ll n'y a rien de tel que d'être amoureux, n'est-ce pas ? En réalité, qu'est-ce que l'amour ?
- D'après Victor Hugo, c'est de l'égoïsme à deux.
- Le plus orgueilleux des despotes, d'après Stendhal. Et, d'après moi, une peur insensée. »
Olga intriguée :
- Peur ?
- L'amour, c'est la crainte. Crainte de perdre cet être que nous considérons comme indispensable à notre vie. Crainte de ne pouvoir exister sans lui. Peur de faire quelque chose qui tuerait l'amour. Crainte, peur, crainte. »
110 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 145]
Un jeune homme fort curieux. Il s'est forgé une philosophie à usage personnel. D'après lui, chaque jour a son secret. Un secret merveilleux, enivrant, capable de créer une joie ineffable, si seulement nous nous donnions la peine de regarder de près...
111 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 34]
Les catastrophes ont ceci de surprenant qu'elles modifient totalement la conception de la vie. Du moment qu'une chose est utile, elle ne paraît plus abjecte. C'est sans doute ridicule de se cramponner tellement à sa propre existence ; mais c'est ainsi.
112 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 19]
« La beauté d'Elena est incroyable, disait Sheila, les yeux fixés sur l'horizon lointain. Les êtres aussi beaux font toujours souffrir, même involontairement. Chaque fois qu'ils se regardent dans le miroir, ils doivent se vouer un culte à eux-mêmes. »
109 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 229]
... par les fenêtres, les petits flocons de neige qu'on voyait tomber, faisaient penser aux confettis de quelque carnaval rustique.
108 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 241]