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3,44

sur 196 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Helstrid est un monde incommensurablement hostile et totalement inhabitable sans les technologies à même de créer de toutes pièces un monde habitable sur mesure pour le mineur du futur.
C'est un petit monde où rien n'est reconnaissable . La plupart des gaz y sont par exemple sous forme liquide ( Méthane etc. … ) .
Le lecteur découvrira pleinement les caractéristiques physiques de ce monde qui est occupé uniquement de par son intérêt minier.
le récit est celui des péripéties d'un convoi de ravitaillement de routine en vue de l'approvisionnement d'un poste avancé.
Un homme et une intelligence artificielle (qui est le camion lui-même en fait) sont en route dans un huis clos hermétique qui s'effilochera le long d'une route Pleine d'aléas .C'est un texte excellent qui fait rêver à un autre monde avec des personnages denses et réalistes qui vont se heurter à un univers impitoyable , aussi dangereux et déroutant que magnifique .
Le suspense est bien dosé tout comme les rapports entre l'IA et le chauffeur . le monde alentour est fabuleux .C'est un délice de Science-fiction .
Le propos du roman est aussi modeste que bien mené. le dénouement est bien pensé et cette ballade en huis clos et un pur bonheur pour les amateurs d'univers.
Ce texte , bien que très diffèrent, me rappel un peu : Route 666 de Roger Zelany , qui évoque aussi un huis clos .Un huit clos dans un véhicule conçu pour des randonnés en milieux hostiles ….
La thématique sollicité au fond est celle de ces bulles environnementales artificielles ( véhicules ,vêtements et autres) , ces bulles qui ont autorisé l'humanité de se lancer dans la conquête de la terre et désormais de l'espace .
Ce texte exalte modestement certains paradoxes tels que le ressenti de l'effroi en même temps que celui de l'émerveillement ou encore de celui de la peur et de la fascination en même temps …
Un modeste roman mais un univers percutant et un plaisir de science-fiction.
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Ce court roman nous emmène sur la planète Hestrid où Vic est chargé de ravitailler un avant poste situé à plusieurs jours de route.
Il effectue le trajet seul, ou plutôt en compagnie de trois camions dotés d'intelligence artificielle.
Les conditions météo ne sont pas bonnes et des imprévus viennent compliquer la mission.
On ne sait pas grand chose de Vic, si ce n'est qu'un chagrin d'amour est la raison de sa présence sur cette planète.
Quand à nous, lecteurs, nous sommes concentrés sur le trajet qui va très rapidement devenir problématique, mais jusqu'à quel point ?
Un très bon roman d'ambiance, l'intrigue bien que très simple, nous tient en haleine dès le début et la peur monte peu à peu.
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Porion.

Helstrid. Monde inhabitable aux températures de - 150°C, des vents de 200 km/h et une atmosphère toxique. Son seul intérêt ? Son sous-sol. Des volontaires sont venus sur ce monde par appât du gain ou pour fuir leur passé. L'un d'entre eux doit accompagner un convoi de ravitaillement. Mais est-ce une bonne idée ?

Cette novella est sympathique à lire. C'est majoritairement un huis-clos dans un véhicule de transport. Vic le héros est en charge du bon ravitaillement d'un avant-poste à une centaine de kilomètres de la base principale. Il sera seul... ou pas. En effet, le camion est pourvu d'une IA qui doit veiller au confort et à la sécurité de son passager.

S'agissant d'un huis-clos, je craignais de m'ennuyer à la lecture, toutefois l'évolution des personnages est bien menée. Vic semble avoir fui la Terre pour une raison précise. Acte criminel, raisons économiques ou autre chose ? Vic se remémore son passé lors de ce voyage monotone.

Monotone ? Vic doit subir une IA envahissante. D'abord hostile, Vic noue une relation étrange avec l'IA. Celle-ci semble uniquement programmée pour aller d'un point A à un point B. Mais progressivement celle-ci semble capable d'une réflexion plus étendue. Amie ou ennemie ?

