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Citations sur Chère brigande : Lettre à Marion du Faouët (36)

Je me souviens d'avoir eu envie de repartir sur le champ, d'aller vers l'océan, mon éternel refuge. C'était la saison des grandes vagues d'hiver, des plages désertes balayées par les vents froids, humides (...) Il m'avait semblé lire sur le visage de cette femme que nous étions dans la même sidération, le même désir d'être ailleurs. Son retrait me la rendait proche, presque intime. J'aurais voulu lui proposer de partir avec moi, comme de vieilles amies, prendre des trains, des bateaux, des routes bordées d'arbres et baignées par des ciels changeants. (p. 11)
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Demain, j’irai marcher dans les monts d’Arrée. Ce sera une marche qui ressemble à l’écriture par sa nécessité. L’esprit se détend, se laisse aborder par les pensées intimes, les oublis remontent à la mémoire, le temps se déplace dans l’espace.
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J'ai marché longtemps, dans un vent fou et ce ciel changeant de Bretagne que j'aime tellement. Je me suis allongée sur la sable, dans cette odeur forte qui reste sur la peau. J'ai pensé qu'il était merveilleux de pouvoir tisser des liens par-delà le temps.
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Je crois à la mémoire des lieux, même quand le temps ou les modes s'acharnent à les défigurer.
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Comme Victor D., tu n'es pas un ange, ni une sainte, et c'est bien ce qui me touche chez toi, tout ce désordre, toutes ces ruses pour échapper à la misère, aux lois injustes, aux multiples impôts imaginés par une cour royale dispendieuse, insensible au malheur de son peuple. (p. 40)
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Les ciels magnifiques de novembre n'allument plus que des reflets douloureux de nos cœurs.
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La misère, toujours encombrante pour le pouvoir, se banalise. On tente parfois même d'en éliminer les traces.
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Je crois à la mémoire des lieux, même quand le temps ou les modes s'acharnent à les défigurer.
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J'AI VOULU L'OCÉAN. Je l'ai voulu comme une caresse. J'étais dans le chagrin impossible à dire, quelque chose de plus grand que moi, tout un monde à la dérive.
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En me souvenant de ce moment qui donne de toi une image qui me plaît, je me demande quels adultes seront les enfants qui grandissent et dorment dans la rue aujourd'hui, de longs jours immobiles sans toit ni école, auprès de parents un peu hagards face aux silhouettes fugitives des passants qui s'éloignent (...)
La misère, toujours encombrante pour le pouvoir, se banalise. (p. 50)
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