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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Est-ce encore de la bande-dessinée lorsque, devenant réalité, le rêve parvient à se glisser ainsi entre ciel et océan ?
L'auteur, Emmanuel Lepage, renoue, dans ce splendide album, avec une longue tradition de peintres explorateurs.
Il nous offre un voyage unique, une aventure sans pareille.
A bord du "Marion Dufresne", qui effectue les ravitaillements des terres australes françaises, ce jeune dessinateur va vivre de palpitants jours de mer.
Le voyage passe par l'île de la Réunion mais ne s'y attarde pas.
Dommage mais on y reviendra.
Le cap est mis sur Tromelin, l'ile de sable, lieu de ponte des tortues vertes.
Le dépaysement est total.
Au quatrième jour, le bâtiment est de retour au Port, au dessus duquel s'ouvre le cirque de Mafate.
Les cuves de gasoil sont pleines.
Au cinquième jour, enfin, cap au sud...
Façonné au talent pur, fait d'aquarelles, de crayonnés noir et blanc, de portraits, d'un récit de navigation et de voyages dans le temps, ce magnifique ouvrage est une véritable réussite, un livre exceptionnel.
Articulé autour de passionnantes rencontres, il offre plusieurs destinations qui, étant heureusement inaccessibles au tourisme, sont souvent entourées de mystère.
Ce livre est beau et intelligent, original dans sa forme et astucieux dans sa narration.
On y aperçoit, mieux qu'avec ses yeux, la véritable beauté de ces paysages abrupts des froides terres françaises du sud...

