AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 196 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'en ai mal au coeur de mettre une note aussi moyenne à un livre de Christian Léourier, et ce d'autant plus qu'il me l'a dédicacé après une longue discussion.
Mais je préfère être honnête : on est selon moi loin du meilleur que l'auteur est capable de produire.

Dès les premières pages, les renseignements qui nous sont donnés invalident l'existence même de cette histoire. Une entreprise envoie hommes et IA sur Helstrid – planète à l'agréable climat tempéré de -150°C et à l'atmosphère légèrement toxique et vaguement privée d'oxygène – pour en extraire du minerai et l'envoyer sur Terre. Bon, dans la pratique les IA et les engins mécaniques pourraient faire le job tout seul. Les hommes sont là pour… ben pour se tourner les pouces en fait. Et on le voit d'emblée dans ce récit où Vic embarque sur un super camion contrôlé par l'IA Anne-Marie. Il n'a rien à faire.
Franchement je serais une entreprise creusant son trou dans une économie capitaliste, j'éviterais d'envoyer des poids morts coûteux susceptibles seulement de déstabiliser le processus d'extraction du fait de l'inévitable erreur humaine. La logique économique plaide pour l'absence d'hommes sur Helstrid. Et je passe le fait que l'idée même de cette entreprise qui, soumise aux lois de la physique, ne peut espérer récupérer son minerai qu'une fois toutes les quelques décennies, l'obligeant à planifier à une échelle de temps impossible, est plutôt irréaliste.

Mais passons, l'histoire est écrite. Vic est donc dans ce camion – en fait un convoi – accompagné par l'IA Anne-Marie. Ce pauvre bougre est venu sur Helstrid comme on s'engageait dans la Légion : un très très gros chagrin d'amour. Il a cru se changer les idées… Ouais, quand on n'a rien à faire, on a du temps pour ruminer ses pensées. Et il fait ça Vic : il rumine. Et il lâche la pression en engueulant Anne-Marie, cette brave IA vachement bien programmée, au langage d'accueil de touristes, manquant peut-être un peu de caractère (caractéristique inutile pour le job de l'IA soi-dit en passant).

Et c'est tout ? Pas tout à fait. Les conditions météo et géologiques de Helstrid vont se charger de rendre le voyage mouvementé. Mais ne nous mentons pas ; l'héroïne ici est Anne-Marie. Les rares prises de décision de Vic – autorisées par l'IA qui met son veto à la plupart de ses élucubrations – manquent de panache, pour parler par euphémisme.

Mais je ne veux pas être entièrement négatif. Christian Léourier manie bien la plume ou le clavier, et son récit se lit malgré tout sans profond déplaisir. J'ai même fini par m'attacher à ce brave Vic.
Léourier nous offre quelques spectacles naturels particulièrement magnifiques, et également une ou deux réflexions intéressantes sur l'inanité de la conquête des étoiles qui sont en nombre quasi infini ou sur la nature acquise plutôt qu'innée du concept de beauté.

Mais quand même… ce « huis clos au sein de l'univers infini » comme me l'a écrit l'auteur en dédicace, manque de sel. Il ne soutient pas la comparaison avec la superbe nouvelle « La longue patience de la forêt » parue dans le numéro 93 de Bifrost, à peu près en même temps que Helstrid. Là se trouve plutôt le niveau de qualité dont est capable Christian Léourier.
Commenter  J’apprécie          466
Je suis désolée de constater que j'en suis à ma troisième déception d'affilée avec le Bélial', ça ne peut pas continuer ainsi ! Mais voilà, Helstrid n'a rien de bien remarquable à mes yeux, au contraire. Et je comprends mieux, après l'avoir terminé, pourquoi j'ai mis des jours à lire un si petit texte.

