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Citations sur SF : la science mène l'enquête (9)

C'est le physicien Enrico Fermi qui, le premier, souleva ce problème en posant sa fameuse question : "Mais où sont-ils ?", aussi connu sous le nom de "paradoxe de Fermi". Dans sa forme la plus concise, ce paradoxe peut se traduire sous la forme suivante:

1.SI des civilisations extraterrestres technologiquement avancées nous ont précédés quelque part dans la galaxie:
2.ET SI au moins une d'entre elles a tenté la colonisation galactique,
3.ALORS on peut calculer que la vague de colonisation progresse à une vitesse suffisante pour remplir notre galaxie en un temps très court devant son âge,
4.OR nous ne voyons pas de traces d'une telle civilisation,
5.DONC, il n'y a jamais eu de civilisation avancée dans la galaxie.

Bien triste conclusion pour un raisonnement qui semble impeccable.
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Il existe donc une taille maximale universelle pour un être humanoïde. Notons que cela a une conséquence dont il ne faut pas négliger la portée philosophique. Si la taille maximum des humanoïdes est voisine de 3 mètres, alors les tables correspondantes ont une hauteur maximum de 1,5 mètres, de l'ordre de la moitié de la taille des êtres qui les utilisent. On peut montrer qu'avec une hauteur de table inférieure à cette valeur, une tartine beurrée glissant sur le bord de la table tombera toujours du côté beurre. Comme la taille maximum des humanoïdes, et donc de leurs tables, ne dépend que de constantes fondamentales, le caractère inéluctable de la chute des tartines côté beurre pose le problème de l'existence du mal...
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Selon certains, les civilisations les plus avancées ont autre chose à faire que de coloniser la galaxie. Soit elles seraient tournées vers des valeurs spirituelles plus exaltantes, soit elles auraient adopté une croissance zéro chère aux écologistes et resteraient tranquilles dans leur coin. D'autres pensent qu'une civilisation avancée a de nombreuses chances de s'autodétruire ou de manquer de ressources, ce qui bloque définitivement son évolution.
Enfin, une autre hypothèse, dite "hypothèse du zoo", suggère que la Terre a déjà été visitée par des extraterrestres qui se bornent désormais à nous observer de loin.
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La théorie des fantômes : il s'agit de la manifestation tridimensionnelle d'êtres ayant quatre dimensions spatiales (en langage mathématique, un fantôme serait donc l'intersection de notre espace tridimensionnel avec un être quadridimensionnel ; il disparait à nos yeux quand il ne coupe plus notre espace).
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Malgré son atmosphère, la Terre n'est pas totalement épargnée par les météorites et l'on recense environ cent soixante cratères d'impact à sa surface. Notez que ce nombre ne renseigne pas complètement sur la quantité de gros bolides car, d'une part, l'essentiel de la surface terrestre est couverte d'océans, et, d'autre part, la chute d'une grosse météorite ne se solde pas toujours par une trace d'impact. J'en veux pour preuve l'évènement survenu dans la région de la Tunguska, en Sibérie, le 30 juin 1908. Une formidable explosion, entendue sur plus de cent kilomètres, retentit dans le ciel et l'onde de choc qui en résulta coucha plus de 2 000 kilomètres carrés de forêt sibérienne. On estime aujourd'hui, alors que certaines traces de cette catastrophe sont encore visibles, que ce désastre fut le résultat de l'explosion à 8 kilomètres d'altitude d'un bolide d'environ 60 mètres de diamètre : l'équivalent d'une bonne dizaine de mégatonnes de TNT... Parmi les cratères d'impact les plus célèbres, citons-en deux.
Le premier est le Meteor Crater, situé aux États-Unis, en Arizona. Sa profondeur est de 167 mètres pour un diamètre de 1,2 kilomètres. Il fut formé il y a environ quarante-neuf mille ans, par la chute d'une météorite de plus de 50 mètres de diamètre, qui dégagea une énergie équivalente à celle de la Tunguska.
Le second, probablement plus célèbre mais moins visible car désormais enfoui dans le sol, se situe au Mexique, dans la péninsule du Yucatan, près de l'actuel village de Chicxulub (qui signifie "la queue du diable" en maya). C'est la trace du gigantesque bolide (plusieurs kilomètres de diamètres ! ) qui s'écrasa sur Terre il y a environ soixante-cinq millions d'années et qui aurait précipité l'extinction des dinosaures.
