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sur 123 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Australie, année 1900. Mrs Appleyard gère d'une main de fer un collège de jeunes filles. Pour la Saint-Valentin, celles-ci sont exceptionnellement autorisées à partir en pique-nique à Hanging Rock, une formation rocheuse, auparavant lieu de culte aborigène. Sur place, quatre d'entre elles partent, avec l'accord de leur professeure Mademoiselle de Poitiers, observer de plus près l'étrange rocher. de cette excursion ensoleillée, toutes ne reviendront pas.
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La scène du pique-nique est mémorable et donne au roman son atmosphère si singulière. Il y a une telle mélancolie et une telle langueur dans les gestes et dans les postures des personnages, que tous semblent évoluer dans un songe vaporeux. Au milieu de cette nature calme et reposante, une soudaine paresse s'empare des protagonistes, repus après leur copieux déjeuner. Les montres cessent alors de fonctionner et le mystère s'installe.
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Le reste du récit continue avec la recherche des disparues et les interrogatoires des personnes présentes ce jour-là, notamment le jeune Michael Fitzhubert et son cocher, Albert. Les deux derniers, semble-t-il, à avoir vu les jeunes filles vivantes. La police ne ménage pas son ardeur pour retrouver ces héritières. Que s'est-il réellement passé là-bas ? Parallèlement, la vie suit son cours à Appleyard College mais les conséquences de ce drame ont laissé une empreinte funeste sur les protagonistes.
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L'histoire se construit autour d'un certain nombre de personnages, pour autant, ils sont tellement bien présentés qu'il est facile de les distinguer. Parmi eux, Miranda est à mes yeux la plus marquante, et possède une aura très forte. Bienveillante et délicate, elle est aimée de tous, camarades comme professeures. Mademoiselle de Poitiers la voit comme "un ange de Botticelli aux Offices…". Elle est un peu la figure de proue de ce roman, et fait le lien entre les autres protagonistes. Notamment la jeune orpheline Sara, qui lui voue une véritable fascination et un amour profond. Sara, autre jeune fille touchante, qui subit inlassablement les aléas de la vie et la sévérité excessive de Mrs Appleyard.
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J'aime incontestablement l'époque à laquelle se déroule le récit. Une époque que l'on retrouve dans la fraîcheur des propos et la naïveté des comportements des jeunes filles.
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Le mystère d'Hanging Rock aura un impact sur bien des existences.
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Pique-nique à Hanging Rock est un roman fascinant, à la fois fantastique et dramatique. Un roman qui mélange savamment les genres et dont l'atmosphère envoûtante laissera à jamais son empreinte dans ma mémoire.
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Ma chronique complète est sur le blog.
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Ce roman, bâti comme un rapport de fait divers mais envoûtant et mystérieux comme un conte ressemble à une peinture à la fois romantique et panthéiste. L'univers de ces jeunes filles pensionnaires de bonnes familles australiennes, soumises à l' éducation autoritaire des années 1900 est l'occasion de montrer les femmes en proie à des forces vitales inexpliquées mais suggérées par l'attrait du Rocher défendu et dangereusement attirant pour elles. La sensualité éveillée par la nature est à l'origine des bouleversements qui s' opèrent dans l'axe du temps, ouvrant vers une autre dimension que le rationnel ne peut entendre. Mike, sorte de prince charmant avec son double Albert réveillera une princesse en rêvant d'une autre. Personne ne sortira indemne des événements vécus un jour de Saint Valentin et les conclusions du lecteur resteront celles de sa sensibilité.
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Ambiance fin XIXe siècle, en Australie, dans une pension de jeunes filles de bonne famille, trois de ces étudiantes disparaissent lors d'un pique-nique à Hanging Rock. Joan Lindsay nous décrit cet univers, entre charme rétro et ambiance de mystère, avec des personnages bien campés, des décors mis en avant, un système social bien présenté. L'enquête et le mystère restent en arrière plan, juste comme catalyseur du délitement de cette société. Elle a réussi à nous faire entrer tout en finesse dans cet univers australien, encore marqué par l'influence britannique, mais loin de tout. J'ai aimé cette ambiance, la description des rapports entre les individus, c'est mené tout en souplesse et on se laisse embarquer dans cette décrépitude inéluctable, un monde où les valeurs de l'Empire Britannique semblent déplacées, inadaptées. J'en suis ressorti désabusé par l'issue pourtant fatale, et en même temps comblé de m'être fait mené en bateau par la plume élégante de Joan Lindsay, par l'immersion dans dans la vie de ces personnages. Ce roman possède une capacité d'hypnose, on s'y complait dans une certaine léthargie. Juste envoûtant.
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J'ai bien aimé le côté obscur et dramatique de l'intrigue chez Joan Lindsay.
Le mystère sur la disparition de 3 collégiennes et leur institutrice lors du pique nique à Hanging Rock reste tout à fait entier.
Les scènes sont bien décrites, les descriptions de paysages et de la faune dans le bush australien sont aussi très travaillées.
Les personnages restent tous plus ou moins avec leurs interrogations, tous perturbés par cette fameuse après midi ou le cauchemar a débuté et a donc mis en péril la notoriété de tout un collège tellement bien réputé en Australie au début des années 1900.
Cela dit, j'aurais tout de même préféré que la fin du roman  soit révélée et non pas cachée par les éditeurs...l'auteur en avait prévu une et rien que le fait d'entretenir un mystère est un peu léger malgré tout ça.
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À l'ombre des jeunes filles en fleurs qui s'effeuillent et qui s'envolent comme des oiseaux, on s'étend sur l'herbe, le temps de l'innocence d'un pique-nique à Hanging Rock … le temps de se sentir libre, de respirer, d'échapper à la vie au pensionnat pour jeunes filles d'Appleyard College.