Si les personnages ont une évolution intéressante, l'intrigue au contraire m'a bien moins convaincue. Les rebondissements sont prévisibles et j'ai deviné rapidement la fin.

Bref, une novella agréable mais un peu trop classique.
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♫ Plaisir d'amour ne dure qu'un moment ♫ Chagrin d'amour dure toute la vie ♪

Vic, après un gros chagrin d'amour, a signé un contrat comme on s'engagerait dans la légion : 5 ans à bosser sur la planète Helstrid.

Sauf que ici, ça va durer bien plus longtemps et que lorsqu'il reviendra sur Terre, tout le monde aura pris un coup de vieux. Comment est-ce possible ? Parce que le voyage entre la Terre et Helstrid dure 25 ans !

Un huis-clos sur une autre planète, où les conditions climatiques sont dantesques, à tel point qu'on se demande si ça vaut vraiment la peine d'y envoyer des Hommes vu que les I.A. sont capables de tout gérer elles-mêmes, sans faire des bévues comme l'Homme.

Dans cette novella, on aura l'opposition intelligence artificielle avec celle de l'Homme, en particulier Vic, le personnage principal, avec Anne-Marie, l'I.A. qui s'occupe de faire fonctionner son camion et qui est bien plus intelligente et plus raisonnée que l'Homme dont elle est chargée de garder en vie.

Vous vous doutez bien que le voyage ne sera pas de tout repos, sinon, pas de quoi écrire une novella. Et des coups du sort, Vic va en subir une kyrielle, prouvant par là que les emmerdes volent bien en escadrilles.

Vic n'est pas un personnage pour qui on aura de l'empathie, il râle tout le temps, n'arrête pas de penser à son ex-copine qui l'a planté comme un con sur Terre, ensuite, il râle sur l'I.A. Anne-Marie qui se la joue psychanalyste et qui nous assure que tout ira très bien, madame la marquise parce qu'elle va trouver un autre itinéraire, no panique.

N'ayant que peu lu de la SF, je ne pourrai pas me baser sur mes lectures pour juger cette novellas de space-opera. Pour moi, tout est quasi-nouveauté. le côté huis-clos était prenant et même si je me suis doutée de la fin, j'ai tout de même mis les gaz pour vérifier mon hypothèse.

Le format court nous empêchera d'en savoir plus sur cette planète où le climat change souvent, où des secousses sismiques ont lieu ainsi que des tempêtes, ni si la Compagnie qui exploite cette planète fera des économies en s'abstenant d'y envoyer des hommes qu'elle paie bien cher pour se tourner les pouces…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Helstrid est une planète recouverte de glace et de neige. Les conditions climatiques y sont telles que peu d'humains choisissent délibérément de venir y travailler. C'est pourtant le choix de Vic, un jeune homme désabusé, qui a préféré la froideur désertique de Hestrid au souvenir de Maï, la jeune femme dont il était amoureux et qui l'a quitté. Depuis lors, il travaille sans relâche pour la Compagnie, sans réel espoir de retour sur Terre, une patrie qu'il ne reconnaîtrait de toute façon plus s'il rentrait, le voyage étant très long.
En compagnie d'Anne-Marie, l'intelligence artificielle qui pilote l'engin de ravitaillement entre les différents espaces où vivent les employés, il parcourt donc l'étendue glacée. le trajet qui s'annonce routinier va pourtant lui réserver quelques surprises.

