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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout est bon dans le London!
Aussi faut-il ne pas bouder son plaisir de débusquer dans les replis ventrus de son oeuvre plantureuse et nourrie au sang de la vie quelques petites pépites cachées comme autant de sot-l'y-laisse, ce à quoi le format de la nouvelle est parfois réduit par d'aucuns qui le comparent dédaigneusement au cuissot replet du roman.

Et donc de déguster cet "Amour de la vie", recueil de nouvelles frigorifiées, situées aux confins de ces terres extrêmes qui ont tant inspiré l'auteur, auquel le format court de la nouvelle va comme un gant pour explorer en quelques courtes histoires les effets du climat extrême sur les limites ultimes de l'homme animal que nous redevenons tous sous ces cieux exigeants : expérience de la survie, confins du sens de la vie, limites de l'amour, choix fondamentaux...

Outre la nouvelle estomaquante qui donne son nom au recueil et voit un homme abandonné dans un froid sans nom lutter au-delà de tout pour sa vie, j'ai une tendresse particulière pour l'histoire de ce chien loup adopté loin de ses bases oscillant sur le chemin entre sa terre d'origine et le confort de son quotidien, puis faisant son choix, guidé par son instinct...

C'est ça que j'adore chez Jack London et qui traverse toute son oeuvre, condensé à l'extrême ici : cette foi joyeuse et en même temps désespérée en notre animalité, à la fois destructive et salvatrice.

Quel bonhomme, ce Jack!


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C'est rude, froid, violent et sans pitié... ça met des frissons dans tout le corps et même au soleil il faut des mitaines pour lire ces nouvelles qui glacent les âmes.

Et c'est beau aussi. Car il faut l'aimer la vie pour s'y accrocher ainsi face aux loups, aux hommes et aux conditions impitoyables de l'Alaska. Et ne jamais lâcher prise. Même devant la mort, se relever et marcher encore !
Lien : https://www.noid.ch/lamour-d..
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En commençant la lecture de "L'amour de la vie" j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu cette nouvelle de Jack London parce qu'elle ressemble à "Construire un feu" que j'avais beaucoup aimé. Enfin, c'est l'impression que cela donne parce que l'auteur américain nous emmène une fois de plus dans les immensités froides du Grand Nord canadien où la survie d'un homme est en jeu parce qu'il est seul.
Pour autant, cette histoire-là est différente parce que Jack London sait se renouveler autour de ses thèmes de prédilection. On retrouve notamment l'obsession de maintenir au sec les allumettes afin de pouvoir faire du feu, le froid qui ronge la chair et surtout la faim qui peut rendre fou.
"L'amour de la vie" c'est celui d'un homme dont on ne connait rien. Il a un fusil sans munition, porte un sac sans provision et vient de se blesser en marchant. Son compagnon continue sa route sans l'attendre. Jusqu'aux limites de l'endurance il va se cramponner à la vie pour tenter de rejoindre l'océan Arctique et y trouver âmes qui vivent.
Il va devoir affronter la douleur et la peur comme un animal, comme ce loup malade et boiteux aussi faible que lui et qui le poursuit. Lequel va survivre ?
Ce qui est très impressionnant c'est la façon dont Jack London sait faire monter la tension en tenant son lecteur en haleine. C'est un narrateur exceptionnel.


Challenge Riquiqui 2021
Challenge XIXème siècle 2021
Challenge XXème siècle 2021
Challenge ABC 2021-2022



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L'amour de la vie /Jack London
L'action de cette brève nouvelle, publiée en 1905, se situe dans le Nord canadien. Dans l'immensité gelée du Klondike, un homme blessé à la cheville et en guenilles, chercheur d'or, abandonné par son compagnon de route, s'obstine pourtant à avancer. Bientôt il découvre des ossements humains…Et puis sur ses traces, une nouvelle menace se profile : un loup aussi affamé que lui, et malade, le suit… Son seul trésor : un sac de cuir rempli d'or en poudre et de pépites. Il n'a plus de munitions pour son fusil. Il devient littéralement fou tellement il a faim. Il parvient à attraper à la main des petits poissons qu'il avale crus gloutonnement et trouve quelques baies à croquer. Un jour se profilent à l'horizon des mirages devenant flous dans le brouillard…Il délire dans un monde fantômatique…
Cette histoire de survie est écrite avec une intensité dramatique remarquable. Jack London nous offre là une leçon d'opiniâtreté et de courage.
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Jack London nous offre ici des nouvelles pleines de mystères et de vitalité , comme l'était le personnage "simple et robuste".
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"l'amour de la vie","l'histoire de keesh","loup brun","Negore le lâche"...Ce magnifique ouvrage contient huit nouvelles d'aventures de la ruée vers l'or au Klondike.
Ce recueil est l'avant dernier des six de même inspiration écrits par London.
La légende dit que c'est le dernier livre que lut Lénine avant de mourir ! Il est une réflexion sur le sens de la vie à travers plusieurs destins
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Encore un Jack London, je n'ai pas résisté. Cet auteur est si puissant ...
Après tout, c'est l'un des rares auteurs dont j'ai acheté (presque) tous les livres, que j'ai lu intégralement !