L'institution, on ne peut plus respectable, qui a pour objectif d'éduquer les jeunes filles à l'anglaise, se trouve non loin de ce site géologique vieux de plusieurs milliers ou millions d'années, Hanging Rock, au coeur du bush australien, où le temps est suspendu et non plus millimétré, comme au collège. Les montres s'arrêtent comme par enchantement lors du pique-nique et l'après-midi s'éternise. On s'endort, on sombre. On se laisse bercer par la rêverie. On se laisse séduire par la langueur pendant que d'autres partent vers l'inconnu, en exploration. Les ellipses temporelles nous empêchent de savoir, nous lecteurs, combien de temps s'écoule, exactement. Seule la progression du soleil et les ombres du Rocher permettent d'avoir une estimation, vague, du temps qui passe. On rentre au collège, tard, très tard, mais quatre personnes manquent à l'appel : Miranda, Irma, Marion, ces trois Grâces, admirables, qui avaient demandé la permission de voir le Rocher de plus près, et une institutrice, Greta McGraw, qui était plongée dans son livre, jusqu'à ce qu'on remarque sa disparition. McGraw vit dans le royaume abstrait des livres, des mathématiques et de la géométrie mais elle s'intéresse peut-être aussi à la géographie et à la géologie puisqu'un témoin la voit elle aussi partir dans la direction du Rocher. Ces disciplines ne sont-elles pas reliées par le préfixe géo- ?

Ce livre est un hymne à la nature et à la liberté. Les descriptions de la flore et de la faune australienne, envahie par les fleurs des jardins à l'anglaise, sont remarquables. On se laisse facilement prendre par de tels tableaux parce qu'il y a un fonds d'exotisme là-dessous. La communion avec la nature, c'est aussi bien ( sinon plus) qu'un bon livre et je me ferai une joie la semaine prochaine d'explorer quelques formations géologiques un peu curieuses de ma région, en souvenir de cette lecture. Je vous invite d'ailleurs à découvrir « Hanging Rock » (le site existe) ne serait-ce qu'en photo, je trouve ça très beau. On raconte qu'Hanging Rock et qu'Ayers Rock ( dit Uluru), ces montagnes sacrées, ne se laissent pas profaner , qu'il y a des esprits vengeurs, et on y rattache d'inquiétantes disparitions. Les aborigènes ont récemment décidé de fermer le mont Uluru au public, après conversation avec les esprits. Ils ont décrété que la montagne est en colère.

