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sur 1216 notes
4ème de couv':"Je venais d'avoir onze ans lorsque j'ai pris conscience de ce qu'était le destin. C'est drôle, en repensant à cette soirée et à tout ce qui m'est arrivé d'important depuis, je me dis que dans une vie, on ne voit jamais venir les événements qui vont vraiment compter. Depuis ce jour, plus personne ne m'a pris dans ses bras. Enfin, jusqu'à la semaine dernière. C'était encore pour m'annoncer une nouvelle qui allait dynamiter mon existence. Il n'y a pas que les insectes qui se prennent des coups de pantoufle. Je ne sais pas qui les donne, mais si c'est un dieu, il chausse grand."

MON AVIS: Je le savais, c'était exactement le livre que je devais lire maintenant, tout de suite. Parce que la situation actuelle commençait à me peser sérieusement ( pas la peine d'en dire plus vous savez tos de quoi je parle). Il me fallait un coup de boost, un ensoleillement littéraire, une bouffée d'oxigène, de quoi sourire et même rire franchement . C'était urgent et maintenant que j'ai refermer ce roman, ah ça oui , je me sens bien mieux.
Adrien et ses proches m'ont fait vivre des heures réjouissantes, bienfaisantes, et j'ai cheminé dans leurs vies comme si c'était la mienne . Des situations difficiles j'en ai vécu, et des cocasses aussi voire même hilarantes et c'était bon de ressentir encore une fois toutes ces sensations , belles ou plus tristes. se sentir vivant, encore plus et plus fort, qu'est-ce que ça fait du bien !
Alors vraiment je vous conseille de lire ce livre, il ne pourra que vous faire du bien , aujourd'hui plus que jamais.
Oui la vie vous colle parfois de sacrées claques, mais elle vous offre aussi plein de petits ou grands bonheurs, à travers les rencontres que vous faites tout le long du chemin qui est le votre . Parce Gilles à raison, l'humain, ses contacts, ses échanges c'est vital .

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Il est parfois nécessaire de s'éloigner des nouvelles du monde trop anxiogènes ou d'évènements douloureux qui arrivent subitement dans nos vies. Ces moments difficiles flottent dans nos cerveaux, nos coeurs sont malmenés, nos sommeils perturbés. Ce fut mon cas jusqu'à « Une chance sur un milliard » conseillé par un ami qui a pensé que c'était l'instant parfait pour le commencer. À la lecture des premières pages, j'ai pensé « il se fiche de moi », l'annonce d'une très mauvaise nouvelle au personnage principal a considérablement plombé ma recherche de paix et de sérénité : « une météorite qui s'écraserait dans une réserve naturelle », « ce n'est pas un coup de massue que j'ai pris sur la tête, mais un bombardement », « les points d'impact se multiplient », « l'onde de choc intérieure progresse », merci bien pour le champ lexical de la dévastation. Allons bon ! Quel message ce roman est-il censé me passer et comment va-t-il pouvoir devenir un livre doudou dans lequel je pourrais venir me réfugier pour fuir ma réalité ?

Toujours faire confiance à ses amis, ils vous connaissent mieux que vous-même ! Toutefois, je continue ma lecture, un peu chamboulée par l'annonce de cette nouvelle. Il suffit parfois de peu de choses pour se rassurer. Ici, ce fut l'arrivée d'un grand-père « l'ultime dépositaire de mes regards tournés vers les grands », un personnage aux traits vieillis, mais aux yeux qui témoignent de la vivacité d'esprit des êtres profondément bienveillants. Un homme que la vie a rendu philosophe « Tu sais, mon garçon, on confond souvent vivre mieux et avoir une belle vie. La durée ne compte pas, c'est l'intensité qui fait tout. Quoi que tu affrontes, n'oublie jamais qu'exister est une chance. Profites-en de toutes tes forces. » Des mots que ma grand-mère aurait pu prononcer, celle que je viens de perdre en ce 12 octobre 2020, celle qui était le dernier rempart intègre et chaleureux de ce qui reste de ma famille.

