Quand la fille de Will est morte, la vie de ce dernier s'est arrêtée.
Il s'est séparé de sa femme et est devenu l'ombre de lui même, fuyant les interactions avec les autres et s'enfermant dans une routine abrutissante.
Mais une nuit son téléphone sonne ; à l'autre bout du fil, la voix de sa fille qui lui demande de la retrouver.
Va alors commencer pour Will une lente descente dans une sorte de quête désespérée, menée par une obsession des labyrinthes -passion de sa fille- qui va l'amener à affronter ses propres démons.
Artiste aussi prolixe que varié, capable de passer sans problèmes du thriller glacé à l'hommage aux super héros,
Jeff Lemire revient cet automne avec un projet ambitieux et très personnel, récit sur la perte d'un être cher et comment vivre avec, où il mélange avec un certain talent le fond et la forme.
La figure allégorique du labyrinthe (et du Minotaure par extension) dirige cette histoire que ce soit dans le scénario comme sur les planches, beaucoup étant composées de façon originale, un peu dans l'approche d'un
Marc Antoine Mathieu.
Lemire dessine dans un noir et blanc de son trait expressif et délié, peut être un peu moins torturé que de par le passé, utilisant quelques nuances colorées pour ponctuer les séquences de son récit entre réalité et hallucination.
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le-labyrinthe-inacheve-vs.the-lost-daughter.html
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