Un putain de salopard, tome 1 : Isabel

Une histoire d'aventure qui commence plutôt innocemment, un jeune homme à la recherche de son père rencontre 3 jeunes filles qui vont l'aider. C'était parti pour être assez tranquille, mais quand les emmerdes arrivent c'est pas des petites emmerdes. C'est même assez violent voire carrément paranormal.
Bon, ce n'est que le premier de 3 albums et j'ai très envie de lire le deuxième.

A l'origine je ne suis pas du tout fan de BD mais c'est avec un énorme plaisir que j'ai découvert cette série que j'ai lu avec enthousiasme
L'histoire est très bien écrite, on suit avec bonheur l'aventure de Max dans la forêt Amazonienne. Les personnages sont truculents, l'esthétisme des dessins rend cette BD agréable.
Hâte de lire le prochain volet !

Une BD qui propose une excellente entrée en matière, tant sur le plan du scénario que sur le graphisme. Les personnages sont croqués de façon un peu naïve, influence Manga je pense, mais les paysages sont grandiose, mystérieux à souhaits et la coloration au top. Côté histoire on a droit à tout un pannel de situations variées qui alimentent un récit tantôt tendu, tantôt léger, tantôt angoissant. L'intrigue est classique, et un souffle d'Aventure nous pousse à tourner les pages très vite, quitte à y revenir par la suite, pour admirer les planches. Vite la suite!

Le fond : Max part en Amazonie en quête de son géniteur, l'un des deux hommes sur la photo fournie par sa mère avant de mourir. Sur place, Max fait la connaissance de trois Françaises, une serveuse déjà installée et deux infirmières recrutées pour exercer dans un dispensaire. Alors que Max est sur la piste de son père, il est témoin d'un meurtre et doit s'enfoncer dans la jungle et le passé trouble de ses deux potentiels paternels.
La forme : un graphisme qui met en valeur le scénario et reconnaissable entre mille.
Pour conclure, une BD moite comme la jungle basée sur un scénario captivant et des planches sublimes.

Cette couverture m'a attiré l'oeil dés le début. Avec Loisel au commande, j'ai pensé rapidement à une scène vue dans le Grand Mort... Bon par contre l'histoire n'a rien, absolument rien, à voir avec cet autre série (si ce n'est la présence d'arbres...).

On arrive au brésil, dans un coin isolé et un poil violent. Même si les personnages sont un brin caricaturaux on s'y attache et on veux connaitre la suite. le scénario est assez simple et le dessin est très sympa, du coup on passe un bon moment.

Tou débute au Brésil, en 1972, à Kalimboanto.
Max débarque en même temps que deux infirmières, Christelle et Charlotte, venues tenir un dispensaire dans la brousse. Ils sont rejoints par Corinne, amie de Cricri et Chacha, installée au Brésil depuis deux ans. Coco travaille dans un taverne, le Toucan, tenue par Margarida, maîtresse femme.

Max vient de perdre sa mère et est à la recherche de son père dont sa mère n'a jamais voulu lui révélé l'identité. Il a pour seuls indices le lieu où sa mère a vécu au Brésil et deux photos de sa mère et lui avec deux hommes différents. Ces nouvelles amies vont l'aider à retrouver les traces de son passé. En croisant les indices et les informations, Max va apprendre les surnoms des deux hommes : le comptable et Mermoz. Margarida lui révèle que ce Mermoz était un putain de salopard qui avait piqué un paquet de fric à son patron, caïd de la région.

Max va partir vers un camp de forestiers, emmené par un camionneur en même temps qu'une jeune fille muette, Baïa. L(histoire va s'accélérer quand le camion est pris à partie par des hommes ayant tiré sur une femme qui semblait fuir.

Loisel et Pont nous entraînent dans ce thriller dans la moiteur de la forêt amazonienne. Ils mettent tous les ingrédients pour capter l'attention du lecteur : des hommes de mains sans scrupule, des femmes prostituées malgré elles et cherchant à s'échapper, un peu de magie, de sorcellerie et de vaudou, une traque dans un univers hostile.

Pas à pas, Loisel pose les bases de son scénario, il pose les indices qui mèneront le lecteur vers les tomes suivants. le lecteur se laisse porter et entraîner. Loisel décrit un univers violent où il faut savoir se défendre. Pont met son talent de graphiste au service de l'histoire. le travail des deux auteurs est complété par celui du coloriste François Lapierre qui arrive à rendre l'atmosphère de la forêt amazonienne.