Pourtant, à voir que le personnage principal s'appelait Vic, et qu'un de ses collègues se prénommait Pol, j'ai trouvé d'emblée que c'était un clin d'oeil marrant à Yoko Tsuno et ça m'a plutôt favorablement disposée en la faveur de Christian Léourier. Cela dit, j'ai l'impression maintenant que ce n'était pas même un léger clin d'oeil, mais une référence appuyée et lourde comme il en pullule dans cette nouvelle.

L'intrigue n'a aucun intérêt. Vic est un homme largué par sa copine sur Terre, qui part pour un monde lointain et hostile - ce qui implique 25 ans de stase pendant le voyage - afin d'oublier son chagrin d'amour. Helstrid est une planète inhabitable pour les humains, qui vivent donc dans une base protégée dont ils ne sortent pas. Ils extraient du minerai, dont ils ne connaissent que vaguement l'usage. D'ailleurs, ils n'ont pas l'air de savoir des masses de choses sur Helstrid, ou bien Léourier nous les cache soigneusement. Vic se porte volontaire pour aller ravitailler un avant-poste avec un convoi de trois camions gérés par des IA, dénommées Anne-Marie, Béatrice et Claudine (que des prénoms français des années cinquante ou soixante, c'est un peu curieux). le voyage se passe donc mal, sinon il n'y aurait pas d'histoire. Et c'est à peu près tout.

Bien que tout ça débute un peu poussivement, bien que Vic passe pas mal de temps à pleurnicher sur la femme qui l'a quitté il y a déjà un bail, on commence à s'intéresser à ce qui lui arrive lorsqu'un phénomène météorologique curieux se présente. Forcément, ça va être le noeud de l'intrigue. Oui mais non. Ensuite il y a une tempête. Ensuite il y a une panne des communications. Ensuite il y a un pont dangereux qu'on va avoir du mal à passer mais on passe quand même. Ensuite un autre pont infranchissable, un lac gelé dont la surface craque, et je vais m'arrêter là car tout ça ne va nulle part. Des phénomènes géologiques et météorologiques surgissent aussi inopinément qu'inexplicablement, mais ça n'intéresse personne : ni les IA, ni Vic, ni ses collègues, et encore moins l'auteur. Ce qui montre à quel point la planète Helstrid n'est pas du tout au centre de ses préoccupations ; il s'en contrefiche, on ne saura quasiment rien d'elle. Pourquoi avoir donné son nom à la nouvelle ? Mystère.

Puisque le voyage en terre hostile n'a rien pour accrocher, puisque les mystères de la nature sont éludés, on pourrait logiquement penser que c'est la relation humain/IA qui va être le centre d'intérêt. Non plus. Certes, Vic est protégé par une IA en particulier, Anne-Marie, mais il ne se passe pas grand-chose entre eux, sinon qu'Anne-Marie répète inlassablement qu'elle trouve toujours une solution et que Vic passe son temps à maugréer. Alors, c'est que le sujet est centré sur les IA, sur leur évolution, un truc dans le genre... Mais non, là non plus. Et la fin arrive donc avec ses gros sabots, qui sent la philosophie bon marché.

Il y a plusieurs événements ou faits qui auraient pu être développés afin que le texte prenne un sens. Cela dit, tout ça avait déjà été exploité par d'autres. L'environnement hostile, bon, on va pas faire une liste, le voyage qui se passe mal, non plus. La compagnie qui extrait du minerai d'une planète lointaine (qui aurait pu donner une critique sur le capitalisme), c'est vu dans Alien et Aliens. Les phénomènes naturels étranges, même si c'est ce qui est le plus alléchant, ça rappelle fortement les manifestations de l'océan de la planète Solaris. le coup des IA qui partagent leurs données mais peuvent connaître une expérience personnelle... c'est les Tachikoma dans l'univers de Ghost in the Shell. Et la confrontation IA/humain, avec une IA super sûre d'elle, ça vous fait penser à quoi ? À Hal et Dave dans 2001, forcément. Christian Léourier devait donc trouver sa propre voie (et faire aussi bien que les autres, si possible, avec autant de références de qualité). C'est raté.