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Encore un magnifique album d'Emmanuel Lepage.
Celui-ci nous emmène au bout du monde, dans les terres australes. Un dessin-reportage à bord du Marion Dufresne qui effectue des missions de ravitaillement vers les îles de la Désolation aux consonances bretonnes : Crozet, Kerguelen...
Sur l'océan ou sur les îles, des paysages infinis, intenses, presque irréels. Des moments essentiels partagés entre ces hommes et ces femmes venus braver la solitude, le vent , le froid avec la beauté brute pour récompense. Ils vont au bout du monde, au bout d'eux-mêmes. Un témoignage peint ou simplement croqué de l'infiniment beau. Plein les yeux, en vagues de ciel, en ciel de mer et terres australes. Plein les mots dénudés, les vrais.
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C'est une bande dessinée reportage qui raconte une mission de ravitaillement dans les îles australes françaises, Tromelin, Crozet, Saint Paul, Kerguelen, Amsterdam, à bord du navire Marion Dufresne. le graphisme est réalisé sous forme de prises de notes, souvent en lavis, parfois au crayon, aquarelle et même quelques acryliques. le dessins sont superbes, très vivants, et le reportage est poignant, je n'imaginais pas à quel point ces expéditions étaient aussi périlleuses encore à notre époque. Emmanuel le Page arrive à bien retranscrire la désolation des ces terres inhospitalières, l'atmosphère d'émulation et d'excitation des scientifiques, l'ambiance confinée à bord du bateau, et les contraintes dues aux conditions climatiques hostiles. On ressort de cette lecture, secoué par le vent glacial, heureux des rencontres, aussi bien des humains qui se lancent dans ce type d'aventures que des oiseaux, et même des rochers, du vent, et des vestiges de l'histoire, souvent tragique des ces îles. Une belle découverte de ce qu'est encore l'aventure en ce début de XXIème siècle, traduite avec talent par Emmanuel le Page.
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Au premier abord, j'avais hésité à prendre ce livre, trouvant les illustrations trop ternes et trop réalistes, mais le titre m'a retenue. Finalement, ce seront elles, surtout, qu'il me restera quand je repenserai à cette magnifique BD!
L'auteur, Emmanuel Lepage, se retrouve embarqué à bord du Marion, en partance pour l'autre bout du monde: les îles australes Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, au sud du continent africain. Son rôle, illustrer, auprès de son frère photographe et de leur amie Caroline, journaliste, la rotation des équipes scientifiques travaillant sur ces îles.
On ne peut pas dire que le récit soit plein de rebondissements, mais le voyage en lui-même et la vie de ces marins et scientifiques est une aventure en soi. Isolés du reste du monde dans un milieu hostile de glace et de tempêtes, entourés de manchots et d'éléphants de mer, interdits de cultures de fruits et de légumes pour ne pas nuire à la flore endémique tout comme ils vont l'être bientôt de bétail, ces hommes et ces femmes qui oeuvrent pour la science méritent la reconnaissance et c'est l'objectif de cette BD, faire connaître leur travail et ce qu'ils endurent.
Les marins du Marion ne sont pas en reste. Il en faut d'exceptionnels pour lutter contre la violence de la nature et mener ces scientifiques à bon port.
Le récit de cette rotation est efficacement racontée, les îles baignent dans le mystère dont Lepage essaie de s'emparer, parfois désemparé de ne les découvrir que pour quelques heures, quelques jours. Toutes ont un passé, des deuils, des couples qui se forment, des tragédies du temps des colonisations.
Mais là où j'ai été époustouflée, c'est par la maîtrise de Lepage quant aux illustrations: crayons noirs, aquarelles, gouache, et notamment la texture du papier épais que l'album rend si bien, un véritable travail tour-à-tour de précision et d'aplats de couleur.
Lepage dit s'attacher au réalisme mais, je dois bien l'avouer, ce sont ses paysages impressionnistes qui m'ont subjuguée.
Lien : http://pourunmot.blogspot.fr..
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Un album original superbe dans ses illustrations et présentations. Présenté sous forme de reportage qui nous apprend la vie des scientifiques basés sur ces îles du bout "du bout du monde", car là, on est loin de tout et proche de l'infini. Les divers croquis d'animaux, de la vie à bord des navires et des stations sont remarquables. Un style d'aquarelles, qui donne son plein résultat dans les grandes planches. Quelques flashbacks historiques nous informent aussi sur les abus de la civilisation pour pêcher et chasser sans modération, jusqu'à la disparition d'espèces. L'auteur en profite pour signaler les conflits entre scientifiques et défenseurs de la qualité de vie, problème difficile à résoudre. Une grande réussite que cet ouvrage que je relirai jusqu'à satiété tant les aquarelles sont époustouflantes de beauté.
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« La voici, cette terre qui a nourri l'imaginaire des marins, obsédé les poètes. Cette terre qui clôt l'ère des grandes découvertes. Cet archipel où les rêves de conquête se sont brisés. L'Atlantide australe. le monde du bout du monde. » C'est au début de l'année 2010 qu'Emmanuel Lepage, dessinateur, s'est vu offrir la chance incroyable d'embarquer à bord du Marion Dufresne pour un séjour d'un mois sur les îles des Terres australes. Crozet, Amsterdam, Saint-Paul, Kerguelen... : voilà sa destination. Des « confettis d'empire égarés dans l'immensité bleue ». Les îles de la désolation. le bout du monde... Voici donc l'artiste et aventurier en herbe en route pour participer à l'une des quelques missions de ravitaillement des bases scientifiques subantarctiques organisées chaque année. Au fil de son périple, Emmanuel Lepage décrit et dépeint non seulement la réalité de ces îles quasiment vierges de toute présence humaine, mais aussi le travail et le quotidien de ces hommes et ces femmes qui ont choisi de passer des mois dans cet environnement particulièrement hostile. Rythmé par les escales du navire ainsi que par les péripéties qui ont menacé de compromettre le voyage ou la mission des personnes présentent, l'album est une véritable invitation au voyage et à la rêverie. le fait que l'artiste se mette lui-même en scène suffit à provoquer l'immersion du lecteur, mais l'auteur a aussi recours à plusieurs procédés efficaces pour faire en sorte de retranscrire le plus fidèlement possible l'ambiance de ces terres australes. Cela passe d'abord par une abondance de références littéraires, de Tintin (et son capitaine Haddock !) aux récits d'Edgar Allan Poe, Jules Verne ou encore d'Herman Melville. Autant d'oeuvres qui ont marqué l'imaginaire collectif et qui permettent au lecteur de se faire une meilleure idée de l'atmosphère régnant sur ces îles et de l'état d'esprit de l'auteur au moment de sa découverte.

L'auteur agrémente également son récit de nombreuses anecdotes témoignant des tentatives (ratées) de l'homme pour tenter de coloniser ces îles. Vous découvrez ainsi la tragique histoire des esclaves abandonnés sur l'île Tromelin suite au naufrage du négrier qui les transportait et à la fuite de son équipage. Vous apprendrez aussi l'existence d'une conserverie de langoustes implantée sur l'île Saint-Paul à la fin du XIXe et fermée suite à la mort de quasiment toutes les personnes demeurées sur place pendant l'hiver. Est aussi abordé à travers quelques très belles planches le cas de l'explorateur Yves Joseph de Kerguelen qui partit à la conquête du continent austral et découvrit l'île qui porte aujourd'hui son nom sans jamais pouvoir y poser le pied. Chaque histoire pourrait faire l'objet d'un récit à part entière tant elles enflamment l'imaginaire, et c'est avec des références plein la tête que l'on ressort de cette lecture (à noter qu'une bande dessinée a d'ailleurs été récemment consacrée aux « Esclaves oubliés de Tromelin », et qu'il existe un roman intitulé « Les oubliés de l'île Saint-Paul » dans lequel Daniel Floc'h relate la tragédie de la conserverie). Parce que « ces îles s'incarnent dans les portraits d'hivernants », Emmanuel Lepage accorde également une place essentielle dans son album à tous ces gens en compagnie desquels il a réalisé ce voyage. Scientifiques, marins, artistes, journalistes, ou tout simplement touristes, les profils sont variés mais à eux tous ils constituent une véritable communauté, consciente de partager quelque chose de vraiment unique en son genre. L'auteur s'attarde notamment sur les travaux et les missions de ces spécialistes passionnés qui réalisent des études déterminantes mais dont le grand public ignore presque tout. Les marins et dockers amenés à travailler dans des conditions extrêmes sont également mis à l'honneur ici, l'auteur les dépeignant comme de véritables héros bravant les éléments pour ravitailler les bases ou récolter les échantillons. le lecteur voit ainsi défiler tout au long de l'album une émouvante galerie de portraits rendant hommage à tous ces hommes et femmes qu'on ne peut s'empêcher d'admirer et qui acceptent de se prêter avec bienveillance au crayon du dessinateur.