Vous l'aurez compris, Adrien, le personnage principal de ce roman est à un moment charnière de sa vie, un moment où il doit faire la paix avec lui-même et avec les autres. Il a besoin de partir à la conquête de son propre « lui », et surtout de jouer cartes sur table avec lui-même. « Je m'en veux de m'être laissé distraire par tant de choses qui ne me correspondaient pas. J'enrage de tout ce temps gâché à trahir ma nature. À laisser-faire, à cliquer sur “accepter” sans mesurer les implications, on perd le contrôle. Quand je repense à ces couleuvres avalées, à tous ces chapeaux que j'ai bouffés, j'en ai une indigestion. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. J'ai souvent joué la facilité, suivi le courant, mais à partir de maintenant (…), c'est terminé. Je refuse tout ce qui ne me touche pas droit au coeur. »

Il y a des mots que nous avons parfois besoin d'entendre, des questions que nous devons nous poser, des réflexions qui doivent nous amener à plus d'honnêteté intellectuelle, des questionnements nécessaires qui devraient faire partie de nos pensées quotidiennes, pour vérifier que l'on ne se perd pas, pratiquer plus souvent « l'archéologie du coeur ». Pour ce faire, inutile de verser dans le pathos et transformer le roman en une espèce de bible de citations feel-good sur l'ouverture de possibles chakras afin d'en tirer la substantifique moelle du sens de la vie. Gilles Legardinier a une autre méthode, bien plus efficace à mon sens : celle du rire. Ce récit est truffé de situations cocasses et d'échanges verbaux hilarants. On se croit parfois dans un vaudeville, ou dans une pièce de théâtre de boulevard. C'est drôle, vivant, parfois tordant sur la forme et sur le fond. Malgré une situation de départ difficile, on rit énormément dans ce roman et il faut avouer que cela fait un bien fou. L'écriture est extrêmement minutieuse, les mots sont parfaitement choisis et confèrent un comique de situation remarquable. Parvenir à rire et à se laisser totalement embarquer en période de deuil était loin d'être gagné. Et pourtant, quel plaisir immense j'ai eu à me replonger dans cette histoire chaque jour ! le besoin de cicatriser par le rire a fonctionné uniquement parce que le fond m'a apaisée.

Gilles Legardinier vous place devant des évidences que vous avez oubliées. Ce récit, émouvant met en lumière l'essentiel, perdu de vue : être en harmonie avec soi-même et faire la paix avec son passé.

Faites-vous du bien, lisez « Une chance sur un milliard », vous verrez, il mettra du baume sur vos blessures. « La question n'est pas de savoir comment on résiste à ce qui nous tue, mais de découvrir pour qui l'on veut vivre. »

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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J'ai bien aimé ce roman ! Très agréable à lire et on s'attache assez rapidement aux personnages! J'ai trouvé personnellement qu'il manquait un peu d'émotion mais j'ai tout de même passé un bon petit moment lecture :)
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A chaque roman de Gilles Legardinier, je sais que je vais m'immerger dans une bulle de bienveillance, d'humour et de grandes émotions.

Son dernier n'a pas échappé à la règle : Adrien a fait fortune en imaginant un indice mathématique, ne s'est jamais remis de sa rupture avec Cassandra. Il sent qu'il n'est pas si heureux que ça mais fait avec. Et puis, un jour, il apprend qu'il est malade et que l'issue est proche.

Imaginez vous traversez une route tranquille et là vous vous prenez un semi remorque lancé à pleine vitesse dans la tronche ou comme dit Adrien, vous vous prenez un coup de chausson. le choc est rude mais une fois passé Adrien s'emploie à remettre de l'ordre dans sa vie, dire les choses avant qu'il ne soit trop tard mais surtout recoller les morceaux avec Cassandra.

Je me suis tout de suite attacher à tous les personnages, ils sont touchants, attendrissants bref on ne veut pas les quitter. J'ai ri comme un dindon (qui ne recule pas car il ne sait pas, ceux qui liront le livre sauront de quoi je parle) et les larmes me sont montées aux yeux également sans prévenir, d'un coup tout était brouillé.

C'est ça la touche Legardinier, prendre le lecteur par la main, le faire monter dans un manège et lui faire vivre toutes sortes d'émotions.

Rassurez vous, aucun raton laveur n'a été maltraité et je ri encore de leur passage dans ce roman.

