Lorsque je lis un livre, qu'il soit bon ou mauvais, je me fais un point d'honneur à le terminer. Qu'il soit bon ou mauvais, je ne peux décemment pas envisager de ne pas aller au bout ne fût-ce que par respect pour son auteur. Avec ce livre, j'ai bien failli devoir me résoudre à le mettre de côté. A le fermer pour ne plus l'ouvrir et l'oublier.
Si l'on peut louer l'érudition de l'auteur, son écriture et son style sont d'une naïveté et d'une indigence affligeante. A cela s'ajoute, avec une édifiante absence de logique et de bon sens, une succession d'évènements plus aberrants les uns que les autres. le vocabulaire est quant à lui assez pauvre. Et répétitif. J'ai arrêté de compter le mot « émotion » après sa cinquantième utilisation.
Au-delà de ces aspects techniques, l'histoire... Celle, d'amour, est digne des plus mauvais roman à l'eau de rose et fait plus facilement penser à
Barbara Cartland qu'à
Baudelaire. L'aventure est, comme souligné plus haut, un enchainement d'actions sans suite dans les idées.
Ce roman ne restera donc ni dans les annales ni dans ma bibliothèque.
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