Ce livre est un recueil de nouvelles qu'il est assez difficile de résumer sans redonner le titre. L'amour de la vie, tout simplement. Et c'est beau, mais beau ... Encore une fois, j'aurais du mal à lister tout ce que j'aime chez Jack London. le style, vivant et brut de décoffrage, les personnages qui semblent taillés dans le bois des arbres qui les environnent, les situations qui sont toujours horribles, les façons de faire passer son message, la rage de vivre et l'amour de la vie qui transparaît dans toutes les nouvelles. Jack London raconte le nord, le froid et la faim, la dureté de la vie et sa beauté, son état brut, primitif, débarrassé de tout ce qui encombre. C'est puissant et prenant.

Dans toutes les nouvelles, on suit ce nord, même sans y être, cette communication entre les êtres, blancs, indiens, animaux, et tout ce qui tourne autour de l'or, de ce sang jaune de la terre qu'ils sont venus arracher par milliers au sol gelé d'une terre dure. Et qui le rend plus dur encore. Ce sont des hommes qui réapprennent à être sauvage, qui se soumettent aux conditions les plus rudes mais subissent bien pire intérieurement. C'est sauvage et dur.

Je ne peux que vous recommander de le lire. C'est moins simpliste que dans le recueil le fils du loup, mais c'est tout aussi froid, dur et sauvage. C'est la terre du nord, les hommes du nord et la vie du nord, dans l'environnement du nord. Par dessus, c'est London, sa puissance et sa force, son élégance et son style. le recueil est à la hauteur de Construire un feu, c'est d'une beauté éblouissante. Je ne peux qu'admirer cet auteur. Il est pour moi l'un des meilleurs que je connaisse.
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L'amour de la vie de Jack London est une nouvelle du Grand Nord telle que je les aime. Nul mieux que Jack London n'a su rendre la magnificence de cette nature hostile et sauvage mais aussi ramener l'homme à ce qu'il est, minuscule face à ces immensités, faible face à la force de la nature.
Pourtant, et c'est ce qui peut paraître paradoxal, l'être humain aussi dérisoire soit-il, confronté à la toute puissance de la nature lui oppose une résistance qui force l'admiration.
L'amour de la vie pousse l'homme à se dépasser, à faire fi de la souffrance, à accomplir des exploits qui semblent irréalisables.
C'est ce qui arrive à ce chercheur d'or lorsqu'il est abandonné par son compagnon de voyage, Bill, et laissé seul, sans munitions, sans provisions, blessé à la cheville en traversant une rivière, devant un immense parcours à accomplir.
Parcourir ces étendues désertes de neige et d'eau, c'est d'abord prendre conscience de la solitude et du silence. Dans ce pays où règne le froid et les bêtes sauvages, des allumettes deviennent un trésor prodigieux que l'on compte comme un avare, quitte à se débarrasser de son or qui pèse trop lourd et ralentit la marche.
Et puis la faim, qui affaiblit, qui rend fou. Certains passages sont marquants comme celui de la rencontre de l'homme avec un loup malade, trop faible pour l'attaquer, tous deux misant sur la mort de l'autre pour pouvoir manger, face à face hallucinant où l'humain et la bête sont au même niveau dans une lutte pour survivre.
Et pourtant le personnage n'est pas présenté comme un héros et ses exploits ne sont ni glorifiés, ni exaltés. Jack London décrit cet amour de la vie comme un instinct de survie qui se met en place lorsque l'homme dépasse ses limites plutôt que comme une réflexion guidée par la volonté.
J'ai retrouvé ici le grand Jack London, celui qui m'a fait rêver au Canada pendant toute mon enfance et m'a donné le goût des pays nordiques, de la neige et du froid. On peut dire aux amateurs de nature writing que l'écrivain l'a été avant que le terme ne soit inventé ! Avis aux amateurs !
Lien : https://claudialucia-malibra..
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Avez-vous jamais eu faim? Vraiment faim? de cette faim qui pousse aux gestes les plus désespérés et non cette télégénique absence momentanée de nourriture mise en avant dans les désormais habituels épisodes de Koh Lanta?
Cette faim qui, par exemple, a poussé certains sportifs argentins à dévorer leurs morts après un accident d'avion dans la Cordillère des Andes?
Moi, non, bien sûr, jamais! J'ai toujours été plus gavée qu'affamée!
Ce qui ne m'a pas empêchée d'imaginer les terribles souffrances endurées par le héros de cette histoire. Un homme blessé, épuisé est abandonné par son compagnon dans le désert du Grand Nord. Un loup, également blessé et affamé, le suit en permanence. Tous deux à bout de forces se surveillent mutuellement tout en se traînant sur la glace: qui mangera l'autre? Qui survivra? Quel instinct de survie sera le plus fort?
C'est un récit haletant et d'une grande violence
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Des nouvelles qui se lisent vite. La langue est simple, mais suffisamment intéressante pour que vous puissiez vous imaginez dans le Grand Nord. J'ai terminé la sixième nouvelle ("Loup brun") le coeur serré. La première nouvelle ("L'amour de la vie") est haletante.
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