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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il s'agit d'une grande fresque familiale qui évoque avant tout la place des femmes dans la société britannique du début du 20ème siècle ; une société en pleine mutation où les femmes réclament davantage de droits et de reconnaissance (suffragettes, etc) et qui est bouleversée par la première guerre mondiale qui vide le pays de ses hommes que les femmes doivent remplacer.
Les personnages sont nombreux (les quatre soeurs, leur famille, leurs amis et amoureux...) et on les suit sur plusieurs années, ce qui fait que j'ai eu l'impression qu'on ne passait pas tellement de temps avec chacune des quatre soeurs. Certains passages sont traités un peu rapidement, voire même carrément éludés alors que j'aurais vraiment aimé plus de détails sur ces moments cruciaux (les réactions d'une jeune femme à qui son fiancé vient d'annoncer qu'il devait en épouser une autre, les pérégrinations d'une femme battue qui a longuement préparé son évasion du foyer où elle était maltraités, etc).
J'ai passé un bon moment avec ce roman même si j'ai fini par le trouver un peu long et si j'ai eu l'impression que le dénouement n'apportait pas toutes les réponses (on ne sait pas ce que deviennent certains personnages par exemple).
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Livre agréable à lire. ça m'a fait penser aux quatre filles du docteur March en moins moralisateur. Seul bémol pour ce livre : j'ai trouvé la fin un peu abrupte on aurait dit qu'il manquait un chapitre.
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Ca commence comme du Jane Austen, des jeunes filles à marier dans un bal, mais les réalités de la vie vont s'impose aux soeurs Maclise.
Les personnages très différents sont attachants, et l'émergence des revendications féminines bien rendue. le style est simple et expressif, donc très faciles de se faire prendre.
En fait la guerre intervient assez tard, et la fin nous laisse avec encore beaucoup de questions qu'on aimerait bien trouver dans une suite.
Mais ce sont de beaux portraits de femmes.
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Globalement, il s'agit d'un livre que j'ai apprécié car on y retrouve tous les éléments que j'aime : l'histoire d'une famille, un contexte historique, des éléments romantiques, des voyages. En effet, en situant son roman au début du 20e siècle (de 1910 à 1917), Judith Lennox parvient à nous faire découvrir une société en pleines mutations : lutte pour les droits de la femme, pauvreté de la classe ouvrière, émancipation de la femme, lutte pour les droits des ouvriers (syndicats), transformation industrielle. Sans oublier l'élément le plus marquant de ce début de siècle : la Première Guerre Mondiale (le roman se termine en 1917). Tous ces éléments apparaissent dans le roman grâce à la trajectoire des enfants de la famille Maclise. Si l'histoire est surtout centrée sur les quatre soeurs, les trois frères parviennent néanmoins à se trouver une petite place dans l'histoire (celui qui ne se plait pas à l'école, le coureur de jupons qui s'assagit, l'homme ambitieux, etc.). J'ai beaucoup aimé la variété des profils des enfants car il y en avait pour tous les gouts, et les descriptions des filles m'a un peu fait penser aux Quatre filles du Docteur March par certains aspects : même si elles sont toutes très différentes et qu'il existe certaines rivalités, il n'en demeure pas moins qu'elles sont toutes très proches et les quatre filles avaient une relation particulière avec leur père.

J'ai également apprécié la manière dont le roman est construit. Tout d'abord, on commence par un prologue qui, chronologiquement, arrive bien après les faits qui sont relatés dans le roman. le personnage central de ce prologue est Marianne, l'une des soeurs Maclise. À travers une photo, elle aborde ses souvenirs, ses soeurs et se demande si elle les reverra un jour... Tout de suite, l'intérêt du lecteur est attiré : qui sont les personnages qui sont cités dans ce prologue (surtout Arthur) ? Qu'est-ce qui a mené Marianne là où elle en est aujourd'hui ? le fait que la photo serve de point de départ à la narration de la vie des Maclise confère également un aspect singulier au roman : on a presque l'impression que l'auteure va relater une histoire vraie. Ce prologue m'a un peu fait penser au début de la narration dans le film Titanic où Rose est une vieille dame. S'ensuit l'histoire de la famille qui va s'étaler sur près de 600 pages et qui nous fournit enfin toutes les explications. Il faudra néanmoins attendre la fin du roman pour apprendre ce qui est vraiment arrivé à Marianne et qui l'a séparée de ses soeurs, et ainsi comprendre pourquoi elle est si nostalgique en voyant cette photo et le lien qui les unit réellement. Enfin, le roman se termine par la lettre de Marianne que ses soeurs reçoivent finalement qui commence par "à l'attention de toutes mes soeurs". Dès lors, on a l'impression que la boucle est bouclée : toutes les questions que l'on se posait après avoir lu le prologue ont obtenu une réponse.