Le tout manque un peu de crédibilité, à mon sens - les erreurs d'Anne-Marie, qui pourtant est présentée comme sachant très ben ce qu'elle fait, le fait que les humains soient incapables de sortir sur Helstrid et n'explorent rien, le manque de réserve en oxygène pour le voyage, le manque d'intérêt général pour des phénomènes très curieux, ce genre de choses. On se passerait bien également d'un certain vocable comme "noyau noétique", qui ne revêt aucun intérêt et m'a rappelé les pires moments passés en compagnie de Ian McDonald. Mais la cerise sur le gâteau, ce sont les problèmes de Léourier avec la grammaire française et notamment la concordance des temps, qui ont achevé de m'exaspérer. C'est un minimum, quand on se dit écrivain, que de respecter la concordance des temps, merde ! Et que fait l'éditeur dans tout ça ? Personne pour remarquer ça ?

Du coup, vu ce que je viens de lire, et étant donné que je ne connais rien d'autre de Léourier, je me suis demandé si ce texte inédit (dont on ne connaît pas la date d'écriture) était un écrit de jeunesse pas bien maîtrisé, ou au contraire un vague sursaut de vieil auteur fatigué.

Mais comme je ne veux pas en rester là avec le Bélial', je vais tenter La Ménagerie de papier et L'homme qui mit fin à l'histoire de Ken Liu. Je ne m'avoue pas vaincue !



Masse Critique Mauvais genres
Commenter  J’apprécie          324
J'adore la collection Heure-lumière des éditions du Bélial : en une centaine de pages, j'ai la joie de découvrir le style d'écriture et l'univers d'un auteur vers lequel je ne serai pas particulèrement allée soit par manque de temps, soit par méconnaissance. C'est ainsi que j'ai découvert Ken Liu au travers de L'homme qui mit fin à l'histoire et du Regard pour aller ensuite vers son recueil de nouvelles, La ménagerie de papier. Je ne voulais donc pas manquer le coche avec le planet opera Helstrid de Christian Léourier. Mais, les chroniques que j'avais lues ça et là pointaient quelques défauts. Et force est de reconnaître que je me joins à eux, signant là ma toute première déception de la collection.

Vic, après une déception amoureuse, décide de partir à l'aventure sur la planète hostile d'Helstrid. Après tout, il n'a plus rien à perdre et la mission dans laquelle il s'est engagée paye bien, de quoi le mettre à l'abri jusqu'à la fin de ses jours. Sur place, il est chargé par la Compagnie spécialisée en extraction de minerai de superviser un convoi de ravitaillement de trois camions vers un avant-poste à quelques centaines de kilomètres de la base. Dans le sien, c'est l'IA prénommée Anne-Marie qui pourvoit à sa sécurité et à l'acheminement du matériel. Mais, sur la planète Helstrid, malgré cette aide précieuse, il convient d'être prudent car les vents à plus de 200km/h, l'atmosphère irrespirable et les températures glaciales peuvent s'avérer très dangereux…

Ne passons pas par quatre chemins, trois aspects ne m'ont pas vraiment plu dans ma lecture. Tout d'abord, j'ai trouvé l'intrigue relativement classique et linéaire : hormis, quelques passages sur son passé sur terre et la raison pour laquelle il a entrepris ce voyage (j'aurais d'ailleurs voulu que ces apartés soient un peu plus développées) ou le rebondissement qui fait qu'il prend un chemin différent de l'itinéraire de départ, je n'ai pas été très surprise par le texte. Au contraire, j'avais même deviné la chûte de la novella. Ensuite, le personnage de Vic ne m'a pas semblé sympathique : s'il est vrai que psychologiquement, il est fragile (son voyage sur Helstrid n'est qu'une fuite après tout), il s'en prend violemment à l'IA, la traitant de manière condescendante. Il est vrai, Anne-Marie n'est rien de moins qu'une machine essayant de comprendre les émotions humaines et faisant de son mieux pour que la mission se déroule sans accroc. Mais au final, j'ai ressenti plus d'empathie pour elle que pour Vic. Enfin, j'aurais voulu que l'univers de la planète Helstrid soit plus développé. Hormis, le joli passage avec le rayonnement de la mousse, je n'ai pas été émerveillée et j'ai fini ma lecture avec le sentiment d'être passée à côté.

