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Citations sur Zola Jackson (42)

Il ne faut pas grand-chose pour se faire détester dans ce pays où tout le monde aime son prochain, comme il est ordonné par la constitution.

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Mon enfant, on dirait que c'est l'heure. L'heure de te rejoindre et je ne l'ai pas volée. Ça fait peur, ça fait un bien fou.
Délivre moi mon fils, délivre moi du mal, délivre moi de mes péchés, libère moi de la peur, pardonne la bêtise, pardonne la jalousie, délivre moi du poinçon de haine, délivre moi du goût amer des passions tristes, délivre moi de ton amour pour toi, délivre moi.
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Ils étaient beaux, les garçons, quelle que soit ma peine à le dire, et quelle que fût ma colère parfois ; ils étaient beaux, pas comme des gravures de mode, non, ils étaient si sérieux avec leurs petites lunettes cerclées de métal, il étaient si ternes dans leurs grandes chemises de flanelle, et, s'ils venaient à se frôler, dans l'escalier ou dans la cuisine, l'amour qui les unissait non seulement n'échappait à personne, même pas à la mère aveugle que j'étais, mais il explosait du cadre de la photo, il éclaboussait le monde et le monde en était renseigné alors, oui, vraiment, je crois que c'était le plus grand amour qu'il m'ait été donné de voir et j'ai craché dessus, cet amour je l'ai condamné au nom de ce que je méprise le plus, la reproduction, j'ai fait souffrir mon fils pour un principe auquel je ne croyais pas et je ne sais pas, je ne sais quand mon supplice trouvera sa fin.
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Nous demeurons pour eux la cité barbare la cité barbare, celle qui ne voulait pas apprendre l’anglais, qui n’aurait jamais le goût du puritanisme, qui fraternisait avec les Indiens et qui, comme eux, adorait les esprits du fleuve Mississippi avec bien d’autres divinités arrivées comme nous du monde entier et comme lui chamarrées. Et nous avons mêlé nos sangs, nos couleurs, nos langues et nos dieux métèques de tant de façons que sans doute nous avons mérité cette épithète de barbare. Il s’agit maintenant d’en payer le prix. Car l’on paie toujours cher sa volonté d’être, disait mon fils“
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Maman, c'est dingue. Dingue, comme on se bat tous avec les clés qu'on a en main et qui n'ouvrent pas forcément les portes.
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Cela fera bientôt onze années que la question me taraude : quelle force abrutie nous fait-elle accomplir les gestes du quotidien au sein même du plus profond désespoir, alors qu'on a perdu la foi en tout et d'abord en son lendemain ?
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De même que je n’étais pas d’accord pour les réunions Tupperware, pas d’accord pour les réunions Avon, je n’ai pas joué le jeu du window treatment où les dames du quartier rivalisaient par fenêtres et froufrous interposés.

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On pourrait se trisser…. sauf qu’on ne quitte pas cette ville. On y est né, on y a souffert à peu près tout ce qu’une créature du Seigneur peut encaisser, et on y reste.
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Aimer vraiment, c'est pas donné à tout le monde.
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"On y est né, on y a souffert à peu près tout ce qu'une créature du Seigneur peut encaisser, et on y reste. Ce n'est pas le goût du malheur, non, et pas faute d'imagination. C'est juste qu'on n'a personne d'autre où aller." (p. 54)
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