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Toute une histoire...Celle d'une fratrie de 7 enfants nés d'un père très attaché à sa famille mais un tantinet intolérant et surtout infidèle, et d'une mère toujours souffrante et donc dépendante de son mari mais aussi de ses filles... Et on suit au cours des pages les déboires des uns et des autres. J'ai trouvé le livre bien écrit mais interminable...
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Il s'agit d'une grande fresque familiale qui évoque avant tout la place des femmes dans la société britannique du début du 20ème siècle ; une société en pleine mutation où les femmes réclament davantage de droits et de reconnaissance (suffragettes, etc) et qui est bouleversée par la première guerre mondiale qui vide le pays de ses hommes que les femmes doivent remplacer.
Les personnages sont nombreux (les quatre soeurs, leur famille, leurs amis et amoureux...) et on les suit sur plusieurs années, ce qui fait que j'ai eu l'impression qu'on ne passait pas tellement de temps avec chacune des quatre soeurs. Certains passages sont traités un peu rapidement, voire même carrément éludés alors que j'aurais vraiment aimé plus de détails sur ces moments cruciaux (les réactions d'une jeune femme à qui son fiancé vient d'annoncer qu'il devait en épouser une autre, les pérégrinations d'une femme battue qui a longuement préparé son évasion du foyer où elle était maltraités, etc).
J'ai passé un bon moment avec ce roman même si j'ai fini par le trouver un peu long et si j'ai eu l'impression que le dénouement n'apportait pas toutes les réponses (on ne sait pas ce que deviennent certains personnages par exemple).
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Livre agréable à lire. ça m'a fait penser aux quatre filles du docteur March en moins moralisateur. Seul bémol pour ce livre : j'ai trouvé la fin un peu abrupte on aurait dit qu'il manquait un chapitre.
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Livre agréable à lire mais je trouve la fin bâclée... ou alors j'ai loupé des pages de lecture???!!!
Que devient Monsieur Foley? Est-il revenu de cette affreuse guerre? Pour Clémence et son amie Ottolie , comment évolue leur relation? Marianne s'enfuie de Ceylan mais on n'a qu'une vague description de ce qui lui ai arrivé.Je pense que l'auteur aurait pu développer car à cette époque cela n'a pas du être de tout repos. Il n'y a que pour Iris où on arrive à voir ce qu'il advient d'elle. Et Pour Philippe, Aïdan, même constat!!! Trop de questions restent en suspens ou alors il existe peut-être un deuxième tome caché?
Dommage.
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J'aime les sagas familiales, avec une petite préférence avec celle où il y a des fratries, notamment plusieurs filles dans la même fratrie.
Je pensais donc adorer Mes soeurs et moi de Judith Lennox.
Malheureusement, alors que ce roman était prometteur (à la lecture du résumé derrière) j'ai rapidement compris que j'allais m'ennuyer ferme !
Les quatre soeurs ne sont pas désagréables, mais je n'ai pas réussi à m'attacher à elles !
On a là un roman qui fait quand même 620 pages, il y a de sacrés longueurs, aucun personnage ne m'a captivé, autant vous dire que j'ai trouvé le temps trèèèèèès long !!!
Je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire, et à un moment j'ai sauté quelques pages car ce roman ne me plaisait pas plus que ça.
Après, tout n'est pas mauvais dans ce livre, puisque j'ai aimé certains passages, mais dans l'ensemble c'est très moyen.
Il aurait été plus judicieux de mettre moins de pages, avec une écriture un peu plus dynamique, ce roman aurait pu être très intéressant mais là ce n'est pas le cas.
En plus, la fin est vraiment hyper rapide, comme baclée ! C'est décevant.
Je mets deux étoiles.
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Ce livre a attendu trop longtemps dans ma PAL, il était temps que je le lise !
