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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très joli roman qui permet un voyage dans la Chine d'aujourd'hui et d'autrefois et dans l'âme d'une femme d'une belle et riche personnalité. Mingli , 40 ans , n'a plus de nouvelles de sa fille Rongrong , et elle sait , elle le ressent au plus profond d'elle même que ce n'est pas normal. C'est une femme consciencieuse chercheuse dans un laboratoire médical, appréciée de tous . Elle n'a pas l'habitude d'imposer sa volonté , mais pourtant rien ne la fera reculer, elle doit savoir ce qui est arrivé à Ronrong.

Elle le doit au nom de ses engrangements du passé: son amitié avec la mère de Rongrong qui a sombré dans la démence.
Elle va donc être confrontée à la Chine «communo-capitaliste» ,et refait un parcours sur ce qui a été sa vie.
«Les Sentinelles des blés», c'est un hybride de blé , découvert par son père un grand savant dont la mort est tout un symbole: il était parti chercher des livres importants pour lui, à son retour il est tombé dans les égouts dont un voleur avait entre temps volé la plaque qui les obturait.. Les souvenirs des Sentinelles des blés reviennent dans le roman, comme des moments de pureté dans un pays où la corruption atteint à peu près toutes les couches de la société
Même son mari qui l'aime bien, et qui ne pensait pas qu'elle puisse avoir une volonté autre que la sienne touche des petits pots de vin en utilisant les qualités de chercheuse de sa femme.
Lien : http://luocine.fr/?p=693
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Sous prétexte de partir à la recherche de sa fille adoptive, la narratrice va explorer l'origine de ses sentiments pour ses proches et disséquer ses relations. A l'origine de toute quête n'y a-t-il pas seulement le désir de mieux se connaitre, d'aller au fond de soi.
Dans ce court roman l'auteur va à l'essentiel, n'a pas le temps de se perdre dans des développements stériles. Quand on cherche quelque chose, on a tendance à en trouver une autre. Chi Li va analyser les affects de ses personnages et montrer jusqu'où ils sont prêt à aller pour les autres et pourquoi.
Une écriture subtile qui a su me toucher et me transporter.
Et vous, que trouverez-vous dans ce roman?
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Un livre qui se lit facilement. Cette histoire m'a touchée. Une femme prend conscience de son pouvoir d'être libre et part chercher sa fille disparue. Cette histoire ne brille pas par ses rebondissements, son suspense… et on s'aperçoit bien vite que le but de ce récit n'est pas de retrouver ou non la jeune fille mais de partager les pensées du passé et d'un possible avenir serein de cette « maman », piégée entre traditions, communisme, relations hommes-femmes, estime de soi… La vie quoi !
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Mingli n'a plus de nouvelles de sa fille depuis trois mois en ce 21 juin. Ce 21 juin est un jour de tant de symboles pour elle, elle se doit de la retrouver. Elle rencontre ceux qui l'ont vue récemment et elle se rend compte que Rongrong n'est pas comme elle l'imaginait…
Le début de ce court roman m'a moins séduite que les précédents, la forme de narration était particulière, passé et présent s'entremêlent dans les souvenirs et les dialogues de la narratrice. Les sentinelles des blés, symbole de son enfance et de son amitié, restent en toile de fond et contrastent avec la Chine d'aujourd'hui décrite par ses interlocuteurs.
Encore un roman de Chi Li qui a su me toucher. Une auteur à découvrir !
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Ne lisez surtout pas le quatrième de couverture – certains me disent qu'il ne faut surtout pas le faire, à quoi je leur répondrai qu'il faut bien savoir quel est le sujet du livre. En effet, il nous fait croire que le récit sera tout entier tourné vers l'action. Au contraire, de longues pages sont consacrées aux réflexions et aux regrets de la narratrice, mère adoptive de Rongrong. Il serait bon de compter le nombre de fois où on lui a dit qu'elle n'était pas la mère de la jeune fille, qu'elle n'était que sa mère adoptive, montrant ainsi les préjugés qui ont court. le lien est pourtant très fort avec la jeune fille, qu'elle a adoptée alors qu'elle n'était qu'un bébé. Si Mongli a agi ainsi, alors qu'elle était elle-même célibataire, c'est parce que la mère biologique de l'enfant, qui venait d'être internée, était son amie d'enfance, sa meilleure amie. Cette dernière a vécu une vie sentimentale mouvementée, au contraire de Mingli, qui s'est mariée de la manière la plus raisonnable du monde, et se satisfait de sa vie avec un mari qui a quelques défauts, mais ne se livrera jamais à des excès. Une femme raisonnable, un peu naïve, peu habituée à se livrer à des joutes oratoires, encore moins habituée aux excès de la capitale chinoise.
Le communisme semble loin… Beaucoup cherchent à tirer profit de tout, à goûter les joies du capitalisme et de la consommation. Mingli en est-elle étonnée ? Presque, oui. Presque. Elle paraît naïve, et ne l'est absolument pas. Si elle découvre des traits de personnalités de sa fille qu'elle ne soupçonnait pas, les autres découvrent également qu'elle est plus tenace qu'il n'y parait, et peu apte à se laisser terroriser.
Les sentinelles de blé nous offre un portrait de famille au sens large du terme. Une famille dont chaque membre a ses particularités et ses sensibilités, ses défauts comme ses qualités.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Je lis pour la première fois un livre de cette auteure qui allie tradition et modernité chinoise. Cela commence un 21 juin 2001 - une date néfaste à la narratrice ! Cela fait trois mois que Rongrong, la fille adoptive de Mingli, a disparu. Contre l'avis de son mari, Yu Shijie, elle décide de ne pas aller travailler ce matin là dans son laboratoire pharmaceutique et de partir à Pékin où sa fille est partie travailler pour la rechercher.
Elle commence par se rendre dans l'entreprise de Mme Qiao Wanhong et cherche à lui parler pour lui demander des nouvelles de sa fille. Cette femme fait son ignorante et finit par dire qu'elle ne sait pas exactement où elle est.
Ensuite, elle cherche à rencontrer Maître Hao. Hao Yun était le patron de Rongrong. Si personne ne savait où elle se cachait depuis trois mois, lui, son patron, il devait forcément le savoir puisque c'est lui qui lui versait son salaire. Hao Yun produit sur elle une mauvaise impression car il sort d'une porte cachée et lui fait peur, il a un bec-de-lièvre disgracieux et par son habillement il s'est volontairement vieilli alors qu'il n'a que la trentaine au plus. Pour l'effrayer encore plus, il connaît tout sur elle, son mari et sa fille. Un être inquiétant. Il finit par lui apprendre que sa fille a emprunté à des usuriers pour mener sa vie de jeune fille moderne et que depuis elle se cache, même de lui. Finalement Mingli revient chez elle bredouille et son mari est satisfait de l'avoir retrouvée même si son portefeuille est vide. Mingli finit par se dire que si sa fille souhaite revenir la voir, elle sera là pour patiemment l'attendre.
C'est une tranche de vie qui nous est racontée avec beaucoup de justesse, de simplicité et de vérité. La vie d'une femme à Wuhan dans le centre de la Chine avec des flashbacks sur son enfance et sa rencontre avec Ruifang, la mère biologique de Rongrong qui fut aussi son amie de coeur. Une belle histoire.

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