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Le Livre de Poche [corriger]

Les premiers "Livre de Poche" apparaissent en 1953, sous l`impulsion d` Henri Filipacchi, alors secrétaire général de la Librairie Hachette. Il associe à son projet ses amis éditeurs les plus influents, afin de proposer les plus grands classiques en version "Livre de Poche", un format tenant dans une poche et bon marché. Le succès est tel que le "Livre de Poche" demeure à ce jour la première collection de poche française de grande diffusion, diffuse près de 360 nouveautés par an et compte 1 000 titres réimprimés chaque année.

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La promesse

Dans un décor 100 % suisse où Heidi aurait toute sa place, La promesse raconte l'échange entre l'ancien commandant de la police cantonale de Zurich et un romancier venu donner une conférence sur l'art d'écrire des romans policiers. Le premier, pour déglinguer le schéma convenu du roman policier raconte au second une affaire à laquelle il a été confronté, où l'absurde a balayé la déduction, la logique et la raison des meilleurs limiers.





Dans cette helvétique et donc paisible contrée, depuis des siècles les criminels sont condamnés par les tribunaux et les innocents libérés. Un meurtre, celui d'une fillette dynamite toutes les certitudes institutionnelles, professionnelles, personnelles. Un coupable brillant comme un soleil, trop beau pour être vrai, se pend dans sa cellule et voilà le commissaire Matthias dit Matthias la Cuirasse sapé dans ses convictions les plus intimes. Parce qu'il croit en l'innocence du pendu, il se met à la recherche d'un coupable qui n'existe peut-être pas ; parce qu'il a fait à la maman de la petite martyre la promesse sur son âme de retrouver l'assassin, cette enquête devient le combat de sa vie. Il renonce à un poste prestigieux ; est prié par ses supérieurs de lâcher l'affaire ; échoue dans une station-service et s'enferre lentement dans son idée, errant de supposition en spéculation, du simple jeu de l'intellect sans valeur scientifique, « il imagine n'importe quelle foutaise et trouve un moyen de la justifier logiquement » jusqu'à échafauder un stratagème aux risques gigantesques et aux chances de réussite minimes.





La lecture de la promesse – dont il ne faut pas négliger le sous-titre : « Requiem pour le roman policier » - m'a sonnée pour deux raisons ! En premier lieu j'ai apprécié le style concis jusqu'à la perfection de Friedrich Dürenmatt, quelques mots suffisent pour dévoiler un paysage, créer une atmosphère - on distingue l'odeur de l'emmental de celle du gruyère -, croquer un personnage, talents mis au service d'un débat brillant entre deux acteurs d'un même événement, celui qui l'a vécu, celui qui l'a romancé. Quelle virtuosité !





Mais ce qui m'a le plus emballée est d'avoir fortuitement découvert dans la présentation de Gallmeister que La promesse de Friedrich Dürenmatt paru en 1958 est à l'origine de The pledge (ce que j'ignorais) réalisé en 2001 par Sean Penn avec Jack Nicholson, un film que j'ai vu et aimé trois fois. Autant dire que ma lecture du roman n'en a été que plus électrique. J'ai retrouvé l'ambiance et l'idée de l'oeuvre initiale, Sean Penn ayant avec beaucoup de talent délocalisé l'intrigue près d'un lac étazunien. Et qui mieux que Jack Nicholson pouvait interpréter Matthias, policier habité par une obsession, détruit par l'alcool, atteint de folie, qui finit assis sur un banc devant une station-service à attendre un criminel. Qui viendra... Ou pas... Une lecture majeure, essentielle.
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La promesse

La promesse est indéniablement un roman policier, il en respecte les bases : des meurtres de petites filles restés inexpliqués, un nouveau cadavre, un coupable tout désigné, des policiers qui jouent la facilité mais un autre qui ne croit pas à la solution qui arrange tout le monde. Pourquoi Durrenmatt a-t-il sous-titré son roman « Requiem pour le roman policier » ?



L’ouvrage a été publié en 1958, depuis lors et malgré Durrenmatt le polar reste bien vivant et livre bien des variétés de styles, d’histoires et de contextes. Dans la promesse non seulement Durrenmatt respecte tous les codes du genre mais même le dénouement, bien que décalé, ne déçoit pas le lecteur de polar d’aujourd’hui qui en a vu bien d’autres. Pas d’angoisse donc pour celui que se lance dans cette lecture, ce ne sera pas son dernier roman policier.



Durrenmatt était pessimiste et cynique devant la société suisse et c’est encore dans ce sens qu’il faut juger La promesse, derrière l’enquête policière il y a le portrait d’une société bien ordonnée et proprette qui ne peut tolérer le désordre criminel. Il faut donc un coupable qui colle à l’idée de l’asocial que se font les suisses. De même le policier qui sort des clous est vu comme un malade mental qui faut soigner. Quant à la clé de l’histoire, elle relève d’une bassesse et une d’une vision étriquée du monde qui laisse pantois.

Le second thème du roman, le plus passionnant et dérangeant, concerne la recherche de la vérité, obsédé par sa promesse de trouver le vrai coupable Matthias va employer un moyen inacceptable, la vérité mérite t’elle que l’on abandonne tout sens moral ?



Si Durrenmatt a été prétentieux dans son sous-titre, il n’en a pas moins réussi un excellent roman, qui au-delà de l’énigme porte un regard aigu sur une société, pose des questions graves et offre un dénouement original. Que demander de plus ?

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Un monde sans fin

Me voilà repartie à Kingsbridge en l'an 1327.......

Nous allons suivre la vie de 4 personnages Caris , Merthin et son frère Ralph et Gwenda .

Tous les quatre seront témoins d'une tentative d'assassinat sur un chevalier et l'un d'eux Merthin prêtera serment de garder un secret sous peine de perdre la vie .

Merthin le bâtisseur ( descendant de Jack et Aliéna ), Caris éprise de liberté , non conventionnelle , guérisseuse et curieuse de guérir et soigner ses semblables ; Ralph le méchant de la bande , très violent va se chercher toute sa vie , partir en guerre en France ; Gwenda la pauvre paysanne éprise de Wulfric et qui fera tout pour vivre avec lui et l'épouser .

Et puis le prieur Godwyn cousin de Caris( ah mais non alors mon neveu s'appelle Godwin , j'espère qu'il ne sera pas aussi tordu hahaha ) manipulateur , intransigeant , campé dans ses positions et ne voulant à aucun prix de changement dans la façon de gérer le prieuré .

Philémon le frère de Gwenda , moine du prieuré , protégé de Godwyn , voleur , menteur , lâche , manipulateur ....n'en jetez plus la cour est pleine !!!!

Tous ces gens vont subir l'épidémie de peste , y survivre ou pas .

La " médecine " de l'époque est effarante , les moines médecins ayant étudié à Oxford prescrivent des saignées à tout va ou des cataplasmes à base d'excréments d'animaux .......oh chouette , vous êtes malade et faible paf une saignée ça va vous requinquer !!!

Toujours omniprésente la religion , les masses ignares qui acceptent tout de leurs seigneurs et église ......

J'ai beaucoup aimé Caris qui bataille contre tous et s'affirme....... une sacrée femme pour l'époque

Quel beau voyage cette saga , je suis totalement sous le charme

Je finis sur une note déjantée ( voir ma critique du tome précédent ): ben alors Ken les méchants cette fois ci n'ont pas leurs noms qui commencent par W ....je suis déçue ...........such a shame hahaha........
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