Marianne, Iris, Eva et Clémence sont les filles de Joshua et Lilian Maclise, qui ont également des fils. Famille nombreuse, on va suivre essentiellement la vie des quatre soeurs. Marianne va commencer par se marier avec un homme d'affaire, avant de quitter l'Angleterre ; Eva quitte sa famille pour tenter de devenir une artiste, Clémence se retrouve seule à s'occuper de sa mère hypocondriaque ; et Iris fuit ses rêves de mariage et devient infirmière.
Mes soeurs et moi est un récit qui me tentait énormément, d'abord à cause de l'époque historique (avant la Première Guerre Mondiale), mais surtout pour ces relations humaines. La guerre, les tragédies, la vie en général, va séparer les soeurs. Ce livre est une grosse brique, un roman très dense et profond. On ne peut que s'attacher à ces quatre jeunes femmes volontaires, qui évoluent considérablement.
Mais le contexte politique est également le gros point fort et Judith Lennox nous décrit avec talent et sensibilité la condition des femmes de cette époque. le début du XXème siècle n'est pas une époque évidente, à commencer par le spectre de la guerre qui flotte, mais aussi avec les changements inévitables de la société. Il n'est pas évident, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, de se libérer des carcans de la société...
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Voilà typiquement le type de pavé, à la fois saga familiale, roman historique et roman de femmes que j'aime dévorer, et c'est vrai que les 500 pages de ce roman signé Judith Lennox, se lisent très vite. L'auteure nous narre ici le destin des quatre soeurs Maclise : Iris, l'ainée, belle et ambitieuse, qui se voit faire un beau mariage ; Marianne, qui pense déjà finir vieille fille ; Eva qui rêve d'être peintre et Clémence, piégée à la maison, contrainte de devenir la garde-malade / souffre-douleur de sa mère, dépressive depuis une décennie. Chez les Maclise, il y a aussi Joshua, le père, propriétaire de l'usine familiale qui, sous un masque de parangon de vertu, cache une double vie ; la mère Lilian, toujours alitée ; James, Aidan et Philip, leurs fils. le récit démarre en 1909 lors d'un bal. A cette occasion, Marianne va rencontrer Arthur Leighton, un homme d'affaires dont elle va tomber amoureuse et qui va devenir son mari.
Sous la plume de Judith Lennox, on suit les chemins empruntés par ces quatre soeurs : Iris va finalement se rendre compte de la vacuité de son existence et devenir infirmière, Marianne se marier, Iris, suffragette, parviendra à étudier le dessin à Londres grâce à sa grande-tante Hannah et Clémence verra ses amours avec un musicien contrariés. Dans cette famille bourgeoise du début du 20è siècle, il est difficile, voire impossible, pour elles de s'émanciper. Leur père attend des trois ainées de faire un beau mariage et de la cadette de jouer les maitresses de maison à Summerleigh. Il faut savoir respecter les convenances et rester à sa place lorsque l'on est une Maclise (cela vaut aussi pour leurs frères), on n'a pas voix au chapitre, on nait fille, puis épouse, mère, mais on n'est jamais une personne à part entière. Pour moi, rien de nouveau là-dedans, le début du 20è siècle ne diffère guère de l'ère victorienne et tout ça tourne un peu en boucle tout au long du récit il faut bien vous l'avouer. L'histoire, qui s'écoule sur près d'une décennie avance doucement, très doucement, les personnages de cette famille prennent leur place au fil des pages et des chapitres, élargissant le cercle familial aux nouvelles connaissances des soeurs : Gabriel Bellamy, Arthur Leighton, Lucas, Ash et Ivor.
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Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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La famille Maclise compte de nombreux enfants: 3 garçons et 4 filles. James, Iris, Marianna, Eva, Clémence, Philip, Aidan. Tous sont très différents mais d'une complémentarité assez extraordinaire. Ce livre nous conte l'histoire des filles.