J'ai eu quelques difficultés à accrocher au personnage de Vic. J'ai trouvé qu'il se complaisait dans sa langueur et sa déprime. Je n'ai pas compris non plus la majorité des choix qu'il opère dans ce court récit de science-fiction qui se résume à un long échange entre l'intelligence artificielle et l'humain, parsemé d'indications topographiques sur les roches du paysage. Les dialogues sont assez clichés entre la logique et le rationalisme de l'instrument et la spontanéité de l'humain.
Je me suis un peu ennuyée par moment mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé le style et l'intéressante réflexion sur l'inutilité de l'humain pour l'intelligence artificielle.
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[CS]. Elstrid est un court roman de Christian Léourier auteur de science-fiction français connu et reconnu né en 1948. le titre du livre correspond au monde où se déroule l'histoire. Cette dernière est simple pour ne pas dire simpliste. Vic, le héros, se retrouve sur cette planète avant tout pour fuir un chagrin d'amour. Il doit être le seul passager d'un convoi de trois camions chargés de ravitailler un avant-poste situé à plusieurs centaines de kilomètres. Or cette planète est très inhospitalière et les accidents vont se succéder. L'ensemble du récit d'une centaine de pages va nous relater ce voyage et les échanges entre Vic et les intelligences artificielles qui guident ces trois véhicules. En pratique la quasi-totalité des échanges se font entre Vic et Anne-Marie, l'intelligence artificielle du camion qu'il occupe.
En survolant les critiques sur Babelio j'ai pu voir que ce récit était assez clivant. Beaucoup lui reprochent son simplisme, l'absence de suspense, le manque d'intensité dramatique voire le rôle mineur du héros humain. le fait que cette planète soit évoquée plutôt que réellement décrite est aussi vu comme une faiblesse. Or ces supposées lacunes sont selon moi tout l'intérêt de ce récit et ce qui en fait une expérience littéraire voir humaine non dénuée d'intérêt. Lors de cette petite heure de lecture j'ai pensé à plusieurs reprises à « Une vie « De Maupassant mais plus encore au très marquant "Un homme" de Roth. J'ai bien entendu aussi, en science-fiction, noté les références à « 2001 », mais pour autant cet aspect m'a moins marqué. Selon moi la qualité de ce roman est de nous montrer l'existence d'un homme banal, confronté à ses faiblesses et à ses limites, le tout dans un univers sur lequel il a somme toute fort peu de prises. Ici ce monde qui l'entoure est une planète très inhospitalière et son environnement se réduit largement à des intelligences artificielles, mais peut-on pour autant considérer que c'est foncièrement différent de notre existence personnelle ?
J'ai donc beaucoup aimé ce petit roman qui ramène l'homme à son échelle dans l'univers ; une position insignifiante. Et au sein de cette espèce si négligeable chacun de nous, avec ses faiblesses, ses fragilités, ses diverses limites y comprises intellectuelles, ses emportements parfois aussi, ses inconséquences… ne pèse pas bien lourd. Camus, écrivain très à la mode en ce moment, nous dit que l'absurde naît de la confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde. Elstrid pourrait être une merveilleuse illustration de cette petite phrase simple qui caractérise une réalité lourde de conséquences pour les microbes que nous sommes dans l'univers.
Je conseille cette lecture à qui aime la science-fiction française mais aussi à qui a une petite heure à consacrer à ressentir toute la fragilité de sa condition d'homme, particulièrement dans ces jours où une nouvelle pandémie s'annonce. Inversement qui recherche un space-opéra, des héros sans peur et sans reproche qui vivent des aventures haletantes pour triompher à la fin, épouser la princesse, vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants ne pourra que passer à côté du sujet et s'ennuyer profondément.
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Helstrid, c'est cette planète inhospitalière, battue par les vents avec des température à -150°c.
La planète est exploitée par les hommes de la terre qui en extraient le minerai. En échange d'une grosse somme d'argent et suite à une rupture difficile avec Mai, Vic a décidé de partir pour Helstrid, en tant qu'agent polyvalent, comprendre, homme à tout faire.
Il se retrouve en mission à bord d'un camion doté d'une intelligence artificielle, Anne-Marie, dont le but est de le mener à bon port et de le rassurer en cas de problèmes. Cette IA, tout comme la planète elle-même, est l'un des personnages principaux de ce court roman. Une machine bien sûr, mais très expressive et qui arrive à moduler sa voix, faire preuve d'empathie, même si elle n'est qu'un très bon programme informatique.
Vic est d'abord irrité par l'IA très bavarde puis ils conversent n'ayant rien d'autre à faire. J'ai adoré les dialogues entre l'homme et la machine. Anne-Marie est presque attachante.
Sauf que la situation empire vite, une tempête et des phénomènes inexpliqués bien que magnifiques arrivent, bouleversant la bonne marche du voyage. Anne-Marie fait au mieux, c'est son objectif et ce pour quoi elle a été conçue, mais la situation est corsée et les réserves en oxygène s'épuisent.
On en vient à douter de cette machine, tellement "humaine". Peut-on lui faire confiance ? Est-elle vraiment optimale ? Elle met vraiment beaucoup de temps à trouver des solutions alors que le temps presse...
Un joli texte dans la collection "une heure lumière", aux éditions du Bélial, qui propose des textes courts et explorant des univers imaginaires.
J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur et ne me suis pas ennuyée un seul instant. Les descriptions de cette planète m'ont dépaysée et l'introspection de l'auteur sur son passé m'a semblé bien amenée, par bribes.
L'auteur aborde une notion très intéressante sur la relativité du temps. En effet, le temps sur Helstrid ne passe pas à la même vitesse et si Vic revient un jour sur terre, il n'aura pas vieilli aussi vite que ses proches. A mon goût, il y avait matière à développer et je suis un peu frustrée.
Je regrette donc que le texte soit un peu court. J'aurais aimé en savoir un peu plus sur Helstrid ainsi que sur la vie et le passé de Vic et des autres personnages.
Lisez Helstrid pour vous faire votre idée et voyager dans l'espace ! En espérant que vous apprécierez autant que moi la plume de Christian Léourier.
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Des températures extrêmement basses, des séismes imprévisibles, des orages et des vents violents, une atmosphère visiblement incompatible avec toute forme de vie... Helstrid n'est pas la Terre, c'est le moins qu'on puisse dire !