En revanche, j'ai apprécié la reflexion sur la relation Humain/IA. Au final, on se rend compte que l'Homme est peu de chose et dispensable dans cette mission à cause de sa nature fragile (les conditions sur Helstrid sont extrêmes) et de sa complète dépendance à l'égard des machines qu'il a lui-même inventées. Mais, c'est dans la nature humaine de tout vouloir maîtriser et de se montrer supérieur à tout ce qui l'entoure.

En conclusion, Helstrid est ma première déception de la Collection Heure-Lumière : l'intrigue linéaire, le personnage antipathique de Vic et l'univers au final peu développé de la planète auront eu raison de ma lecture. Dommage. du coup, je me rabattrai sur la nouvelle sortie du Bélial : Les meurtres de Molly Southborn de Tade Thompson.
Lien : https://labibliothequedaelin..
Commenter  J’apprécie          130
L'essentiel de la nouvelle raconte le trajet effectué par le personnage et la relation qu'il noue avec l'IA de son véhicule durant ces quelques heures. L'histoire décrit les obstacles rencontrés pendant leur expédition et la façon différente dont ils les abordent, les priorités des 2 protagonistes n'étant pas toujours les mêmes.

J'ai surtout apprécié les descriptions de la planète et des conditions de vie qu'elle implique, y compris ce qu'implique le long voyage vers Helstrid. J'ai par contre été rapidement ennuyée par les lamentations du protagoniste concernant un amour perdu. J'ai trouvé que ça étirait trop le récit, qui aurait été plus palpitant s'il avait été plus court à mon avis.

La plume est agréable, les descriptions de l'environnement hostile de la planète sont très réussies et l'aspect scientifique/technologique est bien mené. Il m'a semblé qu'il manquait quelques notes de bas de pages pour définir quelques termes qui m'étaient inconnus, par contre. J'ai cherché les 2 1ers et ensuite je me suis contentée d'accepter de ne pas les connaître, c'est trop pénible de s'interrompre pour ce genre de choses.

Bref, des idées intéressantes et de bonnes descriptions, mais sinon je n'ai pas été plus emballée que ça, surtout que la chute m'a parue prévisible.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          110
Bon,..., je viens de finir la nouvelle.
Et personnellement, je suis passé à coté du texte, si tant est qu'il avait un sens symbolique fort et plusieurs niveaux de lecture comme on peut le lire des critiques de certains sur le forum du Bélial ou ici.
J'ai trouvé peu d'intérêt à ce texte et il ne me laisse au final aucune impression positive.
Je décode assez froidement la relation humain/IA du récit, qui du coup n'apporte pas grand chose de neuf.
J'ai bien plus frissonné aux échanges machine/humain de 2001, par exemple.

Après, il est possible que les 3 niveaux de lectures imbriqués vus par certains soient bien concrets, et si c'est le cas, gros respect à l'auteur. Mais ça ne m'intéresse pas, je ne suis pas assez littéraire pour l'apprécier.

Si l'auteur est resté à un niveau plus pragmatique, parlant de la place de l'homme sur une planète dangereuse et en "compétition" avec des IAs bien plus adaptées, alors c'est à mon niveau. Et là je n'ai rien trouvé d'innovant au récit. le tout aurait tenu en 20 pages max et aurait été bien plus percutant. Mon avis rejoint totalement celui d'Apophis.
Commenter  J’apprécie          70
Helstrid, c'est le nom d'une planète particulièrement inhospitalière où des colons humains, malgré des températures extrêmes (- 150 °C !) et des vents violents (200 km/h !) s'obstinent à extraire du minerai qui est ensuite envoyé sur Terre. Un endroit parfait pour oublier ses peines de coeur, donc, comme l'a décidé Vic, d'autant qu'avec le voyage, son retour se ferait au minimum 50 années terriennes après son départ. Quasiment une aller simple…

Sur Helstrid, les hommes sont peu de choses face aux éléments et essaient de profiter des accalmies passagères pour se déplacer, même si leur présence semble superflue devant l'efficacité bien supérieure des machines et de leurs Intelligences Artificielles. Vic se risque donc quand même dans un convoi de ravitaillement, quasiment simple spectateur au milieu de trois camions automatisés qui semblent se débrouiller sans lui.