Venons en maintenant à la partie graphique de l'album qui est tout simplement splendide. Emmanuel Lepage s'attarde évidemment en détail sur les paysages très particuliers des différentes îles. Au fil des pages le lecteur s'ébahit au même rythme que l'artiste qui découvre avec émotion les falaises noires tombant à pic, le vent violent qui balaye régulièrement ces terres désolées, sans parler des nuages lourds et de la brume enveloppant les terres dans une atmosphère pleine de mystère. Crozet, Amsterdam, Saint-Paul, Kerguelen... : les lieux défilent et ne se ressemblent pas. Sur certaines îles, le lecteur a l'occasion de se familiariser avec la faune de ces terres subantarctiques (manchots, éléphants de mer, pétrels...) et découvre les problèmes dramatiques posés par les espèces importées par les hommes qui menacent la biodiversité locale (chats, rats, lapins et même pucerons sont notamment de véritables plaies). Sur d'autres, on peut encore observer les quelques vestiges témoignant d'une tentative ratée de colonisation par l'homme. La mer est évidemment elle aussi abondamment représentée et avec quel talent ! Emmanuel Lepage nous offre notamment plusieurs doubles pages absolument sublimes dépeignant tour tour une aurore australe, le Marion Dufresne naviguant par grand vent dans le sillage de gigantesques baleines, ou encore une vallée remplie de manchots et de leurs petits. L'album ne se limite toutefois pas aux paysages et, comme mentionné plus haut, les passagers du navire occupent une place centrale dans le récit. Les portraits de ces passionnés de tout genre permettent à l'auteur de communiquer au lecteur une partie des diverses émotions qu'ont tous, à un moment ou un autre, connu les voyageurs : émerveillement, inquiétude, et surtout humilité devant cette nature hostile et indomptée par l'homme.

Avec « Voyage aux îles de la désolation », Emmanuel Lepage nous invite à entreprendre à ses côtés un périple riche en émotions et en découvertes. Graphiquement sublime, l'album a le mérite de ne pas seulement chercher à dépayser le lecteur mais aussi à mettre en lumière le travail remarquable (et souvent ignoré) de ceux qui bravent chaque année l'océan pour étudier ces terres subarctiques. A noter qu'un second album a depuis vu le jour après la participation de l'auteur à un autre voyage, cette fois directement sur le continent australe (ouvrage accompagné cette fois des photos de son frère, là aussi du voyage).
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Une magnifique bande-dessinée qui donne envie d'aller voir de plus près ces îles de la désolation. C'est d'abord un voyage humain avec une vaste galerie de très beaux portraits, puis une belle rencontre avec cette nature sauvage et souveraine. En plus y a des manchots ! Que demander de plus !
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Je rêve...
Passer les quarantièmes rugissants,
Croset,
Un mirage glacial, les falaises noires,les nuages fous et l'air qui devient lame,
Aller à la baie du marin pour découvrir les pin.... Manchots pardon,
Les éléphants de mer, les albatros, dindes blanches posées sur l'herbe,
Puis
Kerguelen
Voir l'arche, la porte des iles de la désolation ou ce qu'il en reste, juste les piliers ( elle s'est effondrée au début du vingtième siècle ),
Naviguer dans la baie d'Audierne, voir le mont Cook, les cathédrales de basalte qui surgissent des entrailles de la terre,
Découvrir au fond du golfe du Morbihan, Port aux Français, passer devant l'abri côtier et le café du port,
Monter sur les hauteurs pour entrer à Notre Dame des Vents, rencontrer les âmes des pionniers, se souvenir des drames et des rêves suscités par ces contrées,
Côtoyer la mouche de Kerguelen, la mouche sans ailes, qui vole en se laissant porter par le vent, et qui fait de la graisse pour supporter le froid !
Jeter l'ancre à Port Jeanne d'arc, y voir les restes de l'usine baleinière des frères Bossière
Repartir, longer l'île des géants couchés,
Affronter le vent qui pourrait arracher les portières des voitures si elles n'étaient pas retenues par des chaînes,
Voir les aurores australes,
Saint Paul,
Saint Paul avec encore les frères Bossière qui là, voulaient exploiter la langouste alors découvrir les ruines de la conserverie et se souvenir de l'histoire vraie des oubliés,
Amsterdam
Retrouver un semblant de civilisation avec l'île Amsterdam, des arbres, des hortensias il n'y a juste que les otaries agressives pour oublier que nous sommes à l'autre bout du monde et pas dans une ile bretonne.
Quelle belle rencontre avec ces hommes qui partagent la même passion pour l'avenir de l'Homme.
Quel beau voyage, mes yeux sont éblouis par tant d'immensités, mes sens sont émerveillés, le voyage d'une vie, le voyage au bout des autres et de soi même, le voyage que j'ai toujours rêver de faire !
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Encore une fois (car j'avais déjà lu Ar-men, enfer des enfers paru en 2017) , je vais saluer l'admirable travail d'Emmanuel Lepage, avec ce très beau roman graphique, hommage à ces marins qui traversent l'océan indien pour ravitailler les iles des Terres australes et antarctiques françaises(TAAF), les mythiques îles de la Désolation (Kerguelen, Crozet, Amsterdam, Saint Paul) en denrées alimentaires, gasoil... 