Vic, Enri et les autres humains qui travaillent sur la base de Namà en font l'expérience tous les jours depuis qu'ils sont arrivés sur cette nouvelle planète. Tous se sont engagés volontairement au service d'une mystérieuse "Compagnie" contre un salaire mirobolant, et nombreux sont ceux qui comptent retourner à la case départ, une fois leur contrat terminé. Pour y faire quoi ? Bonne question. Vic, le héros, se la pose encore lorsqu'il déprime. Il a bien compris que les Terriens avaient colonisé Helstrid pour en exploiter le minerai ; mais le nombre important d'humains mobilisés sur les lieux lui échappe : les robots et les intelligences artificielles font déjà tout le travail ! le rôle de l'homme se limite à appuyer sur quelques boutons et à regarder les machines avancer...

Là où beaucoup crieraient leur déception et s'insurgeraient contre la propagande faite sur Terre par la Compagnie pour rallier de nouveaux pigeons à leur dessein obscur, Vic s'est fait une raison : s'il est venu sur Helstrid, c'est avant tout pour rompre avec un passé douloureux, pour reprendre le contrôle d'une vie devenue plate comme de l'eau depuis le départ de sa copine Maï. Changer de planète, même pour s'y tourner les pouces, ne pouvait être qu'un bon moyen de faire table rase de sa vie sur Terre.