Tant pis pour lui (et tant mieux pour le lecteur), le trajet ne va bien sûr pas être de tout repos. Une tempête soudaine se lève, les communications sont brusquement coupées, Vic est témoin d'activités naturelles exceptionnelles, des secousses sismiques se déclenchent, des ponts s'affaissent au dessus de crevasses, le camion de Vic est isolé des deux autres dirigés eux aussi par des IA, les détours se multiplient, bref tout va de travers.

Et c'est là que j'ai un peu décroché, tellement l'accumulation d'ennuis parait exagérée (tels ces obstacles qui ne surgissent que pour le camion de Vic, alors que les autres passent sans soucis…). le but est bien sûr d'isoler l'humain, de le laisser en vase clos avec le pilote IA. Vic du mal à oublier sa compagne Maï (qui, sur Terre, l'a largué du jour au lendemain, sans explication) et le stress du voyage amplifie son introspection. L'IA qui voyage avec lui, prénommée Anne-Marie, est d'une prévenance excessive et d'une certaine condescendance, je l'ai d'ailleurs trouvé assez agaçante. Mais Vic subit, à la fois les éléments, les contretemps, son passé malheureux et l'IA qui sait tout mieux faire que lui (ou en est persuadée, en tout cas). Pour son bien. Jusqu'à un final… glacial (sic).

Du coup, je regrette d'être un peu passé à côté de ce texte, au contexte pourtant très bien rendu, avec une planète impressionnante de nature hostile, quelques mystères : la biologie locale, des phénomènes étranges mais pas développés, comme pour montrer que certaines choses dans l'univers ne pourront jamais être comprises par l'homme. Ce qui est résumé dans la première phrase du… résumé… de l'éditeur : « Certains mondes ne sont pas faits pour l'humanité ». le sont-ils pour ses robots ?
Lien : https://bibliosff.wordpress...
Commenter  J’apprécie          60
Je mets trois étoiles pour l'écriture essentiellement. Je n'aime pas la science fiction et ce roman confirme une fois de plus que je ne suis pas une adepte du genre.
L'histoire est bien trop prévisible: une planète lointaine, un duel homme/machine et un climat hostile. On ajoute un soupçon de manque d'oxygène et le décor est planté.
Très tôt, on subodore l'issue de l'histoire, guettant pourtant une fin plus subtile. Mais non, tout se passe comme prévu, ou plutôt non - si vous me suivez!
Commenter  J’apprécie          50
Je ne sais trop que dire de ce petit récit sans être trop négative à son sujet. L'idée de base n'est pas mauvaise mais bon sang : pourquoi ce format!?

Ce récit n'aurait pas dû être si court, sans explications, sans contexte, il n'a pas grand intérêt. Tout ce qu'on veut savoir quand on a fini c'est : pourquoi ?

Le récit est centré sur la livraison de vivres par un homme accompagné d'une IA vers une autre station sur Helstrid. Evidemment ça se passe pas comme prévu et on se pose de plus en plus de questions auxquelles on n'aura aucune réponse, bien évidemment.

C'était peut être le but recherché par l'auteur mais je n'en vois pas l'intérêt.

Cette histoire à une portée plus grande que ce que ce format permet de développer. Je reste sur ma faim et ce récit ne me restera probablement pas longtemps en mémoire à cause de ce sentiment d'inachevé.
Commenter  J’apprécie          20
Helstrid planète glaciaire et toxique pour l'Homme recèle de nombreux minerais exploitables. Vic devra s'occuper de la supervision du travail des IA à couvert dans un camion chapeauté par une de ces intelligences.