La disparition devient le Mystère des Collégiennes. Que s'est-il passé ? Dans quoi s'engage-t-on en franchissant le seuil de ce livre ? Comment en sort-on ? Est-ce qu'on en revient ? Est-ce qu'on peut en parler ?

Le silence est d'or au pensionnat. Les lèvres sont scellées. Les secrets les plus précieux, les plus intimes, ne s'ébruitent pas facilement. On cueille avec soin les indices, ici et là. On décachète les lettres qui circulent, on relève des lettres capitales, des phrases en italique, des petits mots comme des cartes de Saint-Valentin. On chuchote et on porte son attention sur de menus détails comme le bzzzzzz d'un moustique qui susurre quelque chose d'inaudible à l'oreille, ou on entend une rumeur au loin et on se demande si c'est un appel au large ou un appel au secours. Le travail d'enquête dans ce livre revient à « courir après la lune » (p.153), mais la face cachée de la lune, comme la face cachée du Rocher, interpelle et le désir de connaissance, la curiosité, fait qu'on s'accroche, qu'on reste pendu au livre, qu'on se lance nous aussi à la recherche de ces points blancs au loin, ces jeunes filles vaporeuses toutes de blanc vêtues qui passent de l'autre côté de l'eau pour rejoindre une force de la nature, Hanging Rock.

Lecture recommandée à tous ceux qui rêvent à l'ombre des jeunes filles en fleurs : Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides
https://www.babelio.com/livres/Eugenides-Virgin-suicides/13929
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Tout d'abord merci à Foxfire d'avoir proposé ce roman en livre-quête dans le challenge SFFF 2019, car il est clair que jamais je n'aurai fait ce choix de lecture de moi-même. Ce type de titre, tout comme cette couverture, sont en général des éléments qui précipitent ma fuite.
Mais en parcourant le 4ème de couverture, les divers avis et en découvrant que Peter Weir (le réalisateur, entre autres, du chef d'oeuvre The Truman Show svp!) l'avait adapté sur grand écran, je me suis lancé.

Bon, parlons tout de même un peu du bouquin en question. Et bien, il s'agit là d'une excellente suprise. Très rapidement, on est emporté dans la vie de ce pensionnat perdu dans la campagne australienne, on sent poindre le côté mystérieux et on baigne dans une atmosphère quasi onirique. On sent tout le poids des mentalités et des valeurs sociales de cette époque à cheval entre deux siècles, les 19 et 20èmes.
L'auteur nous brosse, ou plutôt nous peint, merveilleusement bien ce tableau, magnifique, et pourtant dissimulateur de quelque triste disparition. Mais là où réside la force et l'intérêt de l'histoire, c'est que l'on s'intéresse essentiellement aux conséquences de cette disparition, et moins aux causes. Et, sans rien vous révéler, il est évident que ces conséquences sont importantes et ne tardent pas à se présenter.
Chaque personnage fait l'objet d'un portrait habilement détaillé avec les traces d'un passé, et de souvenirs, ainsi que celui d'un futur qui se profile. On a vraiment cette agréable impression d'être les témoins privilégiés d'une tranche de vie, plus ou moins longue selon ce que l'auteur désire nous en dire, de chaque protagoniste. Et même les "rôles" secondaires, qui font souvent office de vulgaires figurants sans reliefs dans beaucoup d'autres romans, sont ici finement travaillés, donnant l'épaisseur adéquate à l'intrigue générale et ses ramifications.