L'histoire de Marianne la rêveuse qui tombe amoureuse d'Arthur, de 28 ans son aîné. le couple parfait qui s'aime d'un amour sans faille et qu'ils imaginent éternel.

L'histoire d'Iris, l'aînée, la plus jolie de toutes. Adulée par tous les garçons de la région, celle-ci décide néanmoins de s'en aller pour devenir infirmière.

L'histoire d'Eva, l'artiste. Eva est la rebelle, la moderne. Elle réussit à convaincre son père de l'envoyer étudier les Beaux-Arts à Londres.

Et enfin l'histoire de Clémence, la plus jeune, celle qui reste. Qui se retrouve à devoir s'occuper de leur mère hypocondriaque, à devoir s'occuper de la maison, de tout le monde sauf d'elle.

Des destins très différents et pourtant si proches. Arriveront-elles à surmonter les épreuves? A se retrouver malgré la distance?

Quel roman incroyable! Il y a de ces livres qui réussissent à vous conquérir dès les premières pages. C'est ce qu'il s'est passé ici, j'ai tout de suite senti que ce livre était pour moi. Que j'allais ressentir des choses, que j'allais vibrer aux côtés d'héroïnes à qui la vie ne fera pas de cadeaux.

Et des choses, j'en ai ressenties, vraiment beaucoup. Je me suis tout de suite attachée à la famille entière, aux garçons comme aux filles, aux amoureux comme aux parents. C'est toute la famille qui est importante car ensemble ils forment un tout. Ils renient parfois ces liens mais quoiqu'il se passe, ils reviennent toujours l'un vers l'autre.

Alors bien sûr, dès le début, j'ai eu mes préférés. J'ai adoré Marianne qui rêve du grand amour et qui le rencontre en la personne d'Arthur Leighton. Marianne et sa vie parfaite, son caractère doux et patient. J'ai aussi adoré Eva, la petite suffragette. Celle qui se rebelle contre l'autorité, qui rêve d'indépendance, d'art et de liberté. J'avais un peu de mal avec les deux autres soeurs mais au final.. Je les aimais toutes, sans distinction. On suit leurs histoires sur plus d'une dizaine d'années et j'ai fini par être attachée à chacune d'entre elles pour différentes raisons, différents traits de caractère qui ressortent au fil du temps et qui les rend uniques.

Comme je le disais, nous suivons tout le récit sur plus d'une dizaine d'années. Il ne faut pas avoir peur des gros pavés, surtout ne pas être pressé. J'apprécie cette façon de faire qui pour moi permet une connaissance optimale des personnages. Je trouve que, de cette manière, on s'attache et on finit complètement immergé dans leurs vies. On pourrait penser qu'il y a des moments de flottement ou d'ennui mais pour ma part, aucunement. Chaque page est passionnante, on voyage, de Londres à sa campagne environnante, de Ceylan à la France. La période historique est très intéressante avec le bouleversement des suffragettes mais aussi et surtout la première guerre mondiale qui se profile doucement. Tout finira par tourner autour de cet événement noir et sombre qui retournera la vie de tout le monde.

L'écriture de l'auteure est juste parfaite. Jolie et maniérée sans l'être trop pour ne pas nous perdre. C'est beau sans en faire trop, heureusement car avec une longueur pareille il faut savoir doser pour ne pas vite lasser. Une façon de faire qui a tout de suite fait ses preuves avec moi puisque j'ai été complètement charmée dès les premières pages.

En bref, un roman passionnant sur une vie familiale tourmentée. Des personnages torturés qui vivent et survivent, une histoire longue et complexe qui saura sans aucun doute plaire aux amateurs du genre par ses grandes qualités - littéraires et sentimentales.

Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Ca commence comme du Jane Austen, des jeunes filles à marier dans un bal, mais les réalités de la vie vont s'impose aux soeurs Maclise.
Les personnages très différents sont attachants, et l'émergence des revendications féminines bien rendue. le style est simple et expressif, donc très faciles de se faire prendre.
En fait la guerre intervient assez tard, et la fin nous laisse avec encore beaucoup de questions qu'on aimerait bien trouver dans une suite.
Mais ce sont de beaux portraits de femmes.
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Globalement, il s'agit d'un livre que j'ai apprécié car on y retrouve tous les éléments que j'aime : l'histoire d'une famille, un contexte historique, des éléments romantiques, des voyages. En effet, en situant son roman au début du 20e siècle (de 1910 à 1917), Judith Lennox parvient à nous faire découvrir une société en pleines mutations : lutte pour les droits de la femme, pauvreté de la classe ouvrière, émancipation de la femme, lutte pour les droits des ouvriers (syndicats), transformation industrielle. Sans oublier l'élément le plus marquant de ce début de siècle : la Première Guerre Mondiale (le roman se termine en 1917). Tous ces éléments apparaissent dans le roman grâce à la trajectoire des enfants de la famille Maclise. Si l'histoire est surtout centrée sur les quatre soeurs, les trois frères parviennent néanmoins à se trouver une petite place dans l'histoire (celui qui ne se plait pas à l'école, le coureur de jupons qui s'assagit, l'homme ambitieux, etc.). J'ai beaucoup aimé la variété des profils des enfants car il y en avait pour tous les gouts, et les descriptions des filles m'a un peu fait penser aux Quatre filles du Docteur March par certains aspects : même si elles sont toutes très différentes et qu'il existe certaines rivalités, il n'en demeure pas moins qu'elles sont toutes très proches et les quatre filles avaient une relation particulière avec leur père.

