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En 2004 Jeph Loeb et Tim Sale décident de revenir dans l'univers de Batman et de répondre à la question qu'ils avaient laissée en suspens dans "Amère victoire" : qu'est-ce que Selina Kyle allait faire à Rome ? Ce tome complète d'une certaine manière la trilogie comprenant également "Halloween" et "Un long Halloween". À la différence des précédentes, cette histoire a pour personnage principal Catwoman (Selina Kyle). Même s'il est mentionné à plusieurs reprises, Batman n'apparaît pas en tant que tel dans ces pages.

Suite aux premières confrontations entre elle et Batman, Selina Kyle décide de prendre du recul et de se rendre en Italie pour découvrir le secret de ses origines familiales. Elle emmène avec elle un vrai détective, ou plutôt une personne possédant un don pour résoudre les énigmes, à savoir Edward Nigma connu également sous le sobriquet de Riddler (mais si, vous savez, un costume ridicule vert fluo avec des points d'interrogation). Dès son arrivée, elle se voit prise en charge par un garde du corps surnommé le Blond et son seul lien avec sa quête (le parrain des parrains) est victime sous ses yeux du poison du Joker. À partir de là, l'histoire prend la forme d'une enquête pour trouver des pistes, entrecoupée de coups bas portés par la mafia et pimentée par un vol de bijou et l'intrusion d'un pistolet de Mr. Freeze (Victor Fries), ainsi que l'attaque sauvage de Cheetah (Barbara Ann Minerva). Les scènes d'action ne manquent pas.

Là où "Long Halloween" et "Amère victoire" s'apparentaient à de véritables romans de par leur longueur, "à Rome" constiue plutôt une nouvelle (minisérie en 6 épisodes à l'origine, parue en 2004/2005). le ton donnée à la série par Jeph Loeb est plus léger et plus pétillant : le personnage de Sélina Kyle a comme un lien de parenté avec le rôle interprété par Grace Kelly dans un film comme La Main au collet. Loeb réussit à capturer la sophistication de ces femmes complexes et à en parer Selina Kyle. Ce titre sort des références du roman noir pour aller vers celle des films d'Alfred Hitchcock.

Le style de Tim Sale a également un peu évolué. Il affectionne toujours autant les grandes cases bien larges et les à-plats de noir très solides. Mais il a choisi d'adoucir ses cases en intégrant des nuances de gris rendues par de l'encre appliquée au pinceau. Dave Stewart (le metteur en couleur) se met à l'unisson de ce choix en utilisant une gamme de couleurs oscillant entre le sombre pour les scènes nocturnes et le pastel pour les scènes diurnes. Tim Sale a choisi de faire également évoluer la silhouette de Catwoman. Il se calque à la fois sur l'interprétation de Jim Balent (attributs mammaires généreux au delà du raisonnable), mais aussi sur une jeune femme légèrement bodybuildée et apte à mettre sa silhouette en valeur grâce à la haute couture. de ce fait Selina Kyle s'étoffe d'une vraie personnalité à la fois grâce au scénario, et à la fois grâce aux choix graphiques pas si banals et convenus qu'il peut y paraître.

Vous l'aurez compris, "When in Rome" n'est pas une suite calquée sur ses illustres prédécesseurs, c'est une histoire relativement courte possédant sa propre identité. Selina Kyle est l'héroïne à part entière de cette quête de parents, le ton et le style de l'histoire évoquent l'atmosphère de films légèrement désabusés tels que Diamants sur canapé.
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La féline Catwoman à droit aussi à ses aventures et celle-ci est dans la ligné du Batman un Long Halloween, normal me diriez-vous ce sont les mêmes auteurs : Jeph Loeb et Tim Sale .
On retrouve donc la patte scénaristique et graphique d' un long Halloween mais cette fois l'action se passe à Rome et non à Gotham. Catwoman enquête sur les trace de son passé et espère trouver des réponses à ses questions.

On passe un agréable moment en compagnie de Selina Kyle et ce qui est sur, c'est qu'elle a du répondant même si l'ombre de Batman plane sur elle, qui plus est, qu'elle éprouve toujours des sentiments envers le chevalier noir.