Néanmoins, je dois admettre que la fin aurait pu être un peu plus affinée. En effet, j'ai aimé suivre les aventures de ces quatre femmes aux parcours si différents. J'ai notamment eu une préférence pour Iris. Au départ, elle semble assez superficielle, mais au fil des années, elle grandit et devient plus mature. J'ai vraiment été ravie qu'elle connaisse un happy end car les autres soeurs ont, me semble-t-il, beaucoup souffert. La plus jeune qui est condamnée à s'occuper de leur mère malade et à renoncer à tout ce qui lui plaisait (même si son personnage évolue et prend une tournure inattendue : on a vraiment tous les types de personnages dans ce roman, comme si l'auteure avait voulu faire une compilation des différents visages féminins de l'époque). Eva revendique une certaine émancipation, elle s'en va à Londres, participe aux actions des suffragettes, a une relation avec un homme marié... J'ai du mal à croire qu'une femme à cette époque ait pu avoir des moeurs aussi libérées et ce personnage est probablement celui qui m'a laissé le plus un gout amer : son histoire sentimentale me semble inachevée, qu'advient-il réellement de Rob ? Quant à Marianne... c'est le personnage dont je me suis sentie la plus proche au départ : effacée, qui a du mal à trouver sa place dans cette grande fratrie... Et voilà qu'elle rencontre le grand amour... J'aurais vraiment souhaité qu'elle soit heureuse avec Arthur, je les trouvais vraiment attachants et la grande romantique que je suis avait envie que tout se passe bien pour elle... Et au lieu de ça... Franchement, je trouve que l'auteure y est vraiment allée fort : elle a connu malheur sur malheur et certains étaient vraiment présentés de manière très brusque, abruptement. C'était tellement inattendu que cela en était d'autant plus révoltant. Son histoire aurait également pu être plus développée (mais pour cela, l'auteure aurait dû se concentrer sur ce personnage et délaisser les autres soeurs) car il y avait énormément de potentiel : j'aurais notamment voulu en apprendre plus sur sa vie après l'Inde et surtout, je rêvais de retrouvailles, d'une grande réunion de famille. Peut-être que l'auteure prévoit une suite ?

Pour finir, j'aimerais aborder un aspect plus "pratique". J'ai trouvé le format du livre assez incommodant. le texte est écrit petit, de manière compacte, et comme il s'agit d'un forme "de poche", le livre ressemble à une grosse brique et ce n'est pas toujours facile à lire au fond de son lit. Il aurait fallu, selon moi, un peu aérer le texte et peut-être choisir un format un peu plus grand pour que le livre soit moins épais et plus facilement malléable malgré ses 600 pages. de plus, cette édition mériterait une bonne révision orthographique car il contient de très nombreuses fautes (de frappe ?). C'est assez déstabilisant que des "mère" deviennent des "père" ou que les déterminants personnels soient conjugués à la mauvaise personne (mes/tes/ses). Au début, comme je lisais assez tard en soirée, j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver, mais c'est vrai qu'après 600 pages où ces fautes sont constantes, on s'y habitue et on met en place certaines stratégies pour passer outre. Néanmoins, cela ne devrait pas exister dans des romans car cela lui donne un aspect bâclé, ce qui est fort regrettable.
Lien : http://satindiary.eklablog.c..
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Angleterre, au début des années 1900, la famille Maclise compte de nombreux enfants, un père industriel et une mère toujours souffrante. Ce roman nous raconte des tranches de vie des membres de cette famille et surtout de Marianne la romantique, Iris la plus jolie qui va choisir de devenir infirmière, Eva la jeune artiste qui rêve d'indépendance et Clémence la douce qui va se dévouer pour s'occuper à plein temps de sa mère. Nous les accompagnons durant les années charnières de leur vie, et nous traversons avec elle la première guerre mondiale et son lot de malheur. J'ai aimé ce roman bien que je sois un peu restée sur ma faim tout de même, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur le destin des quatre soeurs Maclise, j'ai eu parfois l'impression de survoler les personnages sans les connaitre vraiment, ce qui fait que j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages. J'ai tout de même passé un très bon moment à la lecture de ce roman.
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Je ne le pensais pas mais je me découvre fan de ce genre de saga : j'ai beaucoup apprécié les 4 soeurs, leurs parcours très différents et le lien qui les uni. Il y a de nombreux rebondissements, l'histoire nous tient en haleine. le contexte historique est bien rendu, le style fluide et agréable à lire.
Un très bon moment de lecture.
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