J'ai également apprécié la manière dont le roman est construit. Tout d'abord, on commence par un prologue qui, chronologiquement, arrive bien après les faits qui sont relatés dans le roman. le personnage central de ce prologue est Marianne, l'une des soeurs Maclise. À travers une photo, elle aborde ses souvenirs, ses soeurs et se demande si elle les reverra un jour... Tout de suite, l'intérêt du lecteur est attiré : qui sont les personnages qui sont cités dans ce prologue (surtout Arthur) ? Qu'est-ce qui a mené Marianne là où elle en est aujourd'hui ? le fait que la photo serve de point de départ à la narration de la vie des Maclise confère également un aspect singulier au roman : on a presque l'impression que l'auteure va relater une histoire vraie. Ce prologue m'a un peu fait penser au début de la narration dans le film Titanic où Rose est une vieille dame. S'ensuit l'histoire de la famille qui va s'étaler sur près de 600 pages et qui nous fournit enfin toutes les explications. Il faudra néanmoins attendre la fin du roman pour apprendre ce qui est vraiment arrivé à Marianne et qui l'a séparée de ses soeurs, et ainsi comprendre pourquoi elle est si nostalgique en voyant cette photo et le lien qui les unit réellement. Enfin, le roman se termine par la lettre de Marianne que ses soeurs reçoivent finalement qui commence par "à l'attention de toutes mes soeurs". Dès lors, on a l'impression que la boucle est bouclée : toutes les questions que l'on se posait après avoir lu le prologue ont obtenu une réponse.

Néanmoins, je dois admettre que la fin aurait pu être un peu plus affinée. En effet, j'ai aimé suivre les aventures de ces quatre femmes aux parcours si différents. J'ai notamment eu une préférence pour Iris. Au départ, elle semble assez superficielle, mais au fil des années, elle grandit et devient plus mature. J'ai vraiment été ravie qu'elle connaisse un happy end car les autres soeurs ont, me semble-t-il, beaucoup souffert. La plus jeune qui est condamnée à s'occuper de leur mère malade et à renoncer à tout ce qui lui plaisait (même si son personnage évolue et prend une tournure inattendue : on a vraiment tous les types de personnages dans ce roman, comme si l'auteure avait voulu faire une compilation des différents visages féminins de l'époque). Eva revendique une certaine émancipation, elle s'en va à Londres, participe aux actions des suffragettes, a une relation avec un homme marié... J'ai du mal à croire qu'une femme à cette époque ait pu avoir des moeurs aussi libérées et ce personnage est probablement celui qui m'a laissé le plus un gout amer : son histoire sentimentale me semble inachevée, qu'advient-il réellement de Rob ? Quant à Marianne... c'est le personnage dont je me suis sentie la plus proche au départ : effacée, qui a du mal à trouver sa place dans cette grande fratrie... Et voilà qu'elle rencontre le grand amour... J'aurais vraiment souhaité qu'elle soit heureuse avec Arthur, je les trouvais vraiment attachants et la grande romantique que je suis avait envie que tout se passe bien pour elle... Et au lieu de ça... Franchement, je trouve que l'auteure y est vraiment allée fort : elle a connu malheur sur malheur et certains étaient vraiment présentés de manière très brusque, abruptement. C'était tellement inattendu que cela en était d'autant plus révoltant. Son histoire aurait également pu être plus développée (mais pour cela, l'auteure aurait dû se concentrer sur ce personnage et délaisser les autres soeurs) car il y avait énormément de potentiel : j'aurais notamment voulu en apprendre plus sur sa vie après l'Inde et surtout, je rêvais de retrouvailles, d'une grande réunion de famille. Peut-être que l'auteure prévoit une suite ?

Pour finir, j'aimerais aborder un aspect plus "pratique". J'ai trouvé le format du livre assez incommodant. le texte est écrit petit, de manière compacte, et comme il s'agit d'un forme "de poche", le livre ressemble à une grosse brique et ce n'est pas toujours facile à lire au fond de son lit. Il aurait fallu, selon moi, un peu aérer le texte et peut-être choisir un format un peu plus grand pour que le livre soit moins épais et plus facilement malléable malgré ses 600 pages. de plus, cette édition mériterait une bonne révision orthographique car il contient de très nombreuses fautes (de frappe ?). C'est assez déstabilisant que des "mère" deviennent des "père" ou que les déterminants personnels soient conjugués à la mauvaise personne (mes/tes/ses). Au début, comme je lisais assez tard en soirée, j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver, mais c'est vrai qu'après 600 pages où ces fautes sont constantes, on s'y habitue et on met en place certaines stratégies pour passer outre. Néanmoins, cela ne devrait pas exister dans des romans car cela lui donne un aspect bâclé, ce qui est fort regrettable.
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