Moins mythique que un Long Halloween, cette aventure mérite sa place parmi les meilleures autres oeuvres de DC

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Catwoman est à la recherche de son passé. Elle embarque pour Rome en compagnie de l'homme mystère pour rencontrer Don Verinni et lui poser quelques questions sur Carmine Falcone. Interrogatoire qui sera de courte durée car face à un cadavre et ses conséquences elle ne peut que fuir la mafia locale. Pour prouver qu'elle n'a rien avoir avec cette histoire, elle va devoir s'introduire dans la basilique Saint-Pierre afin d'y subtiliser la nage du tout premier Parrain.
Le récit est réalisé par Jeoh Loeb et Tim Sale. Il fait référence à un passé dans lequel Batman et l'héroïne étaient dans une situation ambiguë. Cela permet tout au long de l'aventure de découvrir la psychologie de Selina Kyle hantée par des rêves intimes avec le héros de Gotham City. le dessin de Tim Sale est similaire par moment à celui de Marini, Il est donc excellent.

Chronique extraite de l'univers sur Rome que j'ai créé pour Iznéo :
https://www.izneo.com/fr/universe/week-end-rome-en-bd-51
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« Catwoman – À Rome » est une sorte de spin-off, comblant les 6 mois d'absence de Catwoman pendant l'histoire de Batman – Dark Victory, lorsque celle-ci disparaît de Gotham à la St. Valentin, pour ne réapparaitre que vers Thanksgiving, après un mystérieux voyage en Italie.

Le duo inédit formé avec Edward Nygma (l'homme mystère) afin de l'aider dans sa quête sur ses origines, est surprenant, mais plutôt réussi. L'assurance et la féminité merveilleusement exploitée de Catwoman contraste de façon amusante avec la maladresse de ce vilain personnage, dont la fixation sur le costume de Catwoman finit par faire bien rire.

Jeph Loeb va néanmoins remettre en question cette assurance apparente de Catwoman grâce à une série de cauchemars qui viennent hanter ses nuits et qui confirment sa relation ambiguë avec Batman.

Mais, malgré l'introduction réussie de quelques ennemis récurrents de Batman qui contribuent à recréer l'univers Batman sur le continent européen, ce récit manque tout de même un peu de profondeur et ne marquera pas vraiment l'histoire de Catwoman.

Si l'intérêt au niveau du scénario est mitigé, la contribution de Tim Sale au niveau du dessin est d'autant plus estimable. L'ambiance mafieuse, dans laquelle se faufile la silhouette insaisissable et gracieuse de cette féline en tenue moulante, est mise en valeur par la colorisation très inspirée de Dave Stewart.

Cette nouvelle histoire des deux auteurs s'avère donc surtout intéressante pour les lecteurs de Batman – Dark Victory.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Le dynamique duo composé du scénariste Jeff Loeb et du dessinateur Tim Sale propose une série (originellement publiée en six épisodes) centrée sur le personnage de Catwoman. Sorte de spin-off de leurs deux sagas phares (UN LONG HALLOWEEN et AMERE VICTOIRE), ce voyage en Italie adopte un ton plus décontracté.
Selina Kyle débarque à Rome en compagnie du Sphinx afin de faire la lumière sur ses origines, qu'elles soupçonnent liées à la célèbre famille mafieuse des Falcone. Catwoman va affronter des mafieux équipés d'armes en provenance directe de Gotham, notamment le venin du Joker et le frigo-flingue de Mr Freeze. La belle cambrioleuse reçoit ensuite pour mission de dérober un joyau mythique, la bague du premier parrain de tous les parrains, laquelle donne à son possesseur un pouvoir absolu sur la mafia. Elle doit pour cela pénétrer au Vatican et s'emparer du bijou, caché dans le socle de la Pietà de Michel-Ange. Mais Cheetah débarque pour compliquer la situation.
Si ce comic-book n'est pas révolutionnaire dans son scénario, cela n'empêche pas l'intrigue de fonctionner efficacement en mettant l'accent sur le romantisme et même l'humour, notamment grâce aux relations conflictuelles entre Catwoman et le Sphynx. Bien sûr, cette histoire, plus légère, ne possède pas la profondeur des deux précédents travaux du duo dans l'univers de Batman mais CATWOMAN A ROME se révèle néanmoins plaisant et largement au-dessus du tout-venant.
Bien rythmé (les chapitres sont autant de jours passés loin de Gotham), très abordable pour le néophyte, délaissant la surenchère super-héroïque au profit d'une ambiance de film noir (la série est d'ailleurs sous-titrée « A murder mystery »), CATWOMAN A ROME met superbement en valeur l'héroïne (et ses formes) grâce à un dessin magnifique et à un travail exemplaire sur la colorisation. Certaines pleines pages, de toute beauté, méritent à elles seule l'achat de cette bande dessinée. Un titre souvent qualifié de mineur mais néanmoins très agréable à lire et à regarder. Et, franchement, des oeuvrettes « mineures » de cette qualité on aimerait en lire plus souvent dans un univers comic actuel encombré de titres boursouflé, incompréhensibles sans posséder cinquante références et interminables. Conseillé !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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(...) Finalement, même si l'intrigue n'est pas follement passionnante, le récit s'est avéré distrayant et enlevé. Il y a beaucoup d'action, mais également de l'introspection via un procédé (que je ne vous dévoilerai pas pour ne pas vous spoiler) vraiment intéressant et bien mis en oeuvre.