Si le résumé pouvait le laisser penser, dans Helstrid nous sommes loin d'un planet opéra approfondi. Oui on a quelques informations météorologiques et minérales mais nous sommes surtout sur un récit psychologique / social. C'est d'ailleurs le point qui m'a le plus déçu dans ce roman. En effet, j'ai vraiment moyennement aimé ma lecture par rapport aux attentes que j'avais(j'avais lu le résumé pour une fois !).

Vic est un homme qui a fuit la Terre afin de surmonter sa séparation avec son ex petite amie. La plupart du roman, ou en tout cas du début est donc basé sur ses réflexions à ce propos. Et autant dire qu'en dépit d'être un personnage assez peu intéressant, suivre ses questionnements m'a quelque peu ennuyée.

En outre, l'intrigue sur cette planète, promettait d'être intéressante. Tout ne va pas se passer comme prévu pour ce convoi. le personnage va se retrouver embarqué dans un huis-clos qui est assez intéressant en parallèle de ce côté planète opera. Plusieurs péripéties dû aux caprices d'Helstrid ou à d'autres éléments vont venir perturber le chemin de Vic. Et c'est là que ça pêche. La chute du roman était devinable dès la moitié du récit et assez commune.

En revanche, je ne peux nier que le roman se lisait bien et que l'auteur a une belle plume mais cela ne suffit pas pour me convaincre.

C'était donc un roman divertissant mais qui était totalement prévisible. L'intrigue était quelque peu stéréotypée. le personnage principal ressassait sans cesse son ancienne relation. On était donc moins dans un planet opera qu'un récit psychologique sur Vic. Cela aurait pu ne pas être dérangeant mais les IA n'avaient même pas de relation intéressante avec le protagoniste. En bref, ce n'est pas un roman mauvais mais que je ne retiendrais pas bien longtemps...
Commenter  J’apprécie          20
La Planète Helstrid est inhabitable par l'Homme mais, tout en faisant ce constat, les explorateurs découvrent un minerai précieux, le sang des Dieux, aux propriétés rajeunissantes selon les rumeurs. La Compagnie, société privée richissime, crée alors la station Namà afin d'exploiter ce minerai mystérieux. Vingt-cinq personnes habitent la station, ce qui implique qu'elles ont toutes abandonné leur vie sur Terre pour X raison et ne reverront sûrement pas leurs proches, le temps s'écoulant différemment sur Helstrid et la Terre.
Parmi ces 25 personnes, nous suivons Vic, un homme que je qualifierais de dépressif, qui embarque dans un convoi de trois camions avec pour seule compagnie les IA qui les conduisent. Malheureusement, une tempête se dirige vers eux et l'IA nommée Anne-Marie va prendre le contrôle de l'itinéraire pour les sauver… ou les tuer. Vic ne sait que penser.
Bon, il s'agit de ma première déception car j'avais jusqu'ici adoré tous les livres de cette collection, mais il fallait bien que ça arrive un jour ! le début est un peu trop lent à mon goût vu la longueur de la nouvelle. Les enjeux se mettent en place petit à petit, la pression monte et j'ai trouvé que l'auteur avait bien su gérer le suspense. On s'interroge jusqu'au bout sur les intentions de l'IA ! En revanche, ce qui n'a pas fonctionné à mon sens, c'est le personnage principal qui n'a pas grand-chose pour lui. Une touche d'humour aurait été appréciée, je pense, ou alors un passé plus tumultueux.
Lien : https://www.paracosme.com
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (316) Voir plus



Quiz Voir plus

Les évadés

comment s'appelle le héros de l'histoire ?

Momo
Jean Ricard
Robert Brémont
Le Bhihan

7 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Les évadés de Christian LéourierCréer un quiz sur ce livre

{* *}