Par moment, avec ce souci du détail dans la description des événements de certaines scènes, et notamment la fameuse séquence du pique-nique, et dû aussi à l'époque à laquelle se déroule l'histoire, je pensais au Tour d'écrou. Et justement, là où je ne peux mettre une meilleure notation, c'est que j'avais espéré, et j'aurai aimé, que tous ces détails auxquels je fais allusion, et qui ajoutent au mystère car apportant bon nombre de questionnements sur ce qu'ils pourraient signifier comme indices quant à la résolution de l'énigme générale, n'apportent finalement qu'un meilleur rendu visuel à l'environnement.

Hormis cela, j'adhère complètement à l'histoire et à son style. J'ai littérallement bouffé les chapitres. Après, chacun se fera son avis sur la fin, je n'en dirai mot ici, sauf que pour moi, la réussite du livre ne se situe pas là mais dans le déroulement des événements qui y acheminent le lecteur.


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Après avoir eu l'occasion de visionner la série diffusée sur Canal+, il me tardait de découvrir le roman à l'origine de cette intrigue ô combien envoûtante et mystérieuse. C'est donc avec joie, et avec un brin d'impatience, que je me suis à nouveau embarquée pour l'Australie. Si mes attentes (obtenir des réponses face à mes interrogations) n'ont pas été comblées, je pense avoir nettement préféré le roman à la mini-série.

Février 1900. Mrs Appleyard dirige d'une poigne de fer un très chic pensionnat pour jeunes filles. Lorsque l'idée d'une sortie à Hanging Rock voit le jour, toutes les pensionnaires piaffent d'impatience. Même si la jeune Sara Waybourne reste consignée dans sa chambre, et privée du pique-nique (pour n'avoir pas su réciter une poésie), Irma Leopold, Miranda Reid et Marion Quade espèrent bien profiter de cette promenade dépaysante et synonyme de liberté.

J'ai grandement apprécié la plume de Joan Lindsay, tant pour les descriptions de la nature et des paysages australiens que pour tout le suspens psychologique qui s'ancre peu à peu sous nos yeux. Si à la fin du pique-nique, trois jeunes filles manquent à l'appel (de même que Mrs McCraw, enseignante de mathématiques), l'auteure prend le parti de s'éloigner des codes du roman policier. Car c'est toute l'atmosphère de ce roman qui est mise au premier plan. Sur les trois jeunes filles disparues, l'une d'entre elles est retrouvée mais sera incapable d'expliquer le déroulé de cette curieuse journée du 14 février 1900… Hanging Rock semble aussi menaçant que chargé de surnaturel, marqué (grâce à son histoire) par la culture aborigène. J'ai aussi aimé me plonger dans les craintes et les pensées des différentes classes sociales représentées dans ce roman. Je n'ai pas du tout eu les réponses que j'attendais, mais j'ai été moins frustrée que lorsque j'avais regardé la série. J'ai pu comprendre l'idée du mythe, de la légende. Hanging Rock n'a donc pas fini de dévoiler tous ses secrets.

Le personnage de Mrs Appleyard est quant à lui toujours aussi curieux et mystérieux. Sous une couche de rigueur et de sévérité, on la sent affectée face aux évènements qui se succèdent dans la vie du collège. Pour autant, comme dans la mini-série, je n'ai pu m'empêcher de me questionner sur une possible part de culpabilité…

Pique-nique à Hanging Rock est donc un roman que je ne peux que vous encourager à découvrir à votre tour. le cadre spatio-temporel me semble très bien coller avec ce que nous propose ici Joan Lindsay, et participe à dégager une atmosphère très particulière à l'ensemble. Je pense avoir frôlé le coup de coeur.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Le jour de la Saint Valentin en 1900. La chaleur est à son comble en Australie et le pensionnat chic et haut de gamme de l'anglaise Mrs Appleyard, propose à ses collégiennes, un pique-nique à Hanging Rock.

Dument chaperonnées par Miss McCraw, la professeure de mathématiques, et Mademoiselle de Poitiers, l'enseignante de danse et de conversation française, les jeunes filles partent en procession dans la voiture du collège menée par Mr Hussey.

Toutes sont du voyage à l'exception de Sara Waybourne, condamnée à la réclusion volontaire à Appleyard College, pour n'avoir pas su réciter le poème du Naufrage de l'Hespérus.