C'est aussi un hommage à ces scientifiques, isolés de tout, qui acceptent ces missions (ornithologues, climatologues, observateurs du ciel, des satellites, etc...)

Février 2010, alors qu'il doit partir en vacances avec sa famille, Manu (l'auteur) reçoit un appel téléphonique de François, photographe,qui lui propose un voyage de 30 jours sur le Marion Dufresne, dessiner ce qu'il voit et proposer ce projet  au magazine maritime le Marin.

Ça ne se refuse pas, et le voilà embarqué !

Tout marin a dans la tête Les sombres Kerguelen, la maudite Tromelin, les 40eme rugissants, ses mers immenses et désertiques, ses déferlantes gigantesques, ces ouragans... C'est loin, innacessible, cette nature indomptée a quelque chose d'effrayant, de quasi mythique !

Et c'est cette force, cette puissance sauvage  qui ressort de ces magnifiques planches, entre fusains noirs et blancs pour les portraits de marins et scientifiques, des paysages rocheux en aquarelles de teintes minérales, des sepias pour le passé qui nous content la conquête de ces terres qu'on pensaient être la nouvelle Amérique au 17eme siecle...
C'est beau ! 
Et comme "Ar-men" montrera le génie et la détermination de l'homme, capable de construire des phares, balises indiquant les dangers, protégeant les marins du naufrage, ici Emmanuel Page nous montre ce qu'il y a de plus noble dans la mission de service public, comme livrer des légumes frais à des milliers de kilomètres... 

Absurde ? Inutile ? Complètement à contre courant de la pensée écologiste actuelle ? Peut être, mais il faut bien assumer cette présence humaine. Alors ce livre témoigne de ses hommes et femmes passionnés qui y sont pour la science. 

Au climat dur, pluvieux, tempétueux, aux conditions de vie plutôt spartiates E. Lepage ajoute un ton grave, parfois revendicatif,  car même là, et surtout là peut être, l'État donne peu à ces envoyés de la civilisation, à ces colons de la mer....

Les regards des portraits sont lointains comme échappés du monde, à la recherche d'un rêve impossible, ou d'une mémoire trop enfouie. Ces communautés solidaires de marins, de scientifiques oubliés du monde sont rattrapé par un clownesque "vive la République" d'un représentant  de l'Etat de passage....

Je recommande vraiment ce très beau roman graphique aux esprits voyageurs, aux chercheurs de paysages vierges, isolés, et amateurs de bonne BD !
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Très honnêtement, il y aurait eu un reportage sur ARTE sur le même sujet, j'aurais zappé car cela ne m'aurait pas intéressé. Mais, j'avais déjà lu de cet auteur la bande dessinée documentaire sur Tchernobyl et j'avais adoré. Je me disais donc que je pouvais lui faire confiance pour m'intéresser à un sujet pour lequel je ne serai jamais allée toute seule de prime abord. Pour illustrer son reportage, il utilise différentes techniques comme le dessin simple au crayon (noir et blanc, sépia ou couleur), la peinture et parfois la craie grasse. Cette diversité donne du dynamisme à son récit de voyage et nous emporte avec lui. A la lecture de cette bande dessinée - documentaire, j'ai vraiment eu le sentiment de voyager, moi aussi et surtout, j'ai appris beaucoup de choses. Après tout, n'est-ce pas une des qualités de la lecture en général ? Bref, j'ai bien envie de poursuivre avec le second tome.
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