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Citations sur Le passage de l'été (10)

Il faut avoir parcouru le monde pour savoir qu’on est au bon endroit.
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«  Enfance mon amour, n’était - ce que cela ?
Qu’y avait - il alors qu’il n’y a plus ?

SAINT - JOHN PERSE .
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——- «  Fais attention aux gens du coin . Ils t’observent , ils parlent .
Elle serre sa main encore plus fort et lui sourit :
——- T’inquiète pas , Papa.
Il lui a toujours dit : les balivernes des gens du coin on s’en contrefiche , ————-garde la tête haute dans leur monde étroit, fais la girafe devant les chacals » …
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Chez elle, paysan, c'était une vocation, une fierté qui nourrissait tout le village. A Paris, c'était un stigmate tatoué sur le front.
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«  Le visage du jeune homme s’illumine, il ronronne comme un matou gavé de caresses.
Marguerite devine que ses parents doivent être avares en compliments , alors elle en rajoute, l’encourage à parler.

Yannick raconte la vie au village , les haines cuites et recuites héritées de l’Occupation, voire d’avant , la façon dont on s’évite jusque dans le choix de la crêperie , du coiffeur, de l’heure à laquelle on va à l’épicerie . »
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À paris, elle n’était rien. Ou plutot moins que rien : une paysanne, une pedzouille, une péquenaude. Chez elle, paysan, c’était une vcation, une fierté qui nourrissait tout le village. A paris, c’était un stigmate tatoué sur le front.
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Quand tout va bien, on fait pas attention au battement d'une paupière, à la chaleur d'une main. On ne rend pas compte qu'on est vivant et que c'est un miracle. Quand on guette la mort, on s'accroche à chaque poussière de vie, chaque seconde gagnée. Dans la maladie, on fusionne avec celui qui s'en va. Comme une mère avec son nouveau-né. L'attente de la mort dévoile la meilleure part de nous. Plus de mesquineries ni de disputes, tout est remis à plus tard ou à jamais. On vit dans un monde clos, suspendu, avec l'attente comme seul horizon. (p 201)
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Sa prof lui a parlé du poète Rilke, qui divise l'humanité en deux, ceux qui vivent et ceux qui créent. Ceux qui vivent se perdent dans de vains divertissements, dans le fracas du monde, ceux qui créent habitent la solitude, la cultivent, la chérissent. (p 54)
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Durant cette année magique, Hélène découvre un pays nouveau, peuplé d'écrivains et de mots. Chaque livre est une boîte à trésors. Elle veut habiter ce monde, qui était là, devant elle, à portée de main, et qu'elle ne voyait pas. (p 20)
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Le prêtre avait enchaîné les deux sermons, à peu près identiques, en avalant les syllabes, comme un élève débite une poésie apprise par cœur, indifférent à la signification des mots.
Ouand il s'emmêla dans son texte, Hélène crut entendre le soupir de Marguerite et sa voix rauque protester: ar-ti-cu-lez, c'est pas difficile, et faites des pauses, comptez trois crocodiles entre chaque phrase.
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