famille a un bon niveau de vie, elle a des parents qui l'aiment, puis très vite un petit frère adorable. Mais c'est une nord-coréene. La vie hors du cocon familial est très difficile. Endoctrinement, peur des autres, menaces incessantes. La dictature met tout en place pour garder la population sous son jouc et ne recule devant rien : emprisonnements, violences, exécutions en place publique.
L'enfance, l'adolescence, la narratrice confie au lecteur son histoire: la succession du pouvoir politique de Kim IlSung à son fils Kim JongIl, la famine nationale et le décès brutal du père de la narratrice, déchu et assassiné par le gouvernement.
C'est à quelques mois de ses 18 ans qu'elle décide de braver l'interdit , traverser la rivière pour passer sur la rive d'en face, eldorado chinois. Ce qui n'était qu'une bravade d'adolescente, un séjour de quelques jours chez de la famille en Chine va devenir l'odyssée de la liberté.

Je vous conseille fortement de lire ce témoignage. Comment Lee HyeonSeo se libère physiquement et mentalement du jouc de la dictature, comment elle sauve sa famille. Une histoire riche d'enseignements sur la vie des nord-coréens, sur la souffrance avant mais aussi après. Rien n'est fait pour aider les transfuges dans leur fuite. de terribles expériences pour parvenir au sésame du passeport sud-coréen. Certains n'y arrivent pas et restent au mieux des clandestins dans des pays du sud de l'Asie, parfois enfermés comme des criminels au pire renvoyés en Corée du Nord.
Lien : https://leslecturesdecallie...
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Reçu dans le cadre d'une masse critique Babelio, j'avais hâte de me lancer dans la lecture de ce témoignage marquant sur la Corée du Nord et les conditions de vie de ses habitants.
Pays complètement fermé, la Corée du Nord est l'une des dictatures les plus brutales et secrètes qui existe à ce jour. Les droits de l'Homme n'y ont guère leur place et toute influence extérieure est rejetée. Chaque année, de nombreux Nord-Coréens fuient leur pays pour se réfugier à l'étranger. Malheureusement, quitter leur pays n'est pas suffisant pour assurer leur sécurité et ce n'est que le début d'un long périple. C'est ce que va découvrir malgré elle Hyeonseo, une transfuge nord-coréenne qui nous raconte ici son histoire.

Hyeonseo a grandi en Corée du Nord sous le nom de Park Min-Young. Possédant un bon songbun – un système de caste qui permet de déterminer le statut social d'une famille en fonction des actes passés de leurs membres qui ont su prouver leur loyauté vis-à-vis du régime – Hyeonseo avait en quelque sorte un statut de privilégiée. Les activités illégales de sa mère et la position de son père au sein de l'armée lui ont ainsi épargné les pires situations. Son songbun et l'argent de sa famille ont permis de faire taire les soupçons qui auraient pu être éveillés car quoi de mieux pour inciter à fermer les yeux que quelques billets glissés dans la bonne poche ? Que les soupçons reposent d'ailleurs sur des faits avérés ou pas n'a aucune importance dans cette société où il est impossible de faire confiance à qui que ce soit. le banjang, le chef de l'unité de voisinage, se veut les yeux du gouvernement, quitte à mettre à profit, sournoisement, quelques citoyens.
Hyeonseo fait preuve d'un sens critique très développé qu'il n'est pas forcément bon de posséder dans un pays où la moindre pensée est susceptible de vous faire condamner à mort. Les citoyens nord-coréens n'ont pas de conscience politique. le gouvernement y veille précieusement par le biais d'une propagande intensive dès le plus jeune âge car ce sens politique serait particulièrement mal venu pour la stabilité du régime. Mais l'adolescente est d'une nature curieuse et décide un jour de franchir le fleuve qui sépare la Corée du Nord de la Chine pour aller voir, juste une fois, comment est la vie de l'autre côté de la rive. Elle ne savait pas que cette nuit là, sa vie en serait complètement bouleversée.