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La météorite qui frappa en 1492 la région d'Ensisheim, en Alsace, fut l'une des premières à être bien documentées. Les nombreux témoignages recueillis, s'ils ne firent pas beaucoup progresser les connaissances de l'époque, offrirent des informations précieuses quant à l'arrivée sur Terre de cette météorite de 127 kilogrammes. De nombreux écrits relatèrent l'évènement et diverses tentatives d'interprétation se succédèrent après cette chute extraordinaire.
[...] En 1803, une météorite frappa la commune de L'Aigle, dans l'Orne. La présence de nombreux témoins, et leur assurance que la multitude de pierres retrouvées dans les champs alentour étaient bien tombées du ciel, poussa les pouvoirs publics à faire la lumière sur cette affaire. C'est un jeune physicien du nom de Jean-Baptiste Biot qui fut envoyé sur les lieux, afin de procéder à une enquête minutieuse. Ses conclusions, et les observations rapportées, permirent de faire enfin accepter l'origine extraterrestre de ces pierres célestes.
[...] Le 18 juillet 1994, les vingt-et-un fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 percutèrent tour à tour la planète Jupiter dans un feu d'artifice dont l'humanité a pu profiter, de loin. Le fragment G, le plus brillant et probablement le plus gros de tous fit grand bruit : ses conséquences se propagèrent sur une zone couvrant largement les dimensions de la Terre.
[...] Le 11 août 2001 était découvert l'astéroïde PM9. Au vu des premières informations sur son orbite, il pouvait rentrer en collision avec notre planète en 2003 ! Le scénario-catastrophe ne tint pas longtemps, juste le temps de fouiller dans les archives photographiques pour retrouver sa trace, passée inaperçue sur d'anciennes photographies, afin d'affiner les paramètres de son orbite.
- Le 8 janvier 2002, l'astéroïde répondant au doux nom de 2001-YB5 passait à 840 000 kilomètres de la Terre (soit un peu plus de deux fois la distance avec la Lune), douze jours seulement après avoir été détecté par les télescopes de la Nasa à Hawaii. Avec un diamètre d'environ 300 mètres, cet astéroïde aurait aisément pu anéantir un pays de la taille de la France. Son impact avec la Terre aurait libéré une énergie équivalente à plusieurs dizaines de bombes thermonucléaires. Le corps céleste filait en effet à une vitesse de 110 000 kilomètres par heure quand il frôla notre planète. Un peu plus tard, le 14 juin 2002, un astéroïde de 100 mètre de diamètre, 2002-MN, passa à moins de 120 000 kilomètres de la Terre.
Plusieurs dizaines d'astéroïdes passent ainsi à proximité de la Terre chaque année, mais rarement aussi près que 2002-MN.
[...] Entre 1972 et 2000, des satellites d'observation ont repéré cinq cent dix-huit impacts sur la haute atmosphère associés à des objets de plus de 3 mètres de diamètre et dont l'énergie était supérieure à 1 kilotonne de TNT. Détruits lors de leur traversée de l'atmosphère, presque aucun ne fut détecté au sol.
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Actuellement, la mise en orbite d’un kilogramme coûte environ. Vingt mille dollars (et un peu moins d’euros). Avec un ascenseur spatial, ce coût pourrait chuter un peu au-dessus d’un euro par kilogramme, ce qui mettrait le tarif de votre ascension à environ cent euros. À ce prix, plus d’hésitation ! Il faut passer un week-end en orbite !
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Il est paradoxalement nettement moins coûteux, énergiquement parlant, d’aller dans l’espace en orbite basse, vers 300 kilomètres d’altitude, que de visiter le premier kilomètre des profondeurs de la croûte terrestre.
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Comment atteindre le centre de la Terre ? J’entends d’ici les ricanements : « Facile ! Il suffit de creuser un trou très profond. »
Après tout, les spécialistes du forage pétrolier doivent bien être capables d’un tel exploit. Sur le papier, l’idée semble bonne. Le problème, c’est qu’en physique, les choses ne sont pas toujours aussi simples qu’elles le paraissent.
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