Comme le dit l'auteur en fin de roman, cela fait 10 ans que nous partageons ces mots. Déjà que le temps passe vite quand on est en aussi bonne compagnie. Je souhaite encore lire de nombreux romans de cet homme généraux durant les 10 autres prochaines années et les suivantes.
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Atteint du syndrome d'Emerson*, Adrien Venel comprend que son espérance de vie sera drastiquement réduite. Sans perdre de temps, il décide alors d'accomplir des bienfaits autour de lui en apportant de la joie dans son entourage. Décidé à ne plus se mentir et à s'affirmer dans son travail, il se rapprochera également de sa famille et de ses amis. C'est ainsi que plongé dans un état d'esprit permanent de rétrospection, il partira à la recherche des fantômes du passé et tentera de recoller les morceaux éparpillés d'une existence désarticulée et désordonnée. Il a une chance sur un milliard de pouvoir réaliser tous ses voeux, mais il y en a un qui lui tient le plus à coeur, celui qui est peut-être à l'origine de sa maladie du « coeur brisé » : renouer avec l'amour de sa vie, son ex-femme Cassandra !

Voici un roman qui nous fait entrevoir une autre idée du bonheur. Il est vrai que Gilles Legardinier n'en est pas à son coup d'essai pour nous emporter dans ses fantasmes où romantisme rime avec idéalisme. La plume du romancier glisse sur le papier et nous abreuve de mots qui coulent comme l'eau d'une source ne tarissant jamais… A la faveur d'une écriture légère comme l'air, soulignée de métaphores charmantes et teintée d'un humour un peu potache, le récit peut toutefois sembler très long (48 chapitres), mais il ne se révèlera jamais ennuyeux. En dépit de quelques longueurs, cette histoire romantique à souhait reste cependant très agréable à lire…

* Également appelé syndrome de Tako Tsubo (STT), ou syndrome du coeur brisé, le syndrome d'Emerson est une maladie du muscle cardiaque (myocarde) dans laquelle une partie du ventricule gauche cesse soudainement de se contracter correctement, souvent après un stress émotionnel ou une douleur intense (généralement chez les femmes) ou après un effort physique extrême (généralement chez les hommes).
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Si vous me connaissez, vous savez sans doute que Gilles Legardinier est un auteur que j'aime énormément, mais, sans trop savoir comment, j'ai su garder mon objectivité lorsque je lis ses romans et je n'aime pas tout "par principe". Avec ce roman, j'ai retrouvé le romancier qui parle à mon coeur avec ses histoires humaines et pleines de sens.

Après un premier chapitre e*assez déstabilisant, je me suis laissée entraîner dans l'histoire d'Adrien, je me suis rapidement attachée à lui, ainsi qu'à Papilau ou encore à Nico... J'ai beaucoup ri et j'ai ressenti l'intensité de la vie ainsi que son côté éphémère. Cette histoire profonde nous rappelle simplement qu'il faut vivre pleinement pour ce/ceux que l'on aime, ne garder que les bons souvenirs et laisser s'en aller tout le reste...

Il s'agit d'un roman marquant à ce moment compliqué de ma vie.

On a parfois besoin d'un rappel, pour enfin porter un regard clairvoyant sur notre propre vie, sur ce dont on a réellement besoin, mais aussi sur les personnes que l'on aime pour ce que l'on voit chez eux et non pas pour ce qu'ils sont. Gilles Legardinier ne donne pas de leçon de vie, mais avec ce roman, il nous explique simplement sa vision de ce qui compte vraiment.

Une chance sur un milliard est à pas grand chose de devenir mon roman préféré de l'auteur, détrônant ainsi Complètement cramé, vraiment à rien...
Lien : http://taste-for-troubles.ov..
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Un peu comme dans la chanson d'Obispo "Mourir demain"

Adrien Venel, pour des raisons qui lui sont propres, est convaincu qu'il a la poisse.

Afin de conjurer la malchance et d'anticiper tous les risques de l'existence, il choisit de faire carrière dans la probabilité et devient un statisticien de grande renommée.

Mais tout bascule à la suite du diagnostic confirmé par son médecin et ami Darshan: Adrien a le syndrome d'Emerson, une maladie rare et incurable. À partir de maintenant, le temps lui est compté et il ne lui reste que quelques semaines à vivre.

D'après les statistiques, la probabilité que cette maladie vous arrive est d'une chance sur un milliard...

Face à la fatalité, Adrien décide de ne rien révéler de son état à ses proches, pas même à son meilleur ami de toujours Nico. Sa priorité est davantage de mettre de l'ordre dans ses affaires et régler certaines choses afin de préparer son départ.

Dans sa détresse, il n'a de pensées que pour son ex Cassandra qu'il entreprend de reconquérir deux ans après leur rupture. Mais avant cela, il a besoin de reprendre contact avec celles et ceux à qui, d'une manière ou d'une autre, il en doit une.