Notre attention est captée dès la première planche et à la dernière on a hâte de se lancer dans la lecture de la suite, pour découvrir qui est ce "Putain de salopard".

Le "Putain de Salopard" du titre, c'est l'un des pères potentiels de Max, un jeune homme qui vient de débarquer dans la jungle brésilienne des années 1970 à la recherche de son père qu'il n'a pas connu.

Cette quête va entraîner un Max un peu candide dans des aventures plus ou moins heureuses, voire carrément périlleuses puisque nous l'abandonnons à la fin du livre en proie à la fièvre, perdu en pleine jungle après avoir été poursuivi par de dangereux trafiquants, ne pouvant compter que sur l'air d'une jeune femme muette mais pleine de ressources.

J'ai beaucoup aimé cette bande-dessinée à l'intrigue rythmée avec beaucoup d'action, et même une bonne dose de violence, mais sans être trop sombre grâce aux touches d'humour qui émaillent le récit, notamment à cause de la personnalité un peu naïve de Max.

Les dessins reflètent bien l'énergie de l'intrigue avec leurs couleurs lumineuses, leurs traits vifs et les personnages aux bouilles sympathiques.

J'ai passé ainsi un très bon moment avec ce premier tome plein d'énergie. Je regrette juste de ne pas avoir le deuxième tome sous la main (pourvu qu'il soit vite disponible à la médiathèque !).

Max part au Brésil, sur les traces de son passé. Sa maman vient de mourir en lui laissant comme souvenir deux photos de famille, avec deux hommes différents.
Il va de rencontre en rencontre mais beaucoup s'accorde à dire que l'un des deux était un putain de salopard.

J'ai beaucoup apprécié cette BD : de belles vignettes, une galerie de personnages du plus sympathique au plus intriguant, de l'humour, de l'action et une quête qui sert de fil conducteur !

Que va découvrir Max? Je vais sans aucun doute poursuivre la série ! Un gros coup de coeur BD !

Année 70', Max qui à enterré sa mère il y a peu, va se rendre au Brésil dans le but de retrouver son père qu'il n'a pas connu. Problème, il ne connait même pas son nom, et son seul indice correspond à deux photos de deux hommes différents dont l'un pourrait bien être son père.

Si Loisel est un nom connu de la bande dessiné, j'avoue ne pas connaitre grand chose de l'auteur.
Je me lance donc dans ce putain de salopard un peu à l'aveugle, sans trop savoir à quoi m'attendre.
Et la surprise est plutôt bonne, les personnages sont attachants, l'aventure est prenante, l'humour est présent...
Un premier tome qui fait le taf et qui me donne envie d'aller sur la suite.

Cet avis repose sur la lecture des trois tomes déjà sortis et...il est très positif.
Si l'on se contente de lire le résumé de l'éditeur, on se dira que c'est du déjà vu et revu, et effectivement le scénario en tant que tel ne présente rien de révolutionnaire; et pourtant cette bd porte en elle une certaine fraicheur! Tout dans ces tomes tend - à mon sens en tout cas - vers ce maitre mot.
Le dessin d'Olivier Pont bien sûr qui n'a pas peur d'appuyer les expressions et traits physiques des personnages sans que cela ne paraisse forcé, et donne à chacun une vraie présence "à l'écran". D'autant plus alors que ceux-ci évoluent dans le magnifique terrain de jeu qu'est l'Amazonie. L'immensité, la beauté et la dangerosité de ce territoire sont vraiment bien représentées.
Il faut aussi souligner la maitrise du scénario de Régis Loisel, qui met intelligemment en place les enjeux de cette aventure et permet une lecture fluide et sans temps mort, si ce n'est légèrement au début du deuxième tome. On évolue sans cesse dans une atmosphère tragi-comique, ou la violence est omniprésente mais jamais obscène, et met d'autant plus en valeur les mains tendus et l'humanité des "héros". Cette maitrise du rythme donne parfois l'impression de lire une adaptation de film, ce qui est plutôt bon signe.
Peu de surprises dans "Un putain de salopard", du moins celle-ci ne nous laisserons pas sur le postérieur, mais est-ce vraiment le plus important?
Vivement le quatrième tome !