Ce roman était une vraie source d'informations et était très intéressant d'un point de vue culturel. Il m'a permis d'en apprendre plus sur la façon de penser de ces réfugiés politiques et de comprendre pourquoi certains d'entre eux étaient prêts à retourner dans ce pays qui les a tant fait souffrir.
Les Coréens disent souvent qu'il est difficile pour les étrangers de comprendre cette fierté nationale qu'ils ressentent. Les Sud-Coréens comme les Nord-Coréens possèdent les uns comme les autres un amour très fort pour leurs pays respectifs. Même en ayant fui ce régime terrible, l'auteur ne peut s'empêcher d'éprouver un fort sentiment de nostalgie. Après tout, en partant, elle a laissé derrière elle tout ce à quoi elle tenait : sa famille, ses proches, ses souvenirs… et même son identité. Pourquoi est-elle partie ? Non pas parce qu'elle se sentait opprimée – d'ailleurs elle le dit clairement, l'absence de conscience politique fait que les gens ne partent pas parce qu'ils se sentent opprimés mais parce qu'ils ont faim – mais parce qu'elle souhaitait découvrir le monde derrière la rive avant ses 18 ans. En effet, le rapport à la criminalité n'est pas envisagé de la même façon en Corée du Nord. Les différents types de trafics, en particulier celui de la drogue, sont tolérés dans la mesure où ils ne portent pas atteinte au régime. Oublier de souhaiter l'anniversaire du Grand Dirigeant est un crime bien plus grave encore et davantage punissable que de faire passer de la drogue. Quand à la fuite, celle-ci est lourdement punie.
En fuyant son pays, Min-Young s'est donc exposée aux pires châtiments. Pour autant, il existe une forme de tolérance pour les mineurs. C'est pour cette raison qu'elle tenait tant à voir la Chine avant de fêter son dix-huitième anniversaire, persuadée que si elle se faisait prendre par les autorités, il ne lui arriverait presque rien. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était que son départ soit aussi rapidement remarqué. Il ne lui reste alors plus que deux possibilités : revenir chez elle et prendre le risque de s'exposer elle et sa famille à une punition exemplaire ou bien fuir et vivre dans l'espoir de revoir ses proches un jour. C'est cette dernière solution que la jeune femme va choisir. Mais ce ne sera pas facile car si les autorités chinoises se rendent compte de son statut de fuyarde, elles pourraient bien la renvoyer dans son pays… Commence alors une difficile quête de survie mais également la découverte d'un monde totalement différent de ce que le régime lui avait fait croire.
Ouvrant les yeux sur le monde extérieur, Min-Young réalise alors à quel point la Corée du Nord n'est pas « le meilleur des mondes »… Cette douloureuse prise de conscience va la conduire à se battre pour sa famille mais également pour tous ces autres transfuges qui fuient la Corée du Nord et ses malheurs dans l'espoir d'un avenir plus radieux.

Témoignage marquant et bouleversant d'une jeune femme courageuse et déterminée, La fille aux sept noms est également un appel à l'aide et une réflexion sur la situation de la Corée du Nord. Si certains en appellent à la réunification des deux Corées, prenant l'exemple de l'Allemagne autrefois, Hyeonseo Lee se demande pour sa part, si, le temps passant, il sera encore possible de les réunir, alors même que le Nord et le Sud sont devenus si différents.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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J'ai toujours été intriguée par la Corée du Nord. Ce pays sous dictature complètement refermé sur lui-même avec un système d'absolue dévotion pour le dirigeant.
Cependant je ne m'étais jamais renseignée ne pensant pas trouver d'informations. J'étais trop naïve pour penser que des nord-coréens essaieraient de fuir cette vie. Alors quand j'ai lu le résumé de cette jeune femme qui a décidé par curiosité de voir ce qu'il y avait de l'autre côté du fleuve et pour finalement s'échapper de son pays, la Corée du nord, je me suis jetée dessus.
On découvre dans cette histoire, la vie quotidienne de ces habitants : l'école, les cours, les obligations, la séance hebdomadaire de « critique » ; le travail, la maison, les classes sociales. Tout est décrit. Tout nous est expliqué. On comprend alors comment fonctionne ce pays. Ce n'est pas l'état communiste par excellence. Il y des classes sociales, des rangs qui les suivent tout le long de leur vie mais aussi celle de leurs enfants et autres générations à venir. Ils sont catégorisés avant même d'avoir été conçus ou d'avoir pu montrer ce qu'ils valent.
Ensuite, il y a l'histoire de cette jeune fille. Elle nous raconte son périple, les difficultés qu'elle a dû affronter pour tenter de s'en sortir et de se construire un nouvel avenir. Je ne pensais pas qu'il y avait autant d'inconvénients à s'exiler d'un tel pays.
On trouve donc beaucoup d'informations sur la Corée du Nord et son fonctionnement. Mais il y a aussi la nature humaine qui est mise en avant : des personnes effrayées qui cherchent à se sauver, des personnes dotées d'une générosité sans limite, des hommes sans scrupule. Et surtout, toute une palette de sentiments que l'on peut ressentir face à telle situation: la peur, le patriotisme, les habitudes, l'abandon. On comprend grâce à cette histoire qu'il n'est pas facile de quitter un pays aussi tyrannique soit-il.