Dans cette course contre le temps, Adrien nous embarque dans sa "tournée d'adieu" comme évoqué dans le récit: une fresque de toutes les personnes qui l'ont inspiré et compté pour lui de près ou de loin. Nous partons à la rencontre de certains proches dont il n'avait plus eu de contact depuis des lustres pour la plupart. Nous aurons également le loisir de faire de nouvelles connaissances mais surtout de revoir sous un nouveau jour celles et ceux que l'on croyait connaître...

À travers cette odyssée tantôt bouleversante et tantôt rocambolesque lorsque flanqué de son pote Nico, joyeux luron et mime à ses heures, Adrien vit ces instants sans regrets ni faux semblants avec la pleine conscience que ce sont les derniers.

Un roman sur la résilience face au temps qu'il nous reste sur terre, la trace que l'on veut laisser et les souvenirs que l'on veut emporter. Sans oublier la valeur de l'amitié dans des moments difficiles.

À travers votre lecture, vous comprendrez le moment venu la référence du raton laveur qui s'accroche à une branche que l'on voit en première de couverture. de plus, malgré la gravité du sujet, certains passages sont pour le moins complètement hilarants. L'on reconnaît là bien la patte de l'auteur.

Pour ma part, c'est la première fois que je lis cet auteur et mon petit doigt me dit que ce n'est que le commencement. Je recommande.
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Legardinier Gilles
Une chance sur un milliard
Comme pour les autres livres que j'ai lus de cet auteur, ici aussi il aura dix sur dix.
Car faire tout un livre sur un sujet qui pourrait être tragique, triste, morose, et douloureux, mais par son style, cette manière légère d'écrire, ces métaphores et cet humour. J'avoue que je croyais d'abord en sortir les larmes aux yeux, oui absolument mais d'avoir ri ou souri.
De quoi s'agit-il, un jeune cadre, plein de vie mais malheureux pas la séparation de son amie ou plutôt amour, souffre terriblement, mais c'est sentimental alors que d'autre part son ami, médecin lui annonce qu'il souffre d'une maladie rare et qu'il ne lui reste plus que peu de temps à vivre si de plus il continue à vivre stressé et pressé.
Il va se remettre en question, mais comment ?
Il y a dans ce livre entre autres trois pages que j'ai lues dans l'expectative des réponses de notre héros, et là, ce n'est dû qu'à la manière dont c'est écrit, un véritable fou rire., pourtant quelque chose de terrible cette conversation, le médecin lui pose des questions importantes par rapport au diagramme sorti du holter qu'il a dû porte et qui est quelque peu anormal.
On va aussi voir ses réactions, ses manières d'agir qui vont à l'encontre de la pensée et de la vie de quelqu'un qui va mourir.
Si vous avez le cafard, si vous souffrez, si vous êtes malheureux, pas besoin de voir un psy, lisez ce livre.
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Cet été, j'ai décidé de faire baisser au maximum ma Pile à Lire. Cela faisait un moment que je n'avais pas lu la plume de Gilles Legardinier et en revoyant cette couverture, j'ai dit BANCO !

Au début, j'ai eu du mal à accrocher au récit, je ne voyais pas forcément ce qui pouvait découler des premiers chapitres. Et puis petit à petit, la magie a opéré. J'ai commencé à m'attacher au héros et à ce qui allait lui arriver. Malgré quelques longueurs par moment, j'ai été touchée par la sensibilité d'Adrien. L'auteur nous invite au travers de son discours, à s'interroger sur ce qu'on ferait dans sa situation. Mention spéciale au meilleur ami qui apporte une véritable source de fraîcheur et d'humour. Un roman rempli d'espoir.
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Au hasard de ma PAL, je pioche. Voilà une couverture qui me fait de l'oeil, et puis j'ai toujours eu un faible pour les livres de Legardinier, de jolis romans feel-good, qui font du bien, et on en a besoin de «  ce bien ». J'avais raté le coche lors de sa sortie en 2020. Heureusement que je ne l'ai pas occulté totalement. J'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire d'Adrien , mignonnette, à qui on annonce qu'il est atteint d'une maladie mortelle orpheline et que le compte à rebours à commencé. Un livre drôle, tendre, philosophique, positif, un livre qui fait du bien sans prise de tête, sans surprise non plus.
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