Il fait tellement chaud que ces demoiselles ont l'autorisation exceptionnelle d'ôter leurs gants mais un groupe formé de Marion Quaid, Miranda, Irma et Edith profite d'un moment où leurs condisciples se reposent pour aller voir le Rocher.

Lorsqu'arrive l'heure du départ, les quatre jeunes filles n'ont pas reparu et Miss McCraw a disparu elle aussi…

J'avais découvert Pique-nique à Hanging Rock à l'été 2016, au moment où il avait le vent en poupe sur la blogo, les avis étaient dithyrambiques, je l'avais donc aussitôt ajouté à ma PAL pour l'y laisser croupir pendant deux ans (comme d'hab). Publié en 1967 et adapté au cinéma par Peter Weir en 1975 (que je n'ai pas vu), il a récemment fait l'objet d'une série en cours de diffusion sur Canal+.

Considéré comme un classique en Australie, ce récit signé Joan Lindsay est un récit à la fois envoûtant, mystérieux et nimbé de surnaturel. Cette disparition de collégiennes donne lieu à une enquête mais ce roman n'est absolument pas un polar et en aucun cas un thriller même si l'auteure imprime un vrai suspens psychologique à son roman.

Tout l'intérêt et le charme de ce récit résident dans l'atmosphère qu'a choisi l'auteure pour marquer et intéresser ses lecteurs, un malaise subtil mais permanent qui nous cueille du moment de la disparition jusqu'à la dernière ligne.

J'ai dévoré ce court roman qui m'a transporté au coeur de l'été austral, une lecture raccord avec la météo actuelle qui sévit sur la Bretagne, car on pourrait se croire dans l'Hémisphère Sud tant il fait chaud !

Enlèvement, fugue, embrigadement sectaire, chute accidentelle du haut des rochers, intervention surnaturelle, mauvaise rencontre, attaque d'animaux… Une multitude d'explications sont esquissées pour tenter d'expliquer la disparition des jeunes filles et de leur professeure.

Si l'on peut comprendre que des jeunes filles de bonne famille n'aient pas deux sous de bon sens au vu de l'éducation qu'elles recevaient et qu'elles pouvaient s'effrayer et s'émouvoir d'un rien, il n'en était pas de même pour Miss McCraw, la très rationnelle et pragmatique enseignante en mathématiques.

Cette disparition va devenir une tâche indélébile sur le pensionnat, joué sur le mental de Mrs Appleyard, l'énigmatique directrice du collège, et va finir par faire voler en éclat le quotidien empesé de l'Appleyard College, nous laissant en proie à un certain nombre d'interrogations et une certaine frustration.

Joan Lindsay nous propose ici un sacré mystère teinté de fantastique qui sonne tellement vrai qu'on pourrait croire à un véritable fait divers alors qu'elle l'a inventée de toutes pièces. Un roman singulier portée par une écriture magnifique qui me restera longtemps en mémoire.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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J'ai aimé l'ambiance de ce roman. On y ressent l'influence britannique dans le système éducatif australien de l'epoque. Et puis je me suis retrouvée dans l'outback australien que j'ai connu il y a maintenant des années .
Il y a dans l'histoire une part un peu ésotérique attachée à la culture aborigène . Des peurs irrationnelles. Des événements inexpliqués .
L'intrigue est très bien menée . le rythme soutenu. Passionnant.
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Envoutée par les images du film de Peter Weir, j'étais curieuse de découvrir le roman, qui offre une atmosphère un peu différente du film. L'écriture claire et dépouillée de l'auteur retraduit bien le caractère sec, aride de cet été dans le bush australien. On croirait sentir crisser les herbes sèches sous nos pas et le soleil piquer notre peau. Pourtant, cet aspect est compensé par l'ambiance feutrée et bourgeoise du pensionnat, où masques, secrets et faux-semblants tombent...
Un étrange roman à savourer à la période estivale!
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