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Critique de carnet-de-voyage
Le commandant CamilleVerhoeven n'est pas ce que l''on pourrait appeler "un homme ordinaire".
Il est aussi éloigné des clichés cinématographiques et télévisuels du flic qu'est l'oeuvre d'un James Ellroy à celle d'une Barbara Cartland....
CamilleVerhoeven est petit ( il ne dépasse pas les 150 cm...) ce qui n'est pas, ceci dit en passant, un handicap... Et il est chauve (pas handicapant non plus, vu leur "réputation" dont on ne parlera pas ici...)
CamilleVerhoeven tire plus sur du Michel Blanc que sur du Jean Réno...
Mais, comme nous le savons tous, la taille ne fait pas le talent... La "méthode Verhoeven" remue, dérange, déménage, mais est, ô combien, efficace. Son supérieur hiérarchique, et ami, lui voue une totale confiance.
Verhoeven et ses 3 hommes vont être amenés à enquêter dans un loft à Courbevoie où deux prostituées ont été, littéralement, suppliciées... au delà même des mots.
Verhoeven patine un peu.... Cette enquête est regroupée avec une autre non résolue, où les supplices de la victimes sont..... identiques à ceux du Dahlia noir, chef d'oeuvre (parmi tant d'autres) de Ellroy....
Verhoeven enquête... Les meurtres de Courbevoie sont, à la virgule près, l'oeuvre de Ellis, dans American Psycho....
Verhoeven enrage.... d'autres chefs d'oeuvre de la littérature policière font le délice du meurtrier (qui, ouvrons une parenthèse, a des bons gouts dans le choix de ses lectures, mais quant à ce qu'il en fait...fermons la parenthèse)
Verhoeven ira jusqu'au bout de la nuit...L'enfer n'étant pas que les autres...
A la lecture de ce livre, j'ai ressenti comme une "gêne" : le livre était "bancal".... La "méthode Verhoeven" ne cadrait pas avec le personnage dans la vie civile... La sensibilité de Verhoeven, ses rêveries, sa relation avec son épouse enceinte, sa "gentillesse démesurée" avec ses adjoints ne cadraient pas, avec sa "méthode".... Cela faisait un peu "Navarro" des grandes heures (perdues) de Tf1....
Et puis, tout à coup, le voile se lève..... et là l'histoire s'emballe.... le vrai Verhoeven est dévoilé, et là on se dit que ce Lemaitre a plus d'un coup dans son sac...
Verhoeven est un fauve en furie... Il rugit, il enrage mais le bruit et la fureur n'entraine rien de bon, sauf pour Faulkner... le coeur est un chasseur solitaire n'est-ce pas Mademoiselle Mc Cullers ?....
C'est un livre noir... La fin est horrible....Et pourtant ce livre est bon....
Verhoeven est pour, jamais, un être brisé... Sacrifié sur l'autel de la littérature par Lemaitre....
Il est aussi éloigné des clichés cinématographiques et télévisuels du flic qu'est l'oeuvre d'un James Ellroy à celle d'une Barbara Cartland....
CamilleVerhoeven est petit ( il ne dépasse pas les 150 cm...) ce qui n'est pas, ceci dit en passant, un handicap... Et il est chauve (pas handicapant non plus, vu leur "réputation" dont on ne parlera pas ici...)
CamilleVerhoeven tire plus sur du Michel Blanc que sur du Jean Réno...
Mais, comme nous le savons tous, la taille ne fait pas le talent... La "méthode Verhoeven" remue, dérange, déménage, mais est, ô combien, efficace. Son supérieur hiérarchique, et ami, lui voue une totale confiance.
Verhoeven et ses 3 hommes vont être amenés à enquêter dans un loft à Courbevoie où deux prostituées ont été, littéralement, suppliciées... au delà même des mots.
Verhoeven patine un peu.... Cette enquête est regroupée avec une autre non résolue, où les supplices de la victimes sont..... identiques à ceux du Dahlia noir, chef d'oeuvre (parmi tant d'autres) de Ellroy....
Verhoeven enquête... Les meurtres de Courbevoie sont, à la virgule près, l'oeuvre de Ellis, dans American Psycho....
Verhoeven enrage.... d'autres chefs d'oeuvre de la littérature policière font le délice du meurtrier (qui, ouvrons une parenthèse, a des bons gouts dans le choix de ses lectures, mais quant à ce qu'il en fait...fermons la parenthèse)
Verhoeven ira jusqu'au bout de la nuit...L'enfer n'étant pas que les autres...
A la lecture de ce livre, j'ai ressenti comme une "gêne" : le livre était "bancal".... La "méthode Verhoeven" ne cadrait pas avec le personnage dans la vie civile... La sensibilité de Verhoeven, ses rêveries, sa relation avec son épouse enceinte, sa "gentillesse démesurée" avec ses adjoints ne cadraient pas, avec sa "méthode".... Cela faisait un peu "Navarro" des grandes heures (perdues) de Tf1....
Et puis, tout à coup, le voile se lève..... et là l'histoire s'emballe.... le vrai Verhoeven est dévoilé, et là on se dit que ce Lemaitre a plus d'un coup dans son sac...
Verhoeven est un fauve en furie... Il rugit, il enrage mais le bruit et la fureur n'entraine rien de bon, sauf pour Faulkner... le coeur est un chasseur solitaire n'est-ce pas Mademoiselle Mc Cullers ?....
C'est un livre noir... La fin est horrible....Et pourtant ce livre est bon....
Verhoeven est pour, jamais, un être brisé... Sacrifié sur l'autel de la littérature par Lemaitre....
