Avec la Révolution, l’enfant est poussé sur le devant de la scène. Il est partout. Il participe à la plantation de l’Arbre de la liberté ; il forme les gros bataillons des fêtes et cérémonies commémoratives ; il joue son rôle, un rôle modeste, à sa mesure, lorsque la patrie est en danger, en préparant la charpie pour les blessés... Cette présence constante de l’enfant, dont témoigne d’ailleurs davantage l’iconographie que le texte, ne surprend pas.
L’enfant, la famille sont autant de structures qui semblent s’inscrire dans la longue durée propre à ces évolutions pluriséculaires.