Merci à Babelio et aux éditions Stock pour cette découverte!
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Enfin un témoignage sur la vie en Corée du Nord et un témoignage de première main puisque l'auteur y est née et y a vécu jusqu'à 17ans. On a tous entendu parler de ce régime totalitaire de la pauvreté et la famine vécues par la population malgré les images télévisées montrant des gens heureux à Pyongyang. C'est sûrement ce qu'il y a de plus extraordinaire, ce peuple aime son pays et ses Dirigeants. Ils sont opprimés, espionnés, punis atrocement mais ils l'acceptent parce que c'est pire ailleurs. Lorsqu'ils s'enfuient, ce n'est pas pour raisons politiques, c'est parce qu'ils ont faim et la fuite passant obligatoirement par la Chine, l'épopée est très dangereuse. Ils sont tellement coupés du monde extérieur , on leur « bourre » tellement le crâne quotidiennement, c'est leur seule information, leur seule éducation qu'ils ne peuvent même pas imaginer qu'il existe des pays où les gens sont plus heureux, je ne dirais même pas libres, ils ne savent pas ce que cela veut dire.
Un système de « caste » au mérite a été mis en place qui donne des avantages aux bons citoyens, ceux
qui adorent haut et fort leurs dirigeants, espionnent et dénoncent leurs voisins. Ceux là vivent mieux, mangent mieux, donc tout le monde veut y accéder donc la corruption est partout et acceptée car quand on est dans la mauvaise caste, les châtiments tombent vite et nombreux. Je ne peux pas rentrer dans le détail de toutes les exactions commises mais c'est inimaginable qu'en 2020 le monde tolère un pays comme celui-ci.
Pas d'émotion dans le livre, des faits, rien que des faits, la vie de l'héroïne, son évasion, sa longue épopée en Chine (10 ans/7 faux noms) avant d'arriver en Corée du Sud et d'être enfin libre.
A lire absolument.
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C'était le premier témoignage d'une transfuge que je lisais et j'avoue m'être passionnée pour l'histoire de HyeonSeo Lee qui n'a pas eut une vie facile.
Elle raconte avec beaucoup de détail son enfance en Corée du Nord, jusqu'à son adolescence. Elle décrit avec un réalisme déconcertant les pratiques dans ce pays fermé au monde par une dictature bien plus que abusive. Cela permet au lecteur de comprendre certaines choses auxquelles il n'aurait pas pensé avant. "Pourquoi le peuple ne se révolte-t-il pas contre le gouvernement ?", "Pourquoi la Chine est toujours alliée à la dictature de Kim Jong-Un ?", c'était des questions que je me posais avant.
Vraiment, pour tout ceux qui aiment comprendre le monde, tout ceux qui aiment l'Asie et qui veulent en connaître l'histoire, un conseil: ne passez pas à côté de "La fille aux sept noms". Parce que ce livre fait partie de mes plus belles découvertes de 2015 et que je suis certaine qu'il plairait à beaucoup de personnes, je le conseillerai autour de moi.
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Un témoignage bouleversant, déchirant.
J'avais repéré ce livre à sa sortie et je ne suis pas déçu de l'avoir pris, il prend aux tripes, on découvre la Corée du Nord de l'intérieur, c'est juste un cauchemar, mais c'est aussi très dur une fois sorti de ce pays pour se faire accepter, la narratrice raconte ici sa propre histoire avec beaucoup de recul afin de nous livrer les moindres détails.
Elle est d'ailleurs maintenant considéré comme une terroriste par le régime de Pyongyang.
Un livre qui devrait faire parti du programme scolaire français.
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J'ai beaucoup aimé ce récit fort d'une vie incroyable, celle d'une jeune fille qui refusait de céder à une vie toute tracée ainsi qu'à des choix de facilité, qui a opté pour la curiosité. Ce rapport à son pays, les questions liées à l'identité et aux liens qui unissent la famille m'ont beaucoup intéressé. Une vraie leçon de vie, pleine d'humilité.
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