Les dessins ont les mêmes défauts et qualités que ceux des autres tomes de cette « série », s'agissant du même dessinateur. le seul reproche que j'ai à faire à ce comic n'est pas des moindres cependant: l'histoire est prétexte à proposer d'innombrables planches de l'héroïne plus ou moins dénudée, ce que je trouve très agaçant. Comme si les femmes ne pouvaient exister sans dévoiler leur corps à tout bout de champ! Autre point négatif, mais qui ne m'a pas trop gênée: beaucoup de cases font totalement abstraction du décor. C'est dommage quand on choisit d'emmener ses personnages à Rome de ne pas exploiter l'environnement jusqu'au bout.

Bref, une histoire plus intéressante que ce à quoi je m'attendais, que j'ai lu très vite sans jamais m'ennuyer, mais qui aurait mérité moins de nudité et plus de détails dans les décors.

A noter que l'action se situe chronologiquement parlant entre Un long Halloween et Amère Victoire. Mais j'ai trouvé parfait de le lire après ces 2 longues histoires et pas entre les 2.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Chef d'oeuvre du duo Tim Sale Jeph Loeb, Catwoman est un intermède inséré dans l'histoire Un Long Halloween de Batman (des mêmes auteurs). Dans ce précédent comics l'alliée de Batman s'e'st révélée presque plus intéressante que le chevalier noir, ce qui a poussé les auteurs à raconter une aventure solo. Si l'histoire s'y inscrit dans la ligne du diptyque Long Halloween/Amère victoire, la mise en scène, l'humour et le dessins atteignent des sommets, inspirés très clairement par les films américains des années 60 et la Main au collet d'Hitchcock. Belles références.
Que dire d'un album qui allie alchimie totale entre dessin et texte, d'une élégance rare et formant un one-shot ne nécessitant pas une thèse en comicologie? Un album parfait.
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Un petit apparté romain dans la vie de Catwoman. Bien sur cette mission n'est pas désintéressée, le but...oui beaucoup de monde aimerait le connaitre. Une aventure pleine de rêves, de manipulations et d'humour aussi.
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Après avoir été conquis par les excellents « Un long Haloween » et « Amère victoire » de l'épellent duo Jeph Loeb / Tim Sale, je me suis naturellement tourné vers ce récit. « Catwoman à Rome » est une sorte de spin-off se déroulant parallèlement à « Amère victoire ». Sélina cherche à découvrir la vérité sur ses origines et forme un duo étonnant avec l'énigmatique Edward Nygma.

Sans être aussi mémorable que les deux récits précédemment cités, j'ai passé un bon moment de lecture. Plus qu'un récit marquant, c'est davantage une ambiance que parvient à recréer ce duo d'artistes.
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Quand les chats gambadent, Rome trépasse. La plus belle Sélina Kyle jamais dessinée...
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