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4,01

sur 855 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je tiens à préciser avant ce qui va suivre que j'apprécie particulièrement l'auteur et son travail et n'en suis pas à son premier ouvrage.Celui ci reste pour autant une vraie déception, tant par le style, parfois surprenant de lourdeur et de naïveté, que par l'histoire particulièrement décousue. Je suis allé jusqu'au bout, ai apprécié les éléments historiques et philosophiques, et vais vite l'oublier pour découvrir les autres oeuvres de Frédéric LENOIR.
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Autant le dire tout de suite, je n'aurais sans doute jamais acheté ce roman, ce n'est pas vraiment mon style. Mais bon, je l'ai reçu, donc je l'ai lu, mais j'avais un apriori peu favorable avant de le commencer.
Je dois bien admettre que l'histoire est captivante la plupart du temps, et que j'ai eu envie, presque malgré moi, d'en connaître la fin. Captivante, certes, mais pas non plus au point de me priver d'heures de sommeil pour lire la suite.
En effet, le style est fluide, facile à lire, mais on est loin d'atteindre des sommets de littérature. J'ai trouvé que le récit et les dialogues sont souvent naïfs, presque mièvres, limite eau-de-rose (surtout quand l'auteur décrit les sentiments amoureux).
Les péripéties et les personnages sont pour la plupart improbables et hors du commun (au sens de « commun des mortels ». On peut objecter que si les personnages et l'histoire étaient banals, ça ne vaudrait pas la peine d'en faire un roman…objection peu convaincante à mon sens…). Les dangers que Giovanni affronte sont extrêmes, les joies et le peines qu'il vit sont intenses, on n'est pas là pour faire dans la demi-mesure. de même, les « gentils » sont beaux, cultivés, généreux, pleins de sagesse et d'attention, presque trop parfaits, les « méchants » sont cruels et machiavéliques. Bref, tout ça me semble excessif (je suis peut-être trop raisonnable )
Heureusement, l'auteur temporise le rythme du récit par des digressions opportunes et intelligentes sur l'histoire, les religions, l'astronomie, la philosophie… C'est là qu'on voit qu'il est historien des religions et philosophe, avant d'être romancier. Et, ce qui ne gâche rien, il est bon pédagogue : ces parenthèses dans les divers domaines précités sont de beaux exemples de vulgarisation, qui apprennent des choses au lecteur.

J'ai relevé quelques phrases, prononcées par les différents sages que Giovanni rencontre lors de ce parcours initiatique. On peut les trouver un peu moralisatrices, mais elles illustrent bien les idéaux de sagesse et les bon sentiments qui poussent le héros vers l'avant.

p.289 : « le seul mal qu'il faut vaincre dans ton coeur, mon enfant, c'est la peur. Tous les autres maux : la colère, la jalousie, la tristesse, la culpabilité morbide, proviennent de cet ennemi intérieur. Si tu arrives à dominer ta peur, plus rien ne t'atteindra, plus aucune force mauvaise n'aura d'emprise sur ton coeur. Et pour vaincre la peur, il n'y a qu'un remède : l'amour. Tout le chemin de la vie, c'est de passer de la peur à l'amour ».

p.435 : « Nous avons peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d'accueillir son flot impétueux. Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possible. (…) L'être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l'existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu'à vivre. Or survivre, c'est exister sans vivre … et c'est déjà mourir. (…) Passer de la survie à la vie, c'est une des choses les plus difficiles qui soient ! de même est-il si difficile et effrayant d'accepter d'être les créateurs de notre vie ! »
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Giovanni est un paysan calabrais qui tombe amoureux d'une belle vénitienne. Il décide de la rejoindre pour la demander en mariage. Mais sa route croise celle d'un sage vivant presque en hermite qui va le prendre sous son aile et faire son éducation pendant 3 ans. (Nous sommes en 1500, les paysans ne savent pas lire).
Puis le sage lui confit une lettre secrète pour le Pape. Giovanni part donc mais se fait rattraper par des cavaliers noirs qui veulent détruire cette lettre compomettante pour la chrétienté. Giovanni réussi à leur échapper et se retrouve sur un bâteau en partance pour Venise.
Il y retrouve sa belle Elena, mais découvre qu'il ne peut l'épouser en vertu des lois vénitiennes.
De rebondissements en périls, Giovanni parviendra-t-il à porter sa lettre au Pape ?

614 pages pour le savoir...
Des disgressions métaphysiques, même si elles sont insérer dans le récit. Au début, j'ai lu, et puis quand Giovanni en est arrivé à l'astrologie, j'ai laissé tombé (honte à moi).
Un bon roman plein de suspens, même si parfois, le héros s'en sort de façon insolite.
Merci Pénéloppe pour ce conseil de lecture.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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J'ai adoré le Petit traité de Vie Intérieure du même auteur et c'est dans cet état d'esprit que j'ai commencé ce gros bouquin. Et là, j'avoue que j'ai été déçue par ce roman de Frédéric Lenoir qui, malgré quelques bonnes réflexions philosophiques, astrologiques et théologiques reste pauvre. L'ensemble de ce pavé sent l'aventure avec des situations rocambolesques et prévisibles. La quête qui l'animait, celle de son destin ou de sa mission, s'avère inaccomplie. La relation d'amour n'est jamais aboutie et le héros reste seul, avec ses questions existentielles et l'absurdité de son initiation à la vie, jusqu'à en mourir.
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Je partage beaucoup de remarques et critiques déjà faites concernant le décalage entre l'histoire et les informations culturelles transmises tout au long du livre.
L'histoire qui suit les aventures pendant une dizaine d'année d'une jeune italien est banale, déjà vue ; le tout dans une écriture sans style, sans charme ; les sentiments sont exprimés pauvrement, les personnages sont bons ou mauvais, les vieillards sont pleins de sagesse, les femmes sont pures et belles ... les personnages n'attirent pas vraiment la sympathie.
Les informations culturelles par contre m'ont intéressée, depuis l'astrologie, jusqu'à la kabbale et le soufisme, en passant par toutes les formes du christianisme, mais au final, ça fait beaucoup pour un seul homme et un seul livre.
Ce n'est pas la première fois qu'un livre de Frédéric Lenoir m'attire par son titre, son résumé, et puis ensuite se révèle très décevant tant par l'histoire que par l'écriture.
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Je dois vous avouer que je ne m'attendait pas à cela en commençant ce livre qui m'a été conseillé. Il nous entraine dans cette fantastique histoire et on se laisse bercer par les rebondissements.
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C'est un roman interessant.

L'histoire en elle même est captivante : un jeune homme, qui pour l'amour d'une femme noble et l'envie d'apprendre, vivra un destin doté de tous genre de péripéties ; je trouve cela très original.

Malheureusement, l'auteur n'a pu s'empêcher de s'évader dans la religion, l'histoire et l'astrologie, ce qui a créé des passages ennuyeux et parfois même sans interêts.

Mais Frédéric Lenoir est tout de même digne d'admiration car, je cite : il a été soucieux de respercter la véracité des lieux, des moeurs et des personnages historiques cités.
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