Lorsqu'il est envoyé dans une autre base pour y apporter du ravitaillement, malgré les prévisions météorologiques peu rassurantes, il ne voit dans cette mission qu'une aventure bienvenue dans son quotidien monotone. Peu importe le danger, puisqu'il n'a rien à perdre ; et puis, que risque-t-il ? Il est à la tête d'un convoi de trois solides engins dotés d'intelligences artificielles réactives et ultra fiables, baptisés Anne-Marie, Béatrice et Claudine. Si le début du voyage est plus que tranquille, conditions météo se dégradent rapidement, et Helstrid semble bien décidée à reprendre le pouvoir. Coupé du monde, maintenu dans l'incapacité de prendre la moindre initiative à bord d'un vaisseau régi par l'IA plus que par l'homme, Vic se demande si Anne-Marie ne va pas devenir son tombeau...
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En Résumé : J'ai passé un sympathique moment de lecture avec cette novella que j'ai trouvé dépaysante, divertissante et qui ne manque pas d'offrir quelques idées plutôt intéressantes. L'intrigue est certes classique et prévisible, mais cela ne l'empêche pas de se révéler plutôt solide. Bien entendu c'est un peu dommage de deviner la fin rapidement, mais ce n'est pas non plus bloquant je trouve. le gros point fort du récit vient, selon moi, de la découverte de cette planète, du voyage et de la découverte de ce nouveau lieu. Porté par une plume soignée et riche et une imagination inventive on découvre un paysage qui m'a rapidement accroché. On y trouve ainsi une nature à la fois magnifique, mais aussi terrible et sans pitié. Un monde qui, certes, n'est pas aisé, mais qui m'a donné envie d'en apprendre plus. Là-dessus vient se rajouter quelques réflexions, certes peut-être un chouïa simpliste, mais qui fonctionnent sur l'importance de l'Homme dans un monde si technologique, ou bien encore sur la notion d'IA et ce qu'on cherche à obtenir de ces dernières, si c'est une fonctionnalité ou une reproduction de nous-même. Alors, parfois les arguments sont facile ou sont un peu trop accentués par des mécanismes un peu lourd, mais dans l'ensemble ça fonctionne je trouve. Il y a aussi une certaine mélancolie qui se dégage de ce voyage, une sorte d'aboutissement nécessaire qui ne manque pas d'attrait, mais qui est un peu plombé, je trouve par les personnages. En effet les héros manquent quand même de complexité et s'avèrent un peu fade à mon goût, c'est dommage. Au final Helstrid n'est peut-être pas la lecture la plus marquante que j'ai eu de l'année, mais elle reste plaisante et un minimum intéressante.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
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Helstrid, une planète située à vingt-cinq années-lumière de la Terre, est pour le moins inhospitalière. Température glaciale (-150°C), vents violents, atmosphère toxique et séismes ravageurs sont le quotidien des rares hommes présents sur place. L'extraction d'un minerai rare est la seule raison de la présence humaine. Les volontaires ne sont pas légion. Une rupture amoureuse et l'attrait d'une bonne paye à la fin de la mission ont poussé Vic à s'engager auprès de la compagnie qui exploite Helstrid. L'exercice n'est pas sans danger, heureusement l'omniprésence des Intelligences Artificielles facilite la vie quotidienne. Un convoi de trois camions doit ravitailler un poste avancé avant qu'une nouvelle tempête n'atteigne la station. Vic embarque dans l'un d'eux. Présence illusoire puisque les IA contrôlent l'ensemble de l'expédition, l'humain devenant un simple spectateur de cette excursion dangereuse mais normalement sécurisée...

Christian Léourier nous livre un Planet Opera de qualité. Tout d'abord Helstrid, planète hostile qui nous réserve bien des surprises. Immersive et très visuelle, l'écriture de Léourier nous embarque sur cette terre chaotique. Mais le point fort de cette novella est la confrontation entre Vic et Anne-Marie, nom de l'IA du camion. Les échanges entre les deux nous questionnent sur le pouvoir des programmes informatiques. Est-ce que l'Homme apporte quelque chose à l'IA ? Ou est-il un frein à celle-ci ? La dualité homme-machine est tout à fait intéressante. Il y a un petit côté Isaac Asimov et ses Lois de la Robotique au sein de cette histoire.

Les états d'âme du personnage principal sont le seul bémol du récit. Ses souvenirs d'amours perdues peuvent sembler un peu répétitifs et en même temps ils sont en parfaite adéquation avec le lieu, les événements et les différentes réactions d'Anne-Marie.

Classique et efficace, Helstrid est à la fois un huis clos de haute volée qui interroge sur la relation Homme/Machine et un Planet Opera dépaysant. A découvrir